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Posté(e)

http://www.espe-paris.fr/article/journee-detude-faut-il-encore-enseigner-geographie-a-lecole

Date et lieu
Mercredi 9 janvier 2019
ESPE Paris - Site Molitor

Objectifs
Dans la continuité du dernier numéro de la revue l’Info Géo qui rassemblait plusieurs contributions autour de cette question en forme de paralipse : « Faut-il encore enseigner la géographie à l’école ? », nous proposons une journée d’études pendant laquelle nous réfléchirons aux rôles et place de l’enseignement de la géographie à l‘école. Il s’agira d’assurer un prolongement au renouvellement des regards et approches à propos de l’enseignement et de la didactique de la géographie. Plus précisément, nous proposons de confronter les points de vue, d’enclencher les débats, d’aborder les zones de frottement autour de la question qui organise cette journée.

Cette journée d’études est organisée par l’UMR 5600 EVS Université de Lyon et ENS Lyon, l’ESPE de l’académie de Paris et la HEP de Lausanne.

Programme
9h-9h30 
Accueil des participants autour d’un café

9h30-9h40
Mots d’accueil : Alexandra Baudinault (ESPE de Paris - EVS) et Sylvie Joublot-Ferré (ENS Lyon- HEP Lausanne – labo EVS)

9h40 – 10h 
Ouverture de la journée : Hervé Regnauld (Professeur Université Rennes 2 – UMR 6554. Rédacteur en chef de la revue L’Info géo))

Session 1 : Réponses croisées
Réponses croisées à la question autour de communications courtes de 10 minutes suivies de 10 minutes d’échanges entre les participants

  • 10h : Anne Glaudel (Université de Reims-ESPE de Reims)
  • 10h20 : Xavier Leroux (Equipe Discontinuités. Université d’Artois)
  • 10h40 : Muriel Monnard (Université de Genève)
  • 11h : Christophe Meunier (Université d’Orléans-ESPE Centre Val de Loire)
  • 11h20 : Philippe Charpentier (Université de Mayotte)
  • 11h40 : Alain Pache (HEP Lausanne)

 12h30-14h : Déjeuner

 Session 2 : Table-ronde autour de Michel Lussault animée par Louise Tourret
Participants :

  • Michel Lussault (Professeur ENS Lyon. Labo EVS UMR 5600. Directeur Ecole urbaine de Lyon) 
  • Philippe Hertig (Professeur HEP Lausanne, Labo LIREDD)
  • Séverine Vercelli-Geiger (IA.IPR Académie de Grenoble)
  • Florence Leroy-Warin (IEN Académie de Paris)
  • Dominique Chevalier(Maîtresse de conférence Université de Lyon-ESPE de Lyon)

14h 
Ouverture 

14h10-15h
Réponses à la question posée

15h-16h30
Échanges et débats

16h30-17h
Clôture de la journée par un grand témoin, Isabelle Lefort (Professeure Université de Lyon. Rédactrice en chef de la revue L’Info géo)

Posté(e)

Je rajouterai, peut-être par malice, faut-il encore enseigner l'histoire ou les sciences? En effet dans toutes les évaluations nationales ou internationales il n'y a pas de d'histoire/géo ou de sciences...Dans les évaluations 6ème il n' y a même pas de production d'écrit!! Dans les tests Pisa il n' y a pas de géométrie... La réussite scolaire étant désormais fixée par les résultats à ces tests, on est en droit (hélas) de se demander si ces matières ne vont pas devenir "les parents pauvres" de l'enseignement. Surtout que dans ce processus, vient maintenant se greffer, la volonté de payer les enseignants "au mérite" à l'aune des résultats à ces tests... Bienvenue dans le futur monde du bachotage!

 

 

Posté(e)

Bonjour, des transmissions vidéo sont prévues ?

Posté(e)
Il y a 2 heures, maiden a dit :

Bonjour, des transmissions vidéo sont prévues ?

Oui apparemment, la journée sera filmée et en ligne le site de l'ESPE Paris. Également, des compte-rendus de chaque intervention.

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)
Le 16/12/2018 à 08:44, xavleroux a dit :

14h10-15h
Réponses à la question posée

Parce que quelqu'un a fait semblant de croire qu'elle n'était pas purement rhétorique ?

Le 16/12/2018 à 12:51, nonau a dit :

Je rajouterai, peut-être par malice, faut-il encore enseigner l'histoire ou les sciences?

Ce sont aussi de bonnes questions, et malheureusement pas si malicieuses ou rhétoriques que ça, en fait...

Mais pour le coup, elles me semblent de nature un peu différente, ou du moins la question me semble appeler des réponses plus spécifiques lorsqu'on l'applique à la géographie. C'est probablement, avec les maths (ou du moins le calcul), la discipline dont les enjeux traditionnels ont été le plus profondément bousculés par les nouvelles technologies.  Est-il toujours essentiel de savoir "écrire la Terre" (le sens étymogique de |géographie|), ou même de savoir lire une carte, quand on a un GPS et une appli en appelant une en quelques fractions de seconde dans la poche ? De savoir résumer des statistiques géographiques en quelques tableaux à l'ère des Big Data ?

Personnellement, je ne suis pas loin de penser que la géographie est désormais à peu près obsolète — non pas évidemment qu'il faille cesser d'enseigner ce qu'on fait aujourd'hui en "cours de géographie" ; mais il serait peut-être temps d'appeler autrement cette discipline dont le contenu me semble aujourd'hui plutôt quelque part entre l'anthropologie et la sociologie pour ce qui concerne la géographie humaine, et du côté des géosciences pour la géographie physique...

 

Le 16/12/2018 à 08:44, xavleroux a dit :

10h20 : Xavier Leroux (Equipe Discontinuités. Université d’Artois)

 Au fait, c'est quoi, une discontinuité, pour un géographe ?  Une frontière nationale ?  A part ce genre de construction arbitraire, j'aurais plutôt imaginé la géographie résolument continuiste...

Posté(e)
Le 18/1/2019 à 12:24, Argon a dit :

Parce que quelqu'un a fait semblant de croire qu'elle n'était pas purement rhétorique ?

 

Disons que la question a été volontairement posée de manière provocatrice (et maladroite à mon sens) autour de cette "paralipse" pour faire réagir et envisager plutôt le "comment" et le "pourquoi' l'enseigner. L'idée de répondre "non" à la question "faut-il encore enseigner la discipline ?" permettait d'envisager autre chose que le repli de défense corporatiste en répondant "oui" immédiatement...mais l'idée d'enseigner un contenu spatial qui se nommerait autrement a été posée...cf ton point suivant....

Le 18/1/2019 à 12:24, Argon a dit :

Ce sont aussi de bonnes questions, et malheureusement pas si malicieuses ou rhétoriques que ça, en fait...

Mais pour le coup, elles me semblent de nature un peu différente, ou du moins la question me semble appeler des réponses plus spécifiques lorsqu'on l'applique à la géographie. C'est probablement, avec les maths (ou du moins le calcul), la discipline dont les enjeux traditionnels ont été le plus profondément bousculés par les nouvelles technologies.  Est-il toujours essentiel de savoir "écrire la Terre" (le sens étymogique de |géographie|), ou même de savoir lire une carte, quand on a un GPS et une appli en appelant une en quelques fractions de seconde dans la poche ? De savoir résumer des statistiques géographiques en quelques tableaux à l'ère des Big Data ?

Personnellement, je ne suis pas loin de penser que la géographie est désormais à peu près obsolète — non pas évidemment qu'il faille cesser d'enseigner ce qu'on fait aujourd'hui en "cours de géographie" ; mais il serait peut-être temps d'appeler autrement cette discipline dont le contenu me semble aujourd'hui plutôt quelque part entre l'anthropologie et la

...ça a été posé ça, l'idée d'appeler ça "intelligence spatiale" et non "géographie" par exemple...sur le fond, être "géographiquement moins savant" mais "spatialement plus intelligent" . Ca pose la question de la finalité de la discipline: moins accumuler de connaissances mais savoir se représenter, lire, agir (sur) son territoire...Je pense aussi qu'il y a à regarder du côté de la socio/anthropo/ethno/éco même...mais ces matières ne sont pas scolaires dans le primaire et pas encore tout à fait dans le secondaire...on reste dépendant de ce fort accolement à l'histoire...Après il y a la question des "éducations à" (citoyenneté, dév durable, santé) pour lesquelles la géographie a son mot à dire...

Le 18/1/2019 à 12:24, Argon a dit :

 Au fait, c'est quoi, une discontinuité, pour un géographe ?  Une frontière nationale ?  A part ce genre de construction arbitraire, j'aurais plutôt imaginé la géographie résolument continuiste...

 

Disons que l'espace est, par nature hétérogène, et que la discontinuité sert à repérer, à marquer un changement dans les attributs de l'espace. Une discontinuité peut ne pas correspondre à une frontière "officielle" (de type limite internationale comme "frontière d'état" ou régionale/départementale...), ça peut être très personnel (comme le ressenti de ne plus être du même quartier passé telle rue...). La rupture peut être brutale ou plus progressive (gradiant montrant la baisse/hausse du nombre de locuteurs d'une langue donnée au fur et à mesure de l'éloignement de la frontière). Une frontière d'état peut ne pas réellement montrer de discontinuité forte (si même langue, même paysage...). Un article, qui commence à dater un peu, sur le sujet: https://journals.openedition.org/echogeo/13057

 

 

Posté(e)
Le 20/01/2019 à 10:07, xavleroux a dit :

...ça a été posé ça, l'idée d'appeler ça "intelligence spatiale" et non "géographie" par exemple...

  Proprement suicidaire, à mon sens. Les profs n'en finiraient jamais avec les variations sur le thème coluchien de  « il voulait nous vendre de l'intelligence et il n'avait même pas un échantillon sur lui ! »

Le 20/01/2019 à 10:07, xavleroux a dit :

Je pense aussi qu'il y a à regarder du côté de la socio/anthropo/ethno/éco même...mais ces matières ne sont pas scolaires dans le primaire et pas encore tout à fait dans le secondaire...on reste dépendant de ce fort accolement à l'histoire...

 Il est clair que ça suppose un recul qu'on ne peut guère envisager avant le lycée. Au primaire, il ne serait sans doute pas déraisonnable d'en rester à la géographie, voire à l'histoire/géo...  Mais dans le secondaire, le découplement semble imaginable.

Le 20/01/2019 à 10:07, xavleroux a dit :

Une discontinuité peut ne pas correspondre à une frontière "officielle" (de type limite internationale comme "frontière d'état" ou régionale/départementale...), ça peut être très personnel (comme le ressenti de ne plus être du même quartier passé telle rue...). La rupture peut être brutale ou plus progressive (gradiant montrant la baisse/hausse du nombre de locuteurs d'une langue donnée au fur et à mesure de l'éloignement de la frontière).

 ben non. Dès lors qu'il y a un gradient, c'est continu, par définition. Et le genre de ressenti que tu évoques me semble  également assez progressif : faire trois pas au-delà de telle rue, en restant bien en vue de ses repères habituels, ça ne change pas grand chose — sauf frontière "politique" arbitraire, même liée à des territoires de bandes, etc.

Le 20/01/2019 à 10:07, xavleroux a dit :

 Une frontière d'état peut ne pas réellement montrer de discontinuité forte (si même langue, même paysage...).

Assurément. La possibilité de continuités géographiques, elle, n'est pas en cause !

Le 20/01/2019 à 10:07, xavleroux a dit :

Un article, qui commence à dater un peu, sur le sujet: https://journals.openedition.org/echogeo/13057

  Intéressant. Merci et bravo !

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