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Programmation spiralaire en géographie au cycle 3


cecill01

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Il y a 12 heures, xavleroux a dit :

Ce qui me laisse penseur, c'est cette très longue liste CE2/CM1/CM2 que tu "lances" comme ça à la cantonade sans plus de précisions et qui ne colle pas aux textes actuels dans ses intitulés.

- Quid déjà de la place du CE2 dans un nouveau cycle 2 qui doit se voir associé avec le temps ?

- Quid des nouveaux thèmes de cycle 3 ? Je ne vois rien sur Internet en CM2 qui est tellement emblématique de la nouveauté complexe à traiter pour nombre de collègues...

- En revanche, je vois des traces de l'Union Européenne qui a désormais migré définitivement en histoire....les secteurs primaire/secondaire/tertiaire qui sont archi datés...

Si j'ai pu "surinterpréter" le message concernant l'histoire, c'est que ce que je vois qu'en géographie, tu ne sembles pas douter du fait qu'il faille, formé ou non, s'adapter à ce nouveau paradigme sur l'habiter qui, quoi qu'on en pense, colle aux évolutions épistémologiques récentes de la discipline.

Notre façon de voir les choses, très différente, a été prise en exemple dans une thèse récente, tu peux y taper ton pseudo (et le mien fatalement) et tu retrouveras des conversations : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01663917

En juillet 2015, tu collais déjà cette même liste de "repères/thèmes" alors que le BO ne paraissait qu'en novembre...et là en août 2018, tu remets cette même liste à l'identique...Alors quid de l'adaptation à ces nouveaux textes ?

Je ne présage pas de la qualité de la séance qui a été vue, de ton expérience etc...mais comment peut réagir un IEN, qui plus est spécialiste, s'il tombe sur une séance sur l'Union Européenne en CM2 alors que le programme requiert de travailler sur Internet ou encore "mieux habiter" ? A moins que le rdv de carrière ne datait des anciens programmes ?

 

La progression que j'ai fournie date en effet. Je ne l'ai pas modifiée en 2008 avec les changements de programmes et je ne l'ai pas changé en 2016 non plus. Elle n'est pas non plus complète car elle ne propose que des grandes notions. Mais, je pense que c'est ce que les collègues réclament, bien plus que des notions fourre-tout, du genre "habiter". Et ma progression n'interdit pas de travailler sur les vecteurs d'information, même si la place de l'accès à Internet dans les nouveaux programmes est clairement démesurée. On enseigne aux élèves que l'accès à Internet est divers dans le monde au détriment de notion de géographie physique. Encore une fois, les collègues du secondaire vont s'arracher les cheveux quand ils vont voir nos élèves arriver sans connaître quelques bases de la géographie ou encore tout ignorer de l'Union Européenne (ce qui est quand même fou).

Pour finir, je vais te donner quelques exemples de ce que je peux faire de cette progression (qui je le rappelle n'indique que des repères mais pas ce que je travaille en terme de compétences).

1) Quand je travaille sur l'adaptation au climat et au relief en CM1, je travaille forcément sur l'habitat. Un des exercices que je donne, c'est de dessiner une habitation du climat polaire et une autre du climat tropical. Je donne aussi à lire à mes élèves un texte sur l'utilisation du métro au Québec et l'adaptation de celui-ci aux contraintes climatiques... C'est un exemple parmi d'autres.

2) Autre exemple. Quand j'aborde la mondialisation en CM2, j'aborde de ce fait la mondialisation de l'information et par conséquent les modes de transmission de l'information. Internet en fait partie.

Vous voyez qu'une progression ne reflète pas ce que l'on aborde en détail en classe mais n'est qu'une série de repères temporels. C'est peut-être parce que j'aborde la géographie de façon complète, parfois en-dehors des clous (et nous assumons dans mon école de ne pas respecter le nouveau découpage des cycles comme d'autres écoles le font notamment en revenant à l'enseignement de la Préhistoire et de l'Antiquité au CE2 => cf des messages sur ce forum), que mon travail est apprécié. C'est peut-être aussi parce que mes élèves acquièrent dans cette discipline des savoirs et savoir-faire qui leur permettent d'aborder la 6ème avec sérénité, loin du dogmatisme de certains enseignants qui veulent imposer aux autres leur façon de faire. Ce qui fonctionne depuis 10 ans n'a pas de raison de moins fonctionner aujourd'hui. Pour ce qui ne fonctionne pas, j'ajuste chaque année pour devenir plus performant pour le bien de mes élèves. Le fait que mes progressions n'aient pas évolué ne signifie pas que mes cours n'ont pas changé.

Je comprends bien que des enseignants comme moi vous agacent. Je ne suis pas acheteur des pseudo-méthodes révolutionnaires qui sont publiées à chaque changement de programmes. Mais soyons certain que lorsqu'un ministre de l'Education Nationale décidera qu'on ne fait pas assez de géographie physique à l'école, vous changerez votre discours pour expliquer qu'il y avait des lacunes dans les précédents programmes.

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Il y a 1 heure, Frédo45 a dit :

La progression que j'ai fournie date en effet. Je ne l'ai pas modifiée en 2008 avec les changements de programmes et je ne l'ai pas changé en 2016 non plus. Elle n'est pas non plus complète car elle ne propose que des grandes notions. Mais, je pense que c'est ce que les collègues réclament, bien plus que des notions fourre-tout, du genre "habiter". Et ma progression n'interdit pas de travailler sur les vecteurs d'information, même si la place de l'accès à Internet dans les nouveaux programmes est clairement démesurée. On enseigne aux élèves que l'accès à Internet est divers dans le monde au détriment de notion de géographie physique. Encore une fois, les collègues du secondaire vont s'arracher les cheveux quand ils vont voir nos élèves arriver sans connaître quelques bases de la géographie ou encore tout ignorer de l'Union Européenne (ce qui est quand même fou).

Pour finir, je vais te donner quelques exemples de ce que je peux faire de cette progression (qui je le rappelle n'indique que des repères mais pas ce que je travaille en terme de compétences).

1) Quand je travaille sur l'adaptation au climat et au relief en CM1, je travaille forcément sur l'habitat. Un des exercices que je donne, c'est de dessiner une habitation du climat polaire et une autre du climat tropical. Je donne aussi à lire à mes élèves un texte sur l'utilisation du métro au Québec et l'adaptation de celui-ci aux contraintes climatiques... C'est un exemple parmi d'autres.

2) Autre exemple. Quand j'aborde la mondialisation en CM2, j'aborde de ce fait la mondialisation de l'information et par conséquent les modes de transmission de l'information. Internet en fait partie.

Vous voyez qu'une progression ne reflète pas ce que l'on aborde en détail en classe mais n'est qu'une série de repères temporels. C'est peut-être parce que j'aborde la géographie de façon complète, parfois en-dehors des clous (et nous assumons dans mon école de ne pas respecter le nouveau découpage des cycles comme d'autres écoles le font notamment en revenant à l'enseignement de la Préhistoire et de l'Antiquité au CE2 => cf des messages sur ce forum), que mon travail est apprécié. C'est peut-être aussi parce que mes élèves acquièrent dans cette discipline des savoirs et savoir-faire qui leur permettent d'aborder la 6ème avec sérénité, loin du dogmatisme de certains enseignants qui veulent imposer aux autres leur façon de faire. Ce qui fonctionne depuis 10 ans n'a pas de raison de moins fonctionner aujourd'hui. Pour ce qui ne fonctionne pas, j'ajuste chaque année pour devenir plus performant pour le bien de mes élèves. Le fait que mes progressions n'aient pas évolué ne signifie pas que mes cours n'ont pas changé.

Je comprends bien que des enseignants comme moi vous agacent. Je ne suis pas acheteur des pseudo-méthodes révolutionnaires qui sont publiées à chaque changement de programmes. Mais soyons certain que lorsqu'un ministre de l'Education Nationale décidera qu'on ne fait pas assez de géographie physique à l'école, vous changerez votre discours pour expliquer qu'il y avait des lacunes dans les précédents programmes.

Désolé d’insister cher collègue mais j’en remets une petite couche avant de laisser reposer tout ça car demain nous serons tous occupés à d’autres choses bien plus pratico-pratiques ;)

Je sens finalement davantage de rigidités que de volonté à comprendre mon point de vue dans ces explications…

Bien sûr que je ne peux pas juger finement les choses sur la liste que tu proposes et tant mieux si tout cela trouve une transcription sous forme de compétences à acquérir.

Bien sûr que tes thèmes ne sont que des thèmes et qu’ils n’interdisent pas de raccrocher ceux du programme : nous sommes d’accord que la mondialisation amène naturellement à Internet. Mais cette surreprésentation d’Internet « cache » derrière elle une notion clé qui est celle du réseau, un gros volet de l’analyse spatiale qui sert également (premièrement ?) les exemples du transport (réseau routier, ferré…), il est juste un peu plus dur car moins visible (encore que les câbles sous marins sont bien réels…les connexions moins présentes en zones rurales…et la géo physique trouve une place ici).

Moi non plus, je ne suis pas adepte des changements trop fréquents, surtout lorsqu’ils ne semble concerner que l’enveloppe extérieure des choses : en effet, prédicat vs COD/COI, est-ce cela qui révolutionne l’analyse de la phrase ? Je ne pense pas…

La différence c’est qu’en géographie, ce programme actuel est tout à fait dans l’esprit de la discipline de référence et ça, il n’y a pas à le nier avec nostalgie…

Habiter est un concept vraiment englobant qui ne se réduit pas à l’habitat/se loger (c’est à traiter bien sûr mais ça n’en représente qu’une partie).

Cette entrée était d’ailleurs présente en 6ème alors que les programmes de 2008 couraient encore. Et le cycle 3 actuel en géographie a une certaine cohérence : on sent bien que le CM1-CM2 apparaît comme un préalable à la 6ème….ce que les historiens n’ont pas su faire en voulant garder l’approche chronologique et laisser les périodes anciennes en 6ème

Ce petit ouvrage relativement récent (https://clio-cr.clionautes.org/la-geographie-dans-lenseignement-une-discipline-en-dialogue.html) résume assez bien le « sort » de la géo physique dont pas mal d’objets ont migré vers les sciences (c’est donc traité dans tous les cas) et la recomposition autours des « éducations à ». Après, c’est probable qu’avec la majorité politique actuelle, son retour ne serait pas inenvisageable…mais il serait en profond décalage avec la discipline scientifique qui s’est reconfigurée autrement sur cette question. Mais cela ne semble pas l’urgence (avec les 18h de formation continue centrées sur les seuls domaines des maths et du français, l’APC centré sur la seule lecture…je ne pense pas que l’on s’attaque aux matières « secondaires » de sitôt…quoi que l’EMC a fait couler un peu d’encre).

Ce qu’il faudrait pour un bien c’est creuser la question de la progressivité des acquisitions par le biais des compétences mais sur un temps très long, de la maternelle au lycée, et également former nos collègues à des concepts et méthodes actuelles qui représentent l’essence de la discipline et qui permettraient de survivre aux trop fréquents changements de programme.

Mais ce qui est certain, c’est que la discipline a profondément changé…et qu’on ne peut pas non plus se donner comme objectif de satisfaire à des « bases » de savoirs localisés sous prétexte que cela coincera dans le secondaire.

Bref, laissons reposer ça pour le moment…et espérons d’autres intervenant(e)s dans cette discussion une fois passé le rush de rentrée que je te souhaite bonne pour tes élèves et pour toi !

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Le problème dans votre raisonnement, c'est que sous prétexte que les études géographiques ont évolué, il faudrait ignorer ce qui a été fait avant. Oui, la géographie physique est désormais peu étudiée par les géographes mais pourquoi ? Parce qu'elle l'a été en long et en large sur la fin du XIXème et le début du XXème et qu'elle est peu évolutive. Mais cela signifie-t-il pour autant qu'elle ne fait pas partie d'un corpus de choses à savoir ? Je ne le pense pas. Ce serait comme considérer qu'il ne faut plus étudier un artiste comme Michel Ange parce que plus personne ne peint de cette façon de nos jours. Et donc limiter l'enseignement de l'art aux artistes contemporains. Et ce serait oublier que les travaux des artistes s'inspirent de ce qui s'est fait en amont comme celui des géographes contemporains s'appuient sur les recherches antérieures, y compris en matière de géographie physique.

Et je vais même aller plus loin car il y a quelques dangers à cette vision de l'enseignement. Selon vous, il ne faudrait enseigner que ce qui pourrait être utile à l'élève si jamais il s'orientait vers des études en géographie et une carrière dans ce domaine. Et c'est une vision néolibérale de l'école. On est exactement dans ce qu'on appelle l'employabilité. Les programmes doivent selon vous être conçus non pas pour permettre à l'élève de s'émanciper et d'acquérir des savoirs nécessaires à son intégration à une communauté nationale et à sa compréhension de ce qu'est la citoyenneté, mais bel et bien écrits dans l'optique d'une professionnalisation précoce.

Cette vision est très critiquée dans le secondaire. Les profs de collèges attribuent cette dérive à l'évaluation par compétences, ce que je trouve inexact car les compétences n'ont rien à voir là-dedans, c'est bien le contenu même des savoirs enseignés qui impliquent la recherche de l'employabilité des élèves. C'est dangereux et je suis heureux d'être un gaulois réfractaire, pur reprendre une expression désormais célèbre, à cette évolution de l'Ecole de la République.

Par ailleurs, voici mes progressions complètes (avec quelques compétences associées) pour vous montrez que vous caricaturez mon travail :

Progression géographie CE2

 

Enfin, j'ajoute que bien souvent, par l'intermédiaire de ce forum, j'ai envoyé l'intégralité de mon travail en géographie et que les collègues en avaient l'air satisfaits.

Progression Géographie CM2.doc

Progression Géographie CM1.doc

Bonne rentrée malgré tout.

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Il y a 2 heures, Frédo45 a dit :

Le problème dans votre raisonnement, c'est que sous prétexte que les études géographiques ont évolué, il faudrait ignorer ce qui a été fait avant. Oui, la géographie physique est désormais peu étudiée par les géographes mais pourquoi ? Parce qu'elle l'a été en long et en large sur la fin du XIXème et le début du XXème et qu'elle est peu évolutive. Mais cela signifie-t-il pour autant qu'elle ne fait pas partie d'un corpus de choses à savoir ? Je ne le pense pas. Ce serait comme considérer qu'il ne faut plus étudier un artiste comme Michel Ange parce que plus personne ne peint de cette façon de nos jours. Et donc limiter l'enseignement de l'art aux artistes contemporains. Et ce serait oublier que les travaux des artistes s'inspirent de ce qui s'est fait en amont comme celui des géographes contemporains s'appuient sur les recherches antérieures, y compris en matière de géographie physique.

Et je vais même aller plus loin car il y a quelques dangers à cette vision de l'enseignement. Selon vous, il ne faudrait enseigner que ce qui pourrait être utile à l'élève si jamais il s'orientait vers des études en géographie et une carrière dans ce domaine. Et c'est une vision néolibérale de l'école. On est exactement dans ce qu'on appelle l'employabilité. Les programmes doivent selon vous être conçus non pas pour permettre à l'élève de s'émanciper et d'acquérir des savoirs nécessaires à son intégration à une communauté nationale et à sa compréhension de ce qu'est la citoyenneté, mais bel et bien écrits dans l'optique d'une professionnalisation précoce.

Cette vision est très critiquée dans le secondaire. Les profs de collèges attribuent cette dérive à l'évaluation par compétences, ce que je trouve inexact car les compétences n'ont rien à voir là-dedans, c'est bien le contenu même des savoirs enseignés qui impliquent la recherche de l'employabilité des élèves. C'est dangereux et je suis heureux d'être un gaulois réfractaire, pur reprendre une expression désormais célèbre, à cette évolution de l'Ecole de la République.

Par ailleurs, voici mes progressions complètes (avec quelques compétences associées) pour vous montrez que vous caricaturez mon travail :

Progression géographie CE2

 

Enfin, j'ajoute que bien souvent, par l'intermédiaire de ce forum, j'ai envoyé l'intégralité de mon travail en géographie et que les collègues en avaient l'air satisfaits.

Progression Géographie CM2.doc

Progression Géographie CM1.doc

Bonne rentrée malgré tout.

 

Je « caricature » en fonction de ce que j’ai pu voir au départ, à savoir une simple liste de mots que j’ai pu prendre comme des repères, des thèmes, des entrées, appelons ça comme on veut…maintenant que je lis les fichiers (CM1 et CM2 car le fichier CE2 ne fonctionne pas), je peux me faire une idée plus précise et confirmer cette idée que pas mal de compétences ne sont pas du ressort de la géographie : certaines appartiennent à l’histoire (tout ce volet qui se reporte à l’UE, frises…), à l’EMC voire à la géopolitique (UE aussi mais également communes, départements, régions…ONU), d’autres sont sur l’outillage (statistiques, diagrammes, tableaux…et là, c’est une bonne chose de pas réduire la géographie au simple duo carte/photo…mais, malgré tout, ce n’est pas parce qu’on mobilise cette diversité d’outils qu’on traite d’une question spatialement…). Pour ce qui reste, on trouve en effet de la géographie avec un gros volet « localisateur » (savoir situer, connaître le nom de…) qui est certes important mais pas l’essence même de la discipline, je le redis, et quelques éléments d’analyse de l’organisation des espaces autour de concepts forts (réseau, densité, paysage…).

Maintenant caricature pour caricature, je me dois de me défendre contre ces deux allégations sur le fait de ne plus étudier le passé de la discipline et sur le fait que les compétences serviraient un certain utilitarisme pour devenir employable…

Notre but n’est justement pas de former des futurs géographes qui devraient avoir une certaine culture sur l’histoire et l’épistémologie de la discipline : le fait qu’on ne fasse pas/plus assez de géographie physique au goût de certains n’est absolument pas leur problème…on doit en effet en faire des futurs adultes, citoyens éclairés, qui développeront des stratégies spatiales pour organiser leur vie dans le domaine professionnel certes mais personnel, et bien entendu, je suis d’accord « de s’émanciper et de s’intégrer ». Le fait de comprendre l’organisation des espaces par le prisme de l’habiter répond à cet objectif sans présager d’une quelconque orientation professionnelle future…

Mais revenons en au fait pour conclure : le programme actuel ne commande pas ça. C’est un fait. Quand bien même les élèves sont intéressés/occupés, certains collègues de ce forum apprécient ces documents et localement la hiérarchie « responsable » de l’enseignement…ce qui, finalement, ne veut pas dire spécialiste…Le problème c’est qu’il n’y a pas eu de formation massive pour accompagner ces nouveaux programmes qui appellent un vrai changement…ce qui n’est pas le cas en histoire, en sciences…et qu’il faut parer à l’urgence, remplir les emplois du temps et faire travailler les enfants…J’espère vraiment des heures débloquées à l’occasion pour que des formations puissent avoir lieu et non pas un retour dans le passé…

Affaire à suivre….
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Je ne suis pas aussi loin dans ma réflexion que vous. Tout ce que je sais, c'est que je ne vois pas comment développer efficacement des concepts sans s'appuyer sur une bonne connaissance de la géographie physique.

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Il y a 5 heures, maiden a dit :

Je ne suis pas aussi loin dans ma réflexion que vous. Tout ce que je sais, c'est que je ne vois pas comment développer efficacement des concepts sans s'appuyer sur une bonne connaissance de la géographie physique.

Il faut voir quels concepts...et pour quels buts...

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Je bloque particulièrement sur les concepts d'habitat et de transport/communication sans que les élèves aient un modèle physique de la France en tête (position des grandes villes, des reliefs, des fleuves et des mers/océans). Concrètement, dois-je introduire la position du Massif Central au moment où je vais aborder les transports ferroviaires et leurs difficultés, dois-je attendre d'aborder les communications satellitaires pour aborder les notions d'hémisphères, de continents, ou encore réserver l'étude des climats lors de l'étude des différents habitats, etc? 

J'aurais l'impression alors de faire du saupoudrage de géographie physique et non de (tenter de ) construire un corpus de connaissances explicites concernant cette dernière.

 

(Merci en tout cas pour cette discussion, même si je me doute que les joies de la rentrée vont refroidir un peu nos ardeurs didactiques ^^!)

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Il y a 19 heures, maiden a dit :

Je bloque particulièrement sur les concepts d'habitat et de transport/communication sans que les élèves aient un modèle physique de la France en tête (position des grandes villes, des reliefs, des fleuves et des mers/océans). Concrètement, dois-je introduire la position du Massif Central au moment où je vais aborder les transports ferroviaires et leurs difficultés, dois-je attendre d'aborder les communications satellitaires pour aborder les notions d'hémisphères, de continents, ou encore réserver l'étude des climats lors de l'étude des différents habitats, etc? 

J'aurais l'impression alors de faire du saupoudrage de géographie physique et non de (tenter de ) construire un corpus de connaissances explicites concernant cette dernière.

 

(Merci en tout cas pour cette discussion, même si je me doute que les joies de la rentrée vont refroidir un peu nos ardeurs didactiques ^^!)

Je ne pense pas qu'on puisse parler de "saupoudrage" (qui semble en effet avoir une connotation négative) mais plutôt de convoquer ces repères physiques quand bon te semble...et justement pour "servir" les questions et thématiques au programme que tu cites à juste titre. Çà évitera justement de faire une sorte de travail en deux temps qui dirait: 1/voilà les repères dont tu auras besoin tôt ou tard dans l'année (voire le cycle) et 2/voilà comment on s'en sert dans le nouveau programme (un peu comme dans l'esprit du 1/apprends le solfège, 2/tu toucheras à l'instrument après).

Je vois que tu manipules deux fois le terme "habitat" dans ton premier paragraphe. Il est question "d'habiter" en fait. La difficulté c'est que le sens courant lui renvoie juste l'idée de se loger, résider...justement dans un type d'habitat que tu peux localiser (tel numéro dans telle rue), qualifier (maison, appartement, tels matériaux de construction...)...

Mais "habiter" pour la géographie actuelle c'est bien plus que ça: c'est en effet 1/se loger-résider mais aussi 2/consommer, 3/travailler, 4/avoir des loisirs, 5/se déplacer...Bref, un ensemble de pratiques humaines, ici bien visibles en verbe d'action, qui ont des traductions spatiales, des formes et des mouvements et ce, à différentes échelles.

La nouveauté c'est aussi les "acteurs", on n'en a finalement pas parlé dans les discussions ci dessus: chaque citoyen agit sur son/ses territoire(s), soit en l'organisant (déplacement, logement, dépenses...) soit en l'aménageant. Ils sont multiples et variés: le citoyen lambda bien sûr mais le chef d'entreprise, l'agent immobilier, le journaliste, le politique, le retraité qui part en vacances...que sais je encore !?

Ca doit aider à problématiser je pense...

Donc oui pour ce que tu évoques. Par exemple, tu peux évoquer le Massif central au moment où tu feras constater la structure en "étoile" de notre réseau ferroviaire (voire même routier)...ou lorsque tu évoques le tourisme montagnard...Sinon à quoi bon le poser avant pour dire de le poser ? Tu l'amènes là et ce sera traité...sans t'éterniser dessus...

Tu peux amener les fleuves lorsque tu parleras du transport fluvial (se déplacer)...pourquoi celui ci est développé en parallèle d'autres modes ? Car il est sécurisant, peu cher, peu polluant...sinon à quoi bon amener les fleuves ? Le lieu de la source, le débit, le régime, ça n'est plus aux programmes depuis longue date...Tu localiseras la Garonne par rapport à Toulouse et Bordeaux davantage que par sa source en Espagne...

Etc...

 

 

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je ne pensais pas que ma question allait faire autant débat. 😂

En attendant je n'ai aucunes réponses.

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Il y a 4 heures, cecill01 a dit :

je ne pensais pas que ma question allait faire autant débat. 😂

En attendant je n'ai aucunes réponses.

C'est vrai qu'à force de messages, on en a oublié la demande initiale !

Il y a sans doute plusieurs possibilités:

- prendre les thèmes CM1 l'année 1 et les thèmes CM2 l'année B,

- prendre les 6 thèmes CM1-CM2 réunis ensemble pour l'année 1 ET ensuite pour l'année 2: le fait qu'il y ait des sous-thèmes doit aider à faire ça. Par exemple, le thème 2 du CM1 qui peut se couper en "espaces urbains" en année 1 et "espaces touristiques" en année 2 ou le suivant sur consommer qui amènerait "l'énergie" en année 1 et "le produit alimentaire" en année 2. Ou l'inverse !

Mais je me dis qu'avec des thèmes extrêmement larges et ouverts comme c'est le cas sur ces récents programmes, il doit y avoir moyen de varier suffisamment entre les deux années. On doit pouvoir travailler deux années de suite sur le thème du produit alimentaire en changeant 1/le produit en question, 2/les documents associés, 3/carrément l'approche : une année sur une sortie (marché, commerce alimentaire), une autre sur un reportage expliquant le circuit de tel produit...Et puis, tout dépend du point de vue de "l'acteur" concerné pour en revenir à cette nouveauté: on peut imaginer centrer l'année 1 sur un acteur "consommateur", l'année 2 sur l'acteur "producteur"...

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