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Rappel de la règle pour celles et ceusses qui ne la connaissent pas encore : écrivez un texte inspiré de l'image ci-dessous, envoyez-le moi en MP et lundi prochain dans la soirée, je posterai tous les textes. Charge à vous ensuite de reconnaître les auteur(e)s.

C'est parti !

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:yahoo:

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Alooooooooors...??? On en est oùùùùùù..???

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Publication demain.

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Y en a beaucoup ?

Posté(e)

2 !

Posté(e)
à l’instant, Ljubljana a dit :

2 !

Boudiouuuuuuuu, ça avance à une vitesse ! :D

Posté(e)

Ca a doublé en une journée :lol: .

Posté(e)

Faut que je me lance ! 

Posté(e)

Pour cause de taf dans le Loinloinstan et de retour tardif dans mes pénates, je ne suis pas sûr de me connecter demain soir afin de publier les textes de ce post.

Voici donc les productions littéraires, qui sont au nombre (ou plutôt : au chiffre) de quatre.

Elles sont publiées par ordre chronologique d'arrivée et les participants sont cités par ordre alphabétique : flops, Joelafrite, Sev02 et Torque.

Numéro 1 :

C'était un très beau pays, avec de l'eau et du sable, des arbres et de l'herbe, des plaines et des collines, des endroits pour courir et des endroits pour se cacher et tout plein de petits êtres charmants qui jouaient toute la journée et dormaient toute la nuit. Dans ce beau pays vivaient de petits troupeaux de cadenas brillants, avec leurs petites clés et de ravissantes petites chaînes parce que si tu n'as pas de chaîne, tu n'as pas besoin de cadenas et donc pour un petit cadenas c'est mieux quand on a tout ça. Et toute la journée les petits cadenas jouaient à se cacher et à se trouver, à emmêler leurs chaînes et à se voler les clés mais c'était très drôle. Et le soir quand ils étaient bien  fatigués et que le soleil était reparti chez sa maman, les petits cadenas se grattouillaient gentiment la rouille accumulée dans la journée avant de prendre un repos bien mérité.

Les meilleurs amis des petits cadenas étaient les petits potelets qui eux aussi vivaient en petit troupeau parce que bon, c'était quand même bien pratique comme organisation et c'est quand même mieux que de rester tout seul dans son coin à regarder la télé en mangeant des trucs qui font grossir, et les petits potelets avaient inventé le bowling et ils se lançaient des noix de coco pour se faire tomber et c'était très amusant. Mais ils étaient aussi très importants pour les petits cadenas car comme ils étaient plus grands, ils pouvaient voir de loin si un danger arrivait et alors ils prévenaient les petits cadenas et tout le monde allait vite vite se cacher et le danger repartait bredouille et c'était bien pratique, sauf pour le danger bien sûr.

Tout allait donc vraiment très très bien dans ce beau pays avec de l'eau et du sable, des arbres et de l'herbe, des plaines et des collines et des endroits pour courir et des endroits pour se cacher et il n'y avait ni béton ni pavés, ni grisailles ni murs.

Et puis un jour, vinrent les hommes..................................................

 

Numéro 2 :

Après un énième échec sentimental, Jean-Pierre Trimbouille s'était vu contraint d'explorer d'autres formes de sexualité.

Las, refusé par les mammifères, ignoré par les ovipares, adieu veau, vache, cochon, couvée ! Il se tourna vers l'objectophilie.

Pauvre Jean-Pierre ! La fourche lui mit un râteau, la tondeuse refusa de lui rouler une pelle, la boîte à lettres lui opposa une fin de non-recevoir, la girouette lui mit un vent et les ballerines refusèrent de prendre leur pied …

Il finit par se déguiser en potelet urbain et, enchaînant sa promise, parvint à lui arracher un baiser renversant !

 

Numéro 3 :

Sergio l'avait rencontrée à son cours de tango, il l'avait fait rire, l'avait mise à moitié dans son lit, avait fini la nuit sur le canapé car elle avait pris toute la place dans le lit et même la couverture. Mais, il en était fou, fou d'amour et fou de jalousie. Malgré cette nuit torride, elle était avec un Autre. Il la voulait elle, elle voulait les deux, ils avait trouvé un compromis, ils restaient ensemble avec l'Autre. 1,2,3,4,1,2,3,4 La musique avait repris. Sergio fulminait, elle dansait avec l'Autre. Dans un accès de rage, il les enchaîna. Il serait le héros qui sauve sa Belle, réalisant trop tard que son costume sans poche ne lui permettait pas d'avoir la clé et que sa si jolie cravate n'était en réalité que l'autre extrémité de la chaîne.

Moralité de l'Histoire : Le plus terrible dans une relation, c'est quand l'un des trois est jaloux et assez crétin pour perdre les clés des menottes.

 

Numéro 4 :

C'était une belle journée. Joey et Julia avait opté pour une balade en balade. Ils se décidèrent pour un petit bateau sans permis. Un petit bateau certes, mais qui leur permettrait de s'allonger sur le pont et de bronzer au soleil. Joey se voyait déjà avec un gros poisson au bout de sa ligne. Monsieur Paquebot, le loueur de bateau leur expliqua avec patience et bienveillance tous les petits leviers, boutons et voyants de leur joujou du jour. Monsieur Paquebot avait beau être remarquablement patient et pédagogue, la belle Julia était distraite et cherchait ses lunettes de soleil dans sons sac. Peut-être aurait dû-t-elle écouter un tout petit peu plus en voyant que son musclé de Joey était déjà en train d'accrocher toutes sortes de leurres colorés au bout de ses cannes. Peut-être que Joey aurait pu être un tout petit peu plus attentif aux conseils de Monsieur Paquebot, et notamment à la consigne numéro 1. Quoiqu'il en soit, nos deux amoureux, pressés de profiter de leur journée chargèrent bouées, cannes à pêche, serviettes et crème solaire. Plus amoureux que jamais c'est ensemble qu'ils s'installèrent au poste de pilotage et décidèrent de leur route. 

Ce fut d'abord un petit grincement qu'entendit Monsieur Paquebot à l'intérieur de son petit chalet marin. Mais il n'y prêta guère attention. Le bruit suivant, par contre attira toute son attention. Un grondement de moteur, un grondement exagéré. Il sortit en courant, sachant déjà qu'aucun des deux guignols qui lui avaient loué le bateau n'avait appliqué la consigne numéro 1. Il ne decouvrit d'abord que les bites tordues et arrachées sur le ponton,la chaîne cassée qui pendait dans l'eau lamentablement. Puis il tourna la tête et vit les deux guignols qui agitaient les bras de façon désordonnée, ils devaient crier mais il ne  voulait pas les entendre. L'arrière de son beau petit bateau était arraché. Et l'embarcation prenait déjà une inclinaison suspecte. L'eau s'engouffrait à une vitesse folle. Les deux zozos avaient déjà de l'eau jusqu'à la poitrine. Il leur lança une bouée à regret. 

Monsieur Paquebot, las de ce genre de mésaventures se décida à peindre en grosses lettres sur sa façade la consigne numéro 1. Le petit chalet bleu et blanc fut donc affublé d' un "consigne n°1: détacher les amarres", bien moins vendeur mais qui avait le mérite d'éloigner les marins du dimanche. 

 

A vos méninges et bonne lecture.

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