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Posté(e)

Qu’est-ce que la réussite scolaire ? Peut-on la définir ? Ce concept est-il suffisamment éclairant pour l’envisager comme un objectif à atteindre ?

La « réussite de tous » est important car il est devenu le thème central du système scolaire. C’est même l’argument principal de toutes les réformes scolaires depuis 1975 et la réforme Haby. Mais quels sont les indicateurs pour évaluer l’atteinte de cet objectif ? Jusqu’à présent on en avait un : le nombre de sortie de l’Ecole sans diplôme, soit environ 165 000 par an. Donc on peut dire que le système, d’un point de vue macro, fait réussir la quasi totalité d’un classe d’âge, sauf ces 165 000 là. Mais depuis quelques années, nous avons un nouvel indicateur fort médiatisé et discuté : PISA. Cette enquête dit non seulement que la France est dans la moyenne, ce qui n’est guère ambitieux, mais surtout que les écarts, entre les plus en difficulté et les meilleurs sont plus importants que la moyenne. Il semble alors que la réussite ne se juge plus en terme de diplômation ou de certification, mais en terme d’écart entre les meilleurs et les moins bons. Et sur quoi portent ces écarts : sur la réussite ou non aux tests PISA. Autrement dit, aujourd’hui, la réussite se juge d’abord sur l’enquête PISA qui, de fait, pilote ainsi la réflexion.

Bref, tout ça pour dire que qui parle de réussite pose la question : réussite, à quoi ?

Posté(e)

On cherchait quelque chose pour remplacer le BAC, on a trouvé !

Posté(e)
Il y a 4 heures, chableu a dit :

On cherchait quelque chose pour remplacer le BAC, on a trouvé !

Il va donc falloir faire baisser le niveau de PISA jusqu'à celui des élèves ... 

Posté(e)

Sauf que.... Le bac est un diplôme d'Etat à la base des grilles de rémunérations salariales. Supprimer le bac et vous supprimez les grilles.

Comme pour la notion de "compétences"...Une "compétence" n'est rattachée à aucune grille salariale. Alors qu'un "savoir faire" qui ouvre sur un diplôme oui...D'où la création notamment des auto entrepreneurs qui concurrencent les artisans...

Pour en revenir à la notion de "réussite", je rappelle que PISA n'évalue pas certaines disciplines: Histoire, géographie, géométrie, "le vivre ensemble" ou le "respect" qui est la nouvelle finalité à atteindre avec le "dire, lire écrire compter". Il ne prend pas en compte la complexité à apprendre certaines langues par rapport à d'autres...PISA n'est pas un outil "humaniste" pour juger de la réussite. La France a d'ailleurs résisté jusqu'au début des années 2000 à participer à ce test.

Pour moi cette question nous renvoie à une autre: à quoi sert l'école?

 

Posté(e)
il y a 18 minutes, chableu a dit :

Je faisais une boutade....

Je pense que Goëlette aussi.... 🤪

Posté(e)

Non ! 😜

Ceci dit, pour atteindre les 80% de réussite au Bac demandés par Mitterrand, on en a bien considérablement baissé le niveau et inventé des filières soit-disant équivalentes pour caser tout le monde ...

C'est comme pour les anciennes évaluation d'entrée au CE2. Quand on regarde ce qui était demandé les premières années (avec modification complète d'une année sur l'autre) et ce qui était demandé les dernières années (avec beaucoup d'exercices identiques plusieurs années de suite), il y avait un gouffre, mais on comparait quand même les pourcentages de réussite pour laisser croire que le niveau ne baissait pas.

Posté(e)
Il y a 6 heures, cchampagne a dit :

Je pense que Goëlette aussi.... 🤪

C'était pour Nonau !!!!

Posté(e)
il y a une heure, chableu a dit :

C'était pour Nonau !!!!

😱🤪🙃

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