Pepettebond Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 Ne jamais oublier que pour l'enfant son seul soutien inconditionnel et "à vie" ce n'est pas nous, mais ce sont ses parents
Nao Posté(e) 20 novembre 2018 Posté(e) 20 novembre 2018 Tout à fait, mais n'oublions pas non plus que nous, enseignants, sommes des tiers neutres. Pas d'affect, théoriquement. Il est plus facile pour nous de proposer tous les moyens nécessaires que l'EN peut proposer que pour les parents d'accepter ces aides, parce que c'est accepter la très grande difficulté voire le handicap. La balle est alors dans le camp de la famille, qui, je suis d'accord, cheminera toute sa vie auprès de l'enfant.
nonau Posté(e) 20 novembre 2018 Posté(e) 20 novembre 2018 Personnellement je ne me prends plus la tête. La famille veut tant mieux et elle ne veut pas...Je continue à bosser avec cet enfant avec le niveau qu'il a et pas de redoublement. Il y a souvent un choc en CM2 quand, tout à coup, les parents réalisent que leur enfant n'a même pas le niveau pour aller en SEGPA. Et là c'est RDV sur RDV pour faire redoubler l'enfant...Sauf que c'est trop tard... Je ne prends plus de pincettes. Il fallait m'écouter avant. 1
Pimouss Posté(e) 21 novembre 2018 Posté(e) 21 novembre 2018 Le 16/11/2018 à 21:20, Pepettebond a dit : Bien sur que l'ip est de notre ressort, juste on n'écrit pas" défaut d'éducation" nous ne sommes pas juges, juste écrire des faits qui se déroulent dans le cadre de l'école .... Tu déformes mes propos 😉 Je n ai pas dit que l.ip n était pas de notre ressort.. J ai expliqué que l argument "défaut de soins" de la part d un enseignant est non recevable. Une ip pour non presentation aux EE après avoir décrit objectivement le comportement de l élève est beaucoup plus pertinent et sans jugements.. Si apres les EE les parents ne font rien ou prennent leur temps et bien à part reorganiser une EE il n y a rien à faire.. Il faut également accepter nos limites. Le responsable à vie de l enfant reste le parent même si au fond de nous on sait qu ailleurs cet enfant serait peut être plus heureux..
Sonia161 Posté(e) 6 décembre 2018 Posté(e) 6 décembre 2018 Bonjour. C’est dans l’intérêt des enfants et des parents qu’on procède à des diagnostics, dans quel cas y aurait-il des réticences du côté de ces derniers ? Je ne comprends pas pourquoi ils réagissent de la sorte. Cependant, si vous avez l’avis officiel d’un médecin, je pense que vous pouvez les contraindre à procéder avec le diagnostic. A+
maryl Posté(e) 6 décembre 2018 Posté(e) 6 décembre 2018 J'ai eu beaucoup de mal à accepter la différence de mes enfants. Pour la 1ère, le diagnostique posé par l'école était du grand n'importe quoi et s'il avaient eu le droit de "forcer" elle se serait retrouvée sous vitamine alors qu'elle est "simplement" EIP. Heureusement la psy scolaire les a remis à leur place. Il n'y a, avair aucun défaut de soin, elle a(vait) un médecin traitant et une psy. Pour mon fils, ça été plus compliqué (maladroit, pas propre...) moi même l'idée de l'autisme m'a effleurée. Il a vu un médecin qui nous a simplement dit qu'il n'était pas mûr physiquement, d'attendre et de l'accompagner. L'élémentaire se passait mal, refus d'écrire, incapable de tenir en place (sauf avec un livre, là il pouvait rester dans la même position pendant des heures). Le "diagnostic" d'hyperactivite est revenu sur le tapis. L'école n'a pas voulu l'écouter et prendre au sérieux ses appels au secours concernant le harcèlement qu'il subissait. Nous l'avons changé d'école. Pris dans l'enfer de la fille (anorexie, menace de suicide), nous avons zappé et nous l'avons laissé vivre. C'est très très dur pour des parents. Jusqu'à ce qu'une de ses maîtresses me dise qu'il était certainement Eip. La terre s'est ouverte sous mes pieds. Enfer bis repetita. J'ai culpabilisé et elle m'a réconfortée (autre école) Il a été testé et puis après le diagnostic confirmé ben et après on fait quoi ? Il a vu une psychomot qui a dit que son comportement venait de ses angoisses. Un psy. Je me faisais alpaguer par les maîtresses (faut faire quelque chose, on mais quoi ? Le corps médical n'a pas de solution, normal, il n'est pas malade). Toujours pas de défaut de soin. Par contre à me faire pressuriser c'est moi qui ait eu un défaut de soin et qui suit tombée gravement malade. On m'a dit de le mettre dans une école spécialisée (donc en internat).... heu non pas question. C'est le collège qui l'a sauvé (comme il a sauvé ma fille) en commençant par nous, lui dire que ce n'est pas lui mais l'école qui n'est pas adaptée, qu'ils ne savent pas faire mais qu'ils s'adapteraient. En 4ème il est enfin élève, a appris à gérer ses crises de nerf et d'angoisse. Bref ni les parents ni l'école ne sont habilités à faire des diagnostics. L'ecole ne peu juger d'un défaut de soin. Et il faut comprendre que pour les parents c'est extrêmement difficile.
Pepettebond Posté(e) 6 décembre 2018 Posté(e) 6 décembre 2018 à l’instant, éowin a dit : Certains parents ont du mal à admettre les difficultés de leur enfant ou les minimisent, parce que à travers le petit ils se sentent jugés, coupables ou ne veulent pas abandonner leurs rêves... cela se comprend mais au bout d’un moment comme dit plus haut il est trop tard!!!!! Quant a contraindre, je ne pense pas que nous en ayons le pouvoir! Ni le pouvoir, ni le droit, et heureusement. Notre force le dialogue, notre empathie et il n'est jamais trop tard, il y a le temps nécessaire... Cela agace, cela révolte parfois , mais l'enfant surtout s'il y a handicap a besoin de l'amour de ses parents avant d'avoir besoin de techniciens... C'est notre regard qui aide les parents à voir que leur enfant est beau, capable,t
azerty Posté(e) 6 décembre 2018 Auteur Posté(e) 6 décembre 2018 C'est bien parce que je n'ai pas la prétention de pouvoir diagnostiquer que je souhaiterais que les parents fassent les démarches. Je ne sens pas capable, autorisée, à forcer . Ma foi, si les parents ne veulent pas voir, savoir, tant que l'enfant n'est pas en souffrance, ce n'est pas mon probleme. Oui mais voilà, comment déterminer si un enfant souffre ou pas de l' "aveuglement" parental, de la non prise en charge "technique" de ses problemes? Il n'y a pas de souffrance physique, mais psychique. Mettre en oeuvre des choses c'est quand meme une preuve d'amour envers son enfant , c'est lui dire : "tout ce que tu n'arrives pas à faire, ce n'est pas de ta faute, on va tout mettre en oeuvre pour t'apporter l'aide dont tu as besoin; tu n'es pas seul " je trouve cela préférable à : " tu vas y arriver, allez essaie encore! " dans le cas qui me préoccupe c'est le rased qui veut "forcer" en faisant un signalement si les parents ne font pas les démarches pour qu'un diagnostique soit posé.
Pepettebond Posté(e) 6 décembre 2018 Posté(e) 6 décembre 2018 Il y a 1 heure, azerty a dit : dans le cas qui me préoccupe c'est le rased qui veut "forcer" en faisant un signalement si les parents ne font pas les démarches pour qu'un diagnostique soit posé. Si les maitres du rased se sentent de faire un signalement SEULS SOIT ils ont des outils de diagnostique que nous PE nous n'avons pas et ils font le signalement seuls SOIT Le cas et vraiment grave , ils font avec toi: tu as des faits à écrire et pas des ressentis...... SOIT ils te demandent de faire avec eux par bonne conscience , pour se couvrir au cas où mais ils veulent avec toi parce que "tu comprends tu connais mieux le gosse" , bref ... tu n'es pas plus sure que cela mais bon ....... et là ils font SEULS parce que un signalement on dit aux parents qui a écrit et on leur lit ce que tu as écrit donc il faut être droit dans ses bottes.
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