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Contre l'école du socle : actions et information


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Posté(e)
il y a 33 minutes, nonau a dit :

La pratique réflexive (autant dans le travail que dans l'évolution de ce travail) fait énormément défaut au sein de notre institution et chez la majorité des enseignants. Il y a ceux qui savent mais qui sont résignés, ceux ne savent pas et qui se fichent complètement des orientations prises (sans doute que ce métier n'est qu'alimentaire pour eux?) et ceux qui accompagnent et qui croient en ces réformes. Et puis il y a ceux qui savent, qui analysent, qui s'intéressent, qui communiquent et qui luttent. Ceux là ne représentent plus qu'une part infime partie de la profession.

 

 

Pour moi ce métier était alimentaire, cela dit il l'est toujours, mais j'ai conscience de travailler pour des enfants, pas pour rien. Alors, dans la mesure de mes tous petits moyens d'instit de rien du tout, je me bouge. J'ai des collègues, enseignants par vocation, qui se fichent bien de savoir ce que notre institution est en train de devenir. 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Nao a dit :

Pour moi ce métier était alimentaire, cela dit il l'est toujours, mais j'ai conscience de travailler pour des enfants, pas pour rien. Alors, dans la mesure de mes tous petits moyens d'instit de rien du tout, je me bouge. J'ai des collègues, enseignants par vocation, qui se fichent bien de savoir ce que notre institution est en train de devenir. 

Quand on a soit disant "la vocation" on ne se fiche pas du devenir de l'institution et de son rôle au sein de la société! On a choisi cette fonction pour aussi nourrir sa famille c'est sûr, quand je dis "alimentaire" je parle de collègues dont les motivations ne sont plus liées à cette fonction...Les 70% qui ne seront pas boostés? Qui ne passeront pas à la HC?

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Posté(e)
Il y a 3 heures, nonau a dit :

Quand on a soit disant "la vocation" on ne se fiche pas du devenir de l'institution et de son rôle au sein de la société! On a choisi cette fonction pour aussi nourrir sa famille c'est sûr, quand je dis "alimentaire" je parle de collègues dont les motivations ne sont plus liées à cette fonction...Les 70% qui ne seront pas boostés? Qui ne passeront pas à la HC?

Je n'en suis plus si loin de ça.... Surtout après mon résultat d'entretien de carrière. Voir passer devant moi tout un tas de collègues qui avaient des notes très basses pendant que je passais au grand choix, et me faire recaler maintenant, ça démotive un chouilla. Je comprends que, peut être, beaucoup avaient personnellement intérêt à ce que les notes disparaissent. Maintenant que les écoles du socle arrivent, et que la HC voire CE est atteinte, pourquoi se plaindre ?

 

Posté(e)

Les stylos de l'académie de Rennes ont publié une lettre ouverte aux parents.

Je l'ai distribuée aux membres de l'amicale avant le conseil d'école qui vont tracter sur le trottoir :smile:

J'ai également transmis à l'amicale de l'école de mes enfants.

Rassemblements prévus le dimanche 17 mars.

 

ecole-du-socle-3-1-(2) lettre ouverte.pdf

Posté(e)

Il ne faut pas une réécriture comme le souhaite l'unsa ou le sgen, mais une annulation!

Imaginez des établissements européens (ce qui ne me gène aucunement en soi) ou des établissements qui, pour des raisons "d'expérimentations" ("après- midi sportives comme c'est évoqué en ce moment) pourront déroger à la règlementation du code de l'éducation qui encadre notamment nos ORS, les rythmes (hebdo, annuels..), la médecine de prévention, le recrutement...Surtout qu'ils cherchent à rassurer tout le monde en affirmant que ce serait sur le mode de la volonté des équipes...Sauf que...ce mode optionnel deviendrait obligatoire à partir de 2022 ( me semble t-il à confirmer). Qui déciderait pour nous? Les communes? Les agglo? Les métropoles? Les Rectorats?

C'est à l'opposé des idées républicaines! C'est la territorialisation voir même la privatisation, car ces établissements "expérimentaux" pourront être financés en parti donc contrôler par des entreprises (plutôt multinationales donc...), ça tombe bien dans ce contexte de déficit.

Par contre pour les quelques collègues aux dents longues plus attachés à leurs carrières qu'à l'avenir de la Nation, ce sera du pain béni!

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Posté(e)

A noter que l'AGEEM semble avoir pris position contre cette loi.

Pas eu le temps de lire le communique mais le titre est le suivant : "Les EPSF et le danger de voir disparaître l'école maternelle"

 

Posté(e)
il y a 12 minutes, jeanounette a dit :

A noter que l'AGEEM semble avoir pris position contre cette loi.

Pas eu le temps de lire le communique mais le titre est le suivant : "Les EPSF et le danger de voir disparaître l'école maternelle"

 

FO aussi a sorti un article sur la menace concernant l'école maternelle.

Loi Ecole de la confiance

Un amendement qui programme la disparition de l’école maternelle de la République

Le ministre avait promis des rebondissements lors de l’examen du projet de loi Blanquer « Ecole de la confiance », qui a été adopté en première lecture l’Assemblée nationale le 15 février. On peut effectivement reconnaître que les rebondissements sont bien organisés puisqu’après l’amendement sur la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux en lieu et place des écoles primaire et des collèges, c’est au tour de l’école maternelle publique d’être dans le viseur de ce gouvernement réactionnaire.

Un amendement qui autorise la scolarisation jusqu’à 6 ans dans un « jardin d’enfant »

L’amendement à l’article 4 adopté le 30 janvier crée un article 4 bis. Ce nouvel article stipule :
« Par dérogation à l’article L. 131‐2 du code de l’éducation, l’instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019‐2020 et 2020‐2021, être donnée aux enfants âgés de trois à six ans dans un établissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans dit « « jardin d’enfants. »

L’organisation de la disparition de l’école maternelle de la République remplacée par des structures privées ou municipales

La FNEC FP‐FO rappelle le rôle irremplaçable de l’école maternelle publique qui occupe une place déterminante dans l’architecture de l’École de la République et le droit à l’instruction.

C’est l’existence de l’école maternelle publique qui est à la base de la scolarisation des plus larges couches sociales dans ce pays depuis des dizaines d’années.
Ce sont les programmes scolaires et pré‐scolaires dispensés à l’école maternelle qui ont permis l’accession des enfants du peuple aux études supérieures.
C’est pour ces raisons, que depuis la création de l’école publique, ce sont des enseignants du 1er degré, fonctionnaires d’Etat qui sont affectés dans les écoles maternelles.

Avec le dépôt de cet amendement, ce qui est visé c’est l’organisation de la mise à mort de l’école maternelle de la République et l’éviction des Professeurs des Ecoles fonctionnaires d’Etat de l’école maternelle. Bien évidemment derrière cette mesure se profile la suppression de milliers de postes de professeurs des écoles.

Cette offensive a été préparée avec la modification du statut des ATSEM qui introduit le fait qu’elles « peuvent participer à la mise en œuvre des activités pédagogiques ». Elle est confirmée par les annonces par les DASEN de fermetures massives de classes et de fusions d’écoles maternelles avec l’élémentaire dans le cadre de la carte scolaire 2019.

Il s’agit ni plus ni moins au détour d’un amendement que de transférer les missions relevant de l’école maternelle publique à des jardins d‘enfants municipaux, intercommunaux ou gérés par des associations privées, pouvant être de plus confessionnelles.

Ainsi, avec sa loi « Ecole de la confiance » le ministre veut en finir avec l’école publique en commençant par l’école maternelle.

Un élargissement considérable du financement des écoles privées

Le gouvernement veut voter la scolarisation obligatoire des enfants dès l’âge de 3 ans. A l’évidence ce n’est pas de la scolarisation de ces enfants qu’il s’agit car plus de 96 % des enfants de 3 ans fréquentent l’école maternelle à l’heure actuelle.
Il faut donc chercher ailleurs. En fait à travers cette obligation le gouvernement étend l’application de la loi Debré de 1959 à toutes les structures privées, à commencer par les écoles maternelles confessionnelles. Bien évidemment c’est aussi une incitation en direction de toutes sortes d’associations privées pour qu’elles se portent sur le créneau de la scolarisation des enfants de maternelle. C’est aussi un cadeau fait aux actuels jardins d’enfants relevant déjà de structures privées. Ainsi en application de la loi Debré ce sont les communes qui se verraient imposer de participer aux frais des jardins d’enfants privés et des écoles privées pour les enfants de 3 à 6 ans. Ce sont à nouveau plusieurs millions d’euros publics qui vont être déversés dans les caisses de l’école privée, à grande majorité confessionnelle catholique.

Abandon du projet de loi « Ecole de la confiance » !

Alors que les mobilisations se multiplient notamment en défense des services publics, et que la colère populaire s’amplifie contre les politiques menées par ce gouvernement, le ministre Blanquer et son gouvernement seraient bien inspirés de prendre en compte cette situation en retirant ce projet de loi.

Posté(e)

On trouve un courrier à envoyer à nos députés /sénateurs à cette adresse :

http://13.snuipp.fr/spip.php?article3254

En connaissez-vous d'autres ?

Merci. :)

Posté(e)
Le 02/03/2019 à 12:29, André Jorge a dit :

Il faudrait une affiche claire sur ce qui est programmé. Quelqu'un a ça ?

Tu cherches une affiche claire juste contre l'école du socle?

Posté(e)

Dans le 01 l'AG de grévistes a voté la grève reconductible dès lundi 25 mars et à rejoindre les GJ samedi.

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