nonau Posté(e) 26 janvier 2019 Posté(e) 26 janvier 2019 4 chantiers ont été ouverts à la concertation (et non à la négociation...) sur l'année. 1/ Instances représentatives et organismes consultatifs : l'administration préconise d'une part le seul maintien des CAP disciplinaires donc la fin des CAP de promotions ou de mobilités, d'autre part la fin des CAP par catégories hiérarchiques (A, B, C) ce qui signerait la fin des CAP par corps! Les CHSCT sont clairement menacées également... 2/ Le développement du recours aux agents contractuels : augmenter la durée des contrats, créer des contrats de mission, organiser un recrutement des contractuels par concours! (la tâche du gouvernement sera facilitée pour abandonner, externaliser ou privatiser des missions de service public). 3/ Comment faire évoluer la rémunération des agents publics? ("comment développer la rémunération au mérite individuel ou collectif?") Remise en cause du principe de "carrière" (+ indemnitaire et - d'avancement d'échelon ou de grade). Le but est de redéployer la masse salariale ponctionnée sur l'indiciaire, au profit des outils indemnitaires d'une part et d'autre part d'assurer l'allongement des carrières. Il est sérieusement envisager dans un premier temps de ralentir significativement le temps de passage d'échelon...voir de le supprimer. 4/ Comment promouvoir et favoriser la mobilité et les transitions professionnelles dans le Fonction Publique? Objectif majeur du gouvernement avec en prime une suppression de 120 000 agents. Plan de départ volontaire en cas de suppression de postes ou de restructuration des services notamment.
nonau Posté(e) 29 janvier 2019 Auteur Posté(e) 29 janvier 2019 A noter que sur les 2 premiers chantiers le Sgen CFDT a voté pour et l'Unsa s'est abstenu...
jeanounette Posté(e) 30 janvier 2019 Posté(e) 30 janvier 2019 Vous avez vu ça ? : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/12122018Article636801966942543096.aspx?fbclid=IwAR1g_HE8R5Au9dxHgVdGiE4tTayIvd-NjCtosWdBP-f3GBOBg-ZOIFjlzeA Citation La confiance c'est la soumission Ainsi toute critique portée par un enseignant sur l'institution pourrait être légalement sanctionnée par une révocation. Ce que poursuit le ministre c'est la généralisation du devoir de réserve qui concerne aujourd'hui les seuls cadres du système éducatif ou des cas bien particuliers. Les violences tout comme la diffamation sont déjà punis par la loi. Le devoir de réserve peut être invoqué pour des enseignants qui feraient campagne contre l'institution (et non contre un responsable politique). Or la liberté de parole des enseignants est nécessaire à l'exercice du métier. Ils doivent éthiquement privilégier l'intérêt de l'élève avant celui de l'institution. Ils doivent pouvoir exercer librement un droit de critique sur le fonctionnement de l'institution. Celle-ci d'ailleurs le leur demande quand il s'agit des programmes par exemple.
nonau Posté(e) 30 janvier 2019 Auteur Posté(e) 30 janvier 2019 Oui ce sont les valeurs de la République...
ronin Posté(e) 30 janvier 2019 Posté(e) 30 janvier 2019 Heureusement qu'on a fait barrage à l'extrême-droite hein ! 1
nonau Posté(e) 30 mars 2019 Auteur Posté(e) 30 mars 2019 Eh bien voilà la nouvelle loi sur la Fonction Publique va passer dans l'indifférence générale et personne ne s'en émeut! Augmentation du temps de travail, suppression des grilles d'avancement, new management, fin du contrôle syndical, des CHSCT...C'est mieux de se battre uniquement contre la "loi Blanquer"...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant