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Mobilisation des gilets jaunes : pour ou contre ?  

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Je comprends la colère qui monte, mais je ne soutiens pas ce mouvement. Des revendications qui partent dans tous les sens, des idéaux de tous bords, des intimidations lors des blocages (certains sont tellement persuadés d'avoir raison, qu'ils considèrent que tous ceux qui ne soutiennent pas sont des vendus...).. Et chez les GJ avec qui j'ai pu discuter (et d'autres entendus en interview) , le discours est clairement anti-fonctionnaires... les enseignants sont des feignasses et des nantis...

En plus, j'ai l'impression que ce mouvement a décomplexé (encore plus) certains sur des propos complètement hallucinants. Par exemple en commentaires sous l'article d'un quotidien local sur a campagne des restos du coeur, il n'y avait qu'une longue litanie de critiques allant de "je donnerai pas, allez demander à Macron" à " Les restos du coeur, c'est que pour les migrants, alors je donnerai rien je m'occupe de moi d'abord". Pas un commentaire de soutien, uniquement des commentaires de plaintes.

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https://www.facebook.com/Nitram13/videos/10218306896530650/

Un discours sur La Provence qui n'est pas anti-fonctionnaire ;).

D'accord avec toi pour les intimidations. Après, il faut se dire que certains sont à cran et n'ont pas de quoi nourrir leurs familles donc ils peuvent ne pas comprendre qu'on ne les soutienne pas.

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On peut toujours discuter sur ce qui ne plait pas aux uns et aux autres dans ce mouvement, les uns mettant en avant la récupération par Mélenchon dont certaines revendications (comme un meilleur accueil pour les migrants) figurent sur des listes de doléances supposées émaner des GJ, les autres se plaignant d'entendre des appels à stopper l'invasion migratoire, il n'en reste pas moins que la plupart des GJ ont décidé de mettre de côté ces désaccords pour se réunir sur des exigences communes et c'est ça qui fait peur au gouvernement, ça qui peut le faire céder.

Depuis des années nos gouvernements successifs alimentent la division dans le pays, subventionnant des milliers d'associations communautaristes qui explosent toutes les tentatives de cohésion sociale. Je prends juste mon exemple: avant j'étais un homme blanc hétéro de plus de 50 ans (et je ne suis même pas sûr d'en avoir eu vraiment conscience). Maintenant je suis devenu un sexiste raciste homophobe et vieux nanti. Pourtant je n'ai rien changé. Tous les mots prononcés par les gens dans mon cas sont donc suspects et ils doivent se justifier de tout, ce qui donne le temps au gouvernement pour taxer sans avoir en face d'opposition cohérente.

Avec les GJ nous voyons des citoyens unis dans une colère légitime qui n'est plus dans le dialogue avec des professionnels de l'enfumage qui n'attendent que ça et les soi-disant représentants du mouvement sont systématiquement désavoués. Les GJ sont dans l'exigence, point. Et c'est pour ça qu'ils iront jusqu'au bout. C'est la France profonde qui surgit de ses campagnes oubliées et qui rappelle son existence.

 

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il y a une heure, Torque a dit :

Avec les GJ nous voyons des citoyens unis dans une colère légitime qui n'est plus dans le dialogue avec des professionnels de l'enfumage qui n'attendent que ça et les soi-disant représentants du mouvement sont systématiquement désavoués. Les GJ sont dans l'exigence, point. Et c'est pour ça qu'ils iront jusqu'au bout. C'est la France profonde qui surgit de ses campagnes oubliées et qui rappelle son existence.

Mais hélas, des casseurs "d'extrême droite", "d’extrême gauche" et de "banlieue" pourrissent le mouvement ...

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il y a 1 minute, Goëllette a dit :

Mais hélas, des casseurs "d'extrême droite", "d’extrême gauche" et de "banlieue" pourrissent le mouvement ...

Avec la bénédiction d'un gouvernement qui voit là l'occasion de discréditer tout le mouvement, ne soyons pas dupes.

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Cela faisait un bail que je n'ai pas écrit sur ce forum mais, en lisant le titre, j'ai eu  envie d'en parler avec vous.

D'abord, je comprends le mouvement, je ne suis pas GJ, mais je considère légitime cette colère populaire.Vous en parlez très bien, je ne reviens pas là dessus.

Pourtant, je suis aussi républicaine et les images de Paris que j'ai découvertes m'ont secouée et inquiétée..

Enfin, en discutant avec Pierre GJ, Paul GJ et Jacques GJ, je ne sais plus trop à quel saint me vouer tant les discours sont différents ! Certaines personnes sont aimables et super. D'autres agressives et avinées avec tout un éventail d'entre deux.

Le gouvernement ne réagit pas très vite, pour moi  ils sont largués. En même temps, ils n'ont pas d'interlocuteurs vraiment représentatifs des gens.Certains partis politiques tentent de tout récupérer. 

Bref, c'est le bordel.Il faudrait un vrai débat citoyen, comment faire.

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Face à la crise du mouvement des « gilets jaunes », les préfets sonnent l’alerte politique

Sous le sceau de l’anonymat, les représentants de l’Etat critiquent la déconnexion de l’exécutif

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Qu’ils soient le bras armé de l’Etat dans un territoire ou chargés d’une mission d’intérêt général spécifique, les préfets manifestent rarement leurs états d’âme. Aujourd’hui, plusieurs d’entre eux, devant la crise engendrée par le mouvement des « gilets jaunes », font part, sous le sceau de l’anonymat, d’une certaine appréhension. Appréhension d’autant plus vive que les autorités centrales leur donnent parfois l’impression de ne pas avoir pris la mesure du problème et de les laisser sans consigne précise.

« Ce qui se passe est le fruit d’années de fragmentation de la société française, juge l’un d’eux. Pour l’heure, la réponse de l’exécutif est à côté de la plaque. » « Je suis très inquiet car le pouvoir est dans une bulle technocratique, renchérit un autre. Ils sont coupés de la France des braves gens qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Ils n’ont aucun code et aucun capteur. Nous, les préfets, pourrions leur donner des éléments mais ils ne nous demandent rien. Quand ils viennent sur le terrain, c’est parés de leur arrogance parisienne. »

Or, dit-il en substance, le déphasage d’une partie de nos élites ne fait qu’alimenter la colère des personnes qui se mobilisent. Alors que la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, a été incendiée, samedi 1er décembre, plusieurs représentants de ce corps de hauts fonctionnaires parlent de situation « explosive et quasi insurrectionnelle », voire « pré-révolutionnaire ». Comme en 1789, lorsqu’une partie de la population s’est soulevée contre les impôts, confie un préfet : « Ce qui s’exprime le plus, c’est la haine du président de la République. »

...

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/03/face-a-la-crise-du-mouvement-des-gilets-jaunes-les-prefets-sonnent-l-alerte-politique_5391904_823448.html

Et c'est Le Monde qui le dit !

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[RussEurope-en-Exil] La crise politique et la responsabilité du gouvernement, par Jacques Sapir

Citation

...

On peut ainsi le constater : l’issue logique à la crise actuelle, des accords comme les « accords de Grenelle » sont désormais bloqués tant par l’existence de l’Euro que par notre appartenance à l’UE, qui nous impose de respecter des règles en matières d’ouverture des marchés (et c’est le problème dans l’énergie), ou dans le domaine de l’ouverture financière. C’est pourquoi, on peut considérer ce mouvement comme objectivement un mouvement anti-Euro et anti-UE en ce que les revendications qu’il met en avant et qui permettraient d’aboutir à un accord ou à un compromis, ne sont pas compatibles avec l’Euro et l’UE.

Un gouvernement au pied du mur

Que peut faire, dans ces conditions, le gouvernement ? On sait qu’Emmanuel Macron a demandé au Premier-ministre, M. Edouard Philippe, de recevoir tant les forces politiques que les Gilets Jaunes le lundi 3 et le mardi 4 décembre. Mais, on peut penser qu’il ne sortira rien de ces consultations. Les Gilets Jaunes ne sont pas prêts à faire des compromis sur leurs revendications, et le gouvernement semble sourd, de toute manière, tant à leurs revendications, qu’aux propositions émanant des partis. C’est d’ailleurs essentiellement parce que les marges de négociations du dit gouvernement sont actuellement des plus réduites, du fait de ses choix européens et européistes

...

https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-crise-politique-et-la-responsabilite-du-gouvernement-par-jacques-sapir/

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Les préfets donnant des "éléments de réponse" :blink: ?

Ils sortent de l'ENA eux aussi : ils sont tout autant déconnectés.

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Sur C News, en ce moment, il y a la diffusion de la Commission d'enquête au sujet des événements de samedi, avec les questions des députés et les réponses de Castaner et autres représentants du gouvernement. Très intéressant !

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