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Posté(e)

Dans quelle mesure sommes nous tenus de contraindre des parents à faire diagnostiquer leur enfant? 

Si les parents preferent rester dans l'ignorance, est ce leur droit? 

Posté(e)

Ben pour lui apporter les soins ou le suivi nécessaire selon le diagnostique. 

Posté(e)

Juste tu peux faire une IP si tu penses l'enfant en danger, défaut de soin ou défaut d'éducation ....

Après ce sont les services sociaux qui "gèrent"

Si tu penses danger imminent c'est signalement au juge pour enfant.

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Posté(e)

Non heureusement il n'y a pas de danger, juste des parents qui visiblement ne veulent pas voir un éventuel handicap . 

Certains membre de l'équipe serait pour l'ip pour défaut de soin, justement pour que ce soit la pmi qui prenne les choses en main et que des bilans, examens soient faits. 

Je trouve le procédé un peu excessif.... mais en meme temps je pense à l'enfant, auquel cela ferait peut etre du bien d'etre pris en charge .

Posté(e)

ET demander au médecin de PMI d'inscrire l'enfant dans la liste des eval mater, pas de stigmatisation , juste un rdv comme pour d'autres enfants...

Posté(e)

Nous n'avons plus de médecin pmi sur le secteur 😔

Posté(e)

Aucune visite médicale sur l'école depuis que j'y suis. 

Posté(e)

Quel médecin dois tu joindre en cas de suspicion de maltraitance?

Posté(e)

Aucune idée ( j'suis pas directrice) On appelerait la pmi. 

Posté(e)

Appelez la pmi, le suivi des  familles fragiles fait partie de leurs compétences.

Posté(e)

je me pose surtout la question si on doit faire du forcing et "obliger" une famille à voir ce qu'elle ne veut pas voir car je pense qu'accepter l'idée d'un handicap n'est pas aisé. Il n'y a pas de danger pour l'enfant à rester dans l'ignorance. 

si on ne fait rien , j'imagine que dans le pire des cas, l'écart entre cet enfant et les autres va s'agrandir, il peut perdre confiance, décrocher totalement, finir par déranger la classe dans quelques années, souffrir de la différence, peut etre de moqueries. Les parents finiront forcément par faire quelquechose. C'est juste dommage de perdre du temps.

et puis aussi bien c'est nous PE qui nous trompons et cet enfant n'a rien du tout et finira par rattraper les autres de lui meme. ( ca c'est que ses parents s'imaginent actuellement) 

En gros, ils sont optimistes et nous pessimistes.

Posté(e)

De quel diagnostique parles-tu?

J'ai eu la même réaction que toi vis-à-vis de parents qui ne faisaient pas faire de diagnostiques...

Et puis, je suis passée de l'autre côté du miroir. J'ai dû faire face au handicap (cela fait 3 ans, des suivis qui prennent énormément de temps et coûtent cher , mais toujours aucun diagnostique d'établi). Non pas que je ne voulais pas le reconnaître, mais j'ai du faire face à la difficulté de trouver un professionnel. Et là,  croyez-moi,  c'est le parcours du combattant, il faut trouver des noms, réussir à les avoir au téléphone, répéter son histoire, pour au mieux finir par s'entendre dire qu'il y aura peut-être une place dans 6 mois, un an. Les CMP et les CMPP ont des listes d'attente longues comme le bras et dans certaines régions ne prennent pas en charge les enfants si ils ont commencé un suivi en libéral. Ensuite, vient le problème non négligeable du coût car, hormis l'orthophoniste et l'orthoptie, rien n'est pris en charge, les pédopsychiatres le sont, mais ont souvent de gros dépassements d'honoraires et ils sont une denrée rare, la dernière fois que j'ai essayé, j'ai appelé la dizaine de mon coin et j'ai obtenue d'être mise sur liste d'attente chez un seul (le bilan a eu lieu 8 mois plus tard). Une séance de psychomotricité c'est 35 à 40 euros, 50 pour une séance chez un psycholgue. Un bilan psychométrique (test de QI +  personnalité), il faut compter 250 euros (parfois plus), 150 au bas mot pour un bilan psychomoteur, le déplacement d'un professionnel pour une équipe éducative est facturé aux parents. Il y a plus de 2 ans d'attente pour un bilan dans un CRA (Centre Régional Autisme) et encore, ils sont tellement surchargés que parfois, ils n'acceptent que les enfants pour lequel le diagnostic est tangent (donc que les professionnels non spécialisés n'ont pu établir avec certitude).

Ensuite lorsque vous avez passé tout ça et que vous avez un diagnostique (ou non, d'ailleurs, car cela n'est pas toujours possible ou évident), vous montez un dossier MDPH pour demander une AVS et une aide pour payer les suivis et là, tout recommence, un dossier lourd, violent, compliqué à monter pour réussir à obtenir quelque chose, un GEVASCO qui ne reflète pas les énormes difficultés rencontrées par l'enseignant avec l'enfant et relayées aux parents lors des multiples rencontres, mais au contraire sont plutôt optimistes, et donc refus d'AVS...

Bref, c'est la double peine pour les parents et franchement on ferait mieux de se battre pour avoir à nouveau un RASED, des psychologues scolaires car nous ne sommes pas médecins, ni professionnels de santé plutôt que de râler sur des parents qui refusent de faire un diagnostiquer leur enfant. Si il y a des problèmes, il faut d'abord que l'enfant soit vu par le psychologue ou le médecin scolaire et que ce dernier rencontre les parents pour les orienter.

Voilà, je déballe un peu tout ça, ça n'est contre personne, ici. Mais beaucoup d'enseignants ne sont pas au fait de ces difficultés et c'est normal, car à moins d'y être directement ou indirectement confronté, on ne peut par savoir. Après, cela ne veut pas dire que certains parents refusent le potentiel handicap de leur enfant, mais de manière générale, c'est compliqué de se battre pour une chose en laquelle on ne croit pas....

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