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Posté(e)
Il y a 4 heures, nonau a dit :

Ensuite je pense qu'il est indispensable d'en informer les autres parents de la classe... Ce genre d'enfant violent serait dans la classe de mes enfants je demanderai immédiatement un entretien avec le collègue et le directeur.

Les représentants des parents d'élèves doivent être tenus au courant.

Pour quoi faire ? 

Posté(e)
il y a 31 minutes, cath056 a dit :

Pour quoi faire ? 

Transférer un éleve violent de classe en classe, d'école en école ne sert à rien pour lavoir vécu. Les élèves de ma classe étaient devenus craintifs et venaient pour certains avec la boule au ventre. L'Institution est en dessous de tout pour gérer les élèves "différents", ce  n'est pas aux autres enfants d'en pâtir ! Ces élèves là font les beaux jours des écoles privées ! Je n'en voudrais pas  à l'enfant mais à l'institution si qqchose devait arriver à un de mes enfants...Voilà juste pour leur dire que je reste très vigilant et qu'au premier écart je demanderais des comptes...

Posté(e)

D’accord avec Nonau nous n’avons pas à souffrir, à subir la défaillance  du système, les limites du tout inclusif.... On s’entraide entre collègue mais à quels prix. Il faut tirer  la sonnette d’alarme car la seule réponse de notre ien c’est : arrêtez-vous. 

Dans le second degré (désolé pour ceux qui trouvent que je fais trop de comparaison mais étant en cm2 je suis dans le cycle 3 avec les sixièmes) un élève les embête c’est exclusion du cours, CPE....

Nous on bricole c’est inadmissible . Je proposerais la création d’un nouveau métier dans les écoles tels les surveillants au collège .

  • J'adhère 1
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Bonsoir! 

Oh làlà... je suis peinée de voir que vous n'avez pas la chance de profiter des services d'un technicien spécialisé de l'autre côté de la l'Atlantique.

Au Québec (je ne sais pas pour le reste du Canada), on retrouve de 1 à 2 techniciens spécialisés par école publique standard. Ces personnes formidables partagent leur temps de travail dans les classes où il y a des besoins particuliers en plus d'être "sur appel" lors de crises plus intenses ou violentes.

C'est un service qui est apparu lors de l'intégration des élèves à besoins particuliers dans les classes et de l'augmentation des départs pour arrêt maladie. Il faut faire la demande selon les élèves et dans certains cas d'élève TSA ou à trouble de comportement diagnostiqué, quelques heures par semaine peuvent être accordées. Il faut bien sûr que la direction de l'école soit ouverte à ce service et que les cas d'élèves soient bien présentés, mais c'est de plus en plus commun ici depuis quelques années.

Par exemple, la raison pour laquelle j'ai fait un remplacement dans cette classe difficile l'an passé est justement que l'enseignante n'a pas reçu d'aide avant de tomber en maladie complètement épuisée au milieu de l'année. Lorsque la nouvelle direction a vu que c'était les mêmes comportements violents avec moi et que je ne pensais pas rester, de l'aide a été octroyée. 

Un autre moyen a été accordé cette année dans mon ancienne école et dans quelques unes de la région. Engager un enseignant supplémentaire à contrat à temps complet ou temps partiel pour effectuer certains allègements de tâche, procurer du soutient pédagogique et aider pour les comportements dans les classes. Cette personne effectue un peu les mêmes tâches qu'un technicien et coute plus cher, mais elle peut avoir la responsabilité d'un petit groupe d'élève, ce qui est très aidant. 

Peut-être parler de ces moyens aux directions, aux parents ou aux organisations scolaires? Ce n'est pas parfais, mais c'est un investissement qui au final coute moins cher, car moins de départ en maladie. Ce serait possible cette ouverture vous croyez? 

Posté(e)
Il y a 3 heures, Prof Alternatif a dit :

Bonsoir! 

Oh làlà... je suis peinée de voir que vous n'avez pas la chance de profiter des services d'un technicien spécialisé de l'autre côté de la l'Atlantique.

Au Québec (je ne sais pas pour le reste du Canada), on retrouve de 1 à 2 techniciens spécialisés par école publique standard. Ces personnes formidables partagent leur temps de travail dans les classes où il y a des besoins particuliers en plus d'être "sur appel" lors de crises plus intenses ou violentes.

C'est un service qui est apparu lors de l'intégration des élèves à besoins particuliers dans les classes et de l'augmentation des départs pour arrêt maladie. Il faut faire la demande selon les élèves et dans certains cas d'élève TSA ou à trouble de comportement diagnostiqué, quelques heures par semaine peuvent être accordées. Il faut bien sûr que la direction de l'école soit ouverte à ce service et que les cas d'élèves soient bien présentés, mais c'est de plus en plus commun ici depuis quelques années.

Par exemple, la raison pour laquelle j'ai fait un remplacement dans cette classe difficile l'an passé est justement que l'enseignante n'a pas reçu d'aide avant de tomber en maladie complètement épuisée au milieu de l'année. Lorsque la nouvelle direction a vu que c'était les mêmes comportements violents avec moi et que je ne pensais pas rester, de l'aide a été octroyée. 

Un autre moyen a été accordé cette année dans mon ancienne école et dans quelques unes de la région. Engager un enseignant supplémentaire à contrat à temps complet ou temps partiel pour effectuer certains allègements de tâche, procurer du soutient pédagogique et aider pour les comportements dans les classes. Cette personne effectue un peu les mêmes tâches qu'un technicien et coute plus cher, mais elle peut avoir la responsabilité d'un petit groupe d'élève, ce qui est très aidant. 

Peut-être parler de ces moyens aux directions, aux parents ou aux organisations scolaires? Ce n'est pas parfais, mais c'est un investissement qui au final coute moins cher, car moins de départ en maladie. Ce serait possible cette ouverture vous croyez? 

Ça fait longtemps que le Québec est plus"humain" que la France (et le système scolaire est propre au Québec, je crois me souvenir que chaque province est autonome sur l'éducation). J'ai connu le système québécois en tant qu'élève il y a 33 ans ( déjà 😳 ) . La bienveillance était déjà le maître mot mais il n'était pas crié haut et fort comme en France mais c'était l'état d'esprit. Ce qui n'empêchait pas fermeté et exigence. Chaque élève était mis en-avant dès que possible.  

Souvenirs ... et témoignage d'il y a 30 ans...

J'étais inscrite en 1ère année de secondaire bien que n'ayant pas l'âge (ils ont 6 ans de primaire) mais pour respecter le fait qu'en France je devais rentrer au collège. 1er point d'attention et de preuve de la prise en compte des cas particuliers. 

J'ai raté  la rentrée (problème de visa) mais j'ai assisté à la réunion nous expliquant que nous étions les futurs citoyens.  Qu'ils avaient confiance en nous et nous aider dans ce sens. C'est très valorisant. (J'ai gardé ça, lors de ma dernière inspection, l'IEN connaissait le Canada et a remarqué les similitudes) 

Chaque niveau a un directeur ce qui lui permet de connaitre tous les élèves.  Un jour la directrice de deuxième année a déboulé dans la classe et a demandé "qui est xxx (moi) ?" En bonne petite française je me suis demandée ce que j'avais fait comme bêtise..  Elle a ri et m'a dit "on a le même prénom !". J'ai halluciné. 

Les délégués ne sont pas élus par les classes (forcément puisqu'il n'y a pas de classe mais des groupes qui n'ont pas le même emploi du temps, les élèves sont brassés en permanence). Ils sont désignés par la direction. Plusieurs délégués par niveau... dont moi parce qu'on était choisi pour ce qu'on pouvait apporter et être étrangère était considéré comme un atout. Je pouvais apporter un peu de ma culture. 

Les cours étaient plus funs qu'en France mais sérieux. L'humour était très utilisé (sauf exception  évidemment)  donc dans l'ensemble l'ambiance était bonne et studieuse . (Ça aussi j'ai gardé). Et le tutoiement n'empêchait pas le respect. 

Ma grosse difficulté était l'anglais car je n'en ai jamais fait. Le jour où j'ai commencé il y avait un contrôle sur l'heure. Forcément je me suis trouvée mal. Je ne me souviens pas de ma réaction exacte mais la prof m'a fait venir. On a parlé et elle a appris que je n'avais jamais fait d'anglais. A l'époque il n'y avait pas de LVE au primaire et s'il y avait du en avoir j'aurais fait de l'allemand. On a passé l'heure à discuter et elle a tenu compte de la situation toute l'année y compris dans la notation. Si j'étais restée au Québec j'aurai du refaire la 1ère année en Anglais mais aurait pu passer en S2 pour le reste.

Lorsque j'ai reçu des insultes car française avec carrément une manifestation pour que je rentre chez moi (en France donc), l'affaire a été réglée de suite sans que je n'ai rien demandé. Mes parents n'en ont rien su.

Beaucoup d'activités extrascolaires sont organisées (sortie, concours d'écriture, graines de génie, bal, Saint Valentin, relaxation...). Pour la Saint Valentin la signification n'est pas tout à fait la même qu'en France. Elle concerne tous les gens qu'on aime bien. On pouvait même recevoir et envoyer des cartes au profs et personnels de direction. 

L'objectif était de faire des têtes bien faites plutôt que bien pleines.

Par contre, tout écart était sanctionné. J'ai été collée la première semaine parce que j'étais arrivée en retard (je découvrais le métro ..). Pour la colle, on savais l'heure de convocation et c'est tout. Je suis allée dans la salle de colle (un peu perdue). Ne sachant pas trop quoi faire, j'ai sorti mes affaires pour travailler. Au bout de 5 minutes le surveillant m'a dit que je pouvais partir... J'avais visiblement été collée pour le principe mais la situation et mon comportement ont été pris en compte. Tu fais une erreur, tu paies mais pas plus que nécessaire.

Les sanctions collectives n'existent pas.

Il faut 60% soit 12/20 pour réussir une matière (le système est un peu semblable à celui des UV à la fac avec des compensations). On peut (de mémoire) doubler deux matières maximum. Je ne saurais plus l'expliquer tellement c'était compliqué. 

Le retour en France et la découverte du collège a été bien compliqué.

Bon j'ai dévié mais tu vois @Prof Alternatif, il y a longtemps que les deux systèmes n'ont rien à voir et que le Québec a toujours mis l'humain en premier.

Posté(e)

Dans notre école, pour les élèves difficiles, nous mettons en place un planning pour les mettre dans une autre classe.

EDITE

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)
Le 29/05/2019 à 03:54, Prof Alternatif a dit :

Bonsoir! 

Oh làlà... je suis peinée de voir que vous n'avez pas la chance de profiter des services d'un technicien spécialisé de l'autre côté de la l'Atlantique.

Au Québec (je ne sais pas pour le reste du Canada), on retrouve de 1 à 2 techniciens spécialisés par école publique standard. Ces personnes formidables partagent leur temps de travail dans les classes où il y a des besoins particuliers en plus d'être "sur appel" lors de crises plus intenses ou violentes.

C'est un service qui est apparu lors de l'intégration des élèves à besoins particuliers dans les classes et de l'augmentation des départs pour arrêt maladie. Il faut faire la demande selon les élèves et dans certains cas d'élève TSA ou à trouble de comportement diagnostiqué, quelques heures par semaine peuvent être accordées. Il faut bien sûr que la direction de l'école soit ouverte à ce service et que les cas d'élèves soient bien présentés, mais c'est de plus en plus commun ici depuis quelques années.

Par exemple, la raison pour laquelle j'ai fait un remplacement dans cette classe difficile l'an passé est justement que l'enseignante n'a pas reçu d'aide avant de tomber en maladie complètement épuisée au milieu de l'année. Lorsque la nouvelle direction a vu que c'était les mêmes comportements violents avec moi et que je ne pensais pas rester, de l'aide a été octroyée. 

Un autre moyen a été accordé cette année dans mon ancienne école et dans quelques unes de la région. Engager un enseignant supplémentaire à contrat à temps complet ou temps partiel pour effectuer certains allègements de tâche, procurer du soutient pédagogique et aider pour les comportements dans les classes. Cette personne effectue un peu les mêmes tâches qu'un technicien et coute plus cher, mais elle peut avoir la responsabilité d'un petit groupe d'élève, ce qui est très aidant. 

Peut-être parler de ces moyens aux directions, aux parents ou aux organisations scolaires? Ce n'est pas parfais, mais c'est un investissement qui au final coute moins cher, car moins de départ en maladie. Ce serait possible cette ouverture vous croyez? 

Pas de service d'un "technicien spécialisé"  à proprement parler, non, mais en réalité, nous avons des personnes ressources pour les élèves à profil particulier : la différence c'est qu'elles n'ont rien de techniciennes spécialisées dans le sens de la formation, sauf exceptions. Ce sont des personnes mal payées pour une mission des plus complexes (clairement elles ne peuvent pas en vivre), à savoir gérer les élèves les plus en difficulté dans nos classes -et récréations, avec parfois des contrats pas reconductibles (et elles sont congédiées avec un préavis ridicule). Mission bien complexe donc, puisqu'elles n'ont pas de reconnaissance en terme de salaire, en terme de relationnel avec l'enfant concerné, elles n'ont qu'une marge restreinte de prise d'initiatives. Comme elles ne sont pas formées et que les situations sont de plus en plus difficiles humainement, elles craquent parfois, donc se retrouvent en arrêt et les élèves à nouveau sans garde-fou. Ou c'est les enseignants qui appréhendent leur présence même, car elles peuvent même représenter une difficulté supplémentaire à gérer... On les appelait AVS jusqu'à présent, les Auxiliaires de Vie Scolaire, désormais ce sont les AVSH : auxiliaires de vie scolaire handicap.
.

 

Posté(e)

Ce que vous semblez appeler le technicien particulier n'est ce que pas les AVS chez nous ?

Posté(e)
Il y a 21 heures, barbotinne a dit :

Ce que vous semblez appeler le technicien particulier n'est ce que pas les AVS chez nous ?

Un "technicien"? Une personne sans formation avec un salaire de 600 euros par mois? J'appelle ça une "bonne conscience"...

Posté(e)
il y a une heure, nonau a dit :

Un "technicien"? Une personne sans formation avec un salaire de 600 euros par mois? J'appelle ça une "bonne conscience"...

Je n'ai jamais dit que le salaire et la formation étaient correctes j'ai comparé les rôles de ces personnes auprès des élèves.

J'aimerais aussi savoir si il existe des structures équivalentes aux ULIS, IME, ITEP, SESSAD, SEGPA au Québec.

Car leur fonctionnement ( 1 enseignant specialisé dans l'école qui conseille et co intervient si besoin ) c'est le coordo ULIS tel qu'il faudrait qu'il soit sur le papier depuis les nouveaux textes sur les ULIS... et c'est exactement ce contre quoi sont la plupart des PE dans les écoles...

Donc tout le monde applaudit ce beau dispositif québéquois en disant qu'ils sont en avance etc mais en France personne ne veut d'une inclusion totale avec des enseignants en plus "volants" ( ce"technicien") sans AVSi...

Et ce dispositif a l'air de beaucoup moins bien fonctionner dans l'école de @Maoria de ce que j'ai pu lire de ses galères de classe...

Posté(e)

Une amie à moi enseigne dans le public au Canada et son état des lieux de l’enseignement là-bas est bien moins reluisant que ce qu’on veut bien nous faire croire ici. Peu de moyen (elle paie beaucoup de choses de sa poche), gamins de plus en plus compliqués et parents de plus en plus clients de l’école...

Posté(e)
il y a 31 minutes, barbotinne a dit :

Je n'ai jamais dit que le salaire et la formation étaient correctes j'ai comparé les rôles de ces personnes auprès des élèves.

J'aimerais aussi savoir si il existe des structures équivalentes aux ULIS, IME, ITEP, SESSAD, SEGPA au Québec.

Car leur fonctionnement ( 1 enseignant specialisé dans l'école qui conseille et co intervient si besoin ) c'est le coordo ULIS tel qu'il faudrait qu'il soit sur le papier depuis les nouveaux textes sur les ULIS... et c'est exactement ce contre quoi sont la plupart des PE dans les écoles...

Donc tout le monde applaudit ce beau dispositif québéquois en disant qu'ils sont en avance etc mais en France personne ne veut d'une inclusion totale avec des enseignants en plus "volants" ( ce"technicien") sans AVSi...

Et ce dispositif a l'air de beaucoup moins bien fonctionner dans l'école de @Maoria de ce que j'ai pu lire de ses galères de classe...

Je suis dans le privé donc aucun moyen pour le suivi des élèves à troubles d’apprentissage. C’est pour ça qu’on se retrouve avec des élèves très difficiles sans aucune aide dans notre école (car on peut être un lycée AEFE et avoir des élèves relevant du handicap). On a une TES pour un élève mais .... payée par les parents ! 

Dans le public ce n’est pas rose non plus, il n’y a pas de TES partout et beaucoup d’enseignants dénoncent leur présence comme un moyen de faire des économies (tiens tiens ça ne vous rappelle pas quelque chose) par rapport aux classes spécialisées. Ces dernières existent bien, mais je ne sais pas quel « taux de handicap «  il faut pour les intégrer. Une connaissance a son fils autiste lourd et il est dans une structure de type « clis » au sein d’une école normale. 

Ici les écoles ont une « note » de 1 à 10 selon le public qui la fréquente : 1 étant un public CSP ++ et 10 un public très défavorisé. Selon la côte, il y a plus ou moins de budget alloué (les écoles 10 ont le repas du midi gratuit par exemple). Bizarrement, des écoles « 10 » se sont vues rétrograder à 6 ou 7 ... avec les coupures budgétaires qui vont avec. ... c’est aussi à cause de la gentrification de ces quartiers. 

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/entrevue/119586/autisme-ecole-etincelle-kathleen-salvail

https://www.ledevoir.com/societe/education/541430/familles-riches-ecoles-pauvres

 

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