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Posté(e)

Bonjour,

 

J'ai un BAC+5 en communication, passé en 2014 et je réfléchis à passer le CRPE cette année.

 

Dans l'optique où j'ai le CRPE est-ce que je vais devoir entrer en M2 MEEF ou je peux enseigner directement? 

 

Quelle est la suite pour moi avec un BAC+5 et le concours ?

 

Merci d'avance.

 

Laura

Posté(e)

J'ose espérer quand même que tu auras une formation et un diplôme à valider avant d'enseigner ...

Posté(e)

La politique actuelle est qu'il faut valider un DU MEEF (DU = Diplôme Universitaire, donc pas aussi bien reconnu qu'un M2) pour ceux qui n'ont pas un BAC+5 MEEF.

Après, entre ce DU et rien, il n'y a pas grand chose, c'est juste une blague ce truc. Pour ma part, autant la formation dispensée par l'académie était d'une très grande qualité et répondait aux besoins d'un débutant, autant le DU ne servait à rien du tout à part nous faire perdre notre temps. Mais c'est un autre sujet...

Par contre, vu que le concours va être réformé, est-ce que cette formation va changer, ça je n'en sais rien.

Posté(e)

Moi, j'ai passé le DU, et en classe on était mélangés avec les masters, on avait les mêmes cours et les mêmes évaluations. 

Seules différences : pas de notes pour les DU, mais des appréciations (ce qui revenait quasi au même car les profs nous avaient bien dit: très satisfaisant c'est entre 16 et 20, etc etc.) 

Et pas de mémoire à rendre, mais un écrit réflexif d'une vingtaine de pages (au lieu de 30 pour le mémoire) et pas de soutenance. 

Ça doit dépendre des espe. 

Posté(e)
Il y a 5 heures, nanej a dit :

Et pas de mémoire à rendre, mais un écrit réflexif d'une vingtaine de pages (au lieu de 30 pour le mémoire) et pas de soutenance. 

Ça, c'est une bonne chose !

Car le mémoire, c'est vraiment du temps perdu !

Posté(e)

@nanej, c"était aussi le cas pour moi. C'est-à-dire que le M2 MEEF en Corse est aussi pourri que le DU MEEF 🙄

Et pareil pour le mémoire remplacé par une monographie sur un sujet imposé. D'ailleurs, je ne connais personne qui n'a pas eu le DU ou le Master. Au pire, ceux qui ne font vraiment rien ont un rattrapage et voilà.

  • Haha 1
Posté(e)

Ceci dit, de là à donner une équivalence à n'importe quel Master, sachant le niveau de bac à l'heure actuelle, il y a un gouffre !

Nous exerçons un métier qui nécessite des connaissances spécifiques et un niveau de diplôme précis.

Sinon, ça veut dire que n'importe qui peut être PE !

Posté(e)

Ah mais je suis tout à fait d'accord avec ça @Goëllette. Le fait est que s'il n'y avait pas eu la formation académique, qui elle est d'excellente qualité, le DU MEEF ou rien, c'était pareil. Et du coup, les stagiaires non issus d'une filière MEEF se seraient retrouvés sans formation adaptée.

Il est clair que notre métier est spécifique, et je regrette qu'il nous soit enseigné par des enseignants du 2d degré, qui pour la plupart ne connaissent rien à ces spécificités. Ils sont certainement très compétents dans leur domaine, mais pas pour le 1er degré, du moins pour la plupart. J'en veux pour preuve : quasiment rien en cours sur le cycle 1, parce que le cycle 1, vous comprenez... Alors que le cycle 1 est très riche et important, mais trop éloigné de ce qu'ils savent faire.

Posté(e)

Je "date" des Ecoles Normales d'Instituteurs et, sincèrement, je plains les "jeunes" collègues", surtout ceux qui arrivent avec des Masters complètement déconnectés de l'enseignement !

Je suis également très triste qu'il n'y ait pas un écrémage strict sur les matières de base de l'enseignement primaire.

  • J'aime 1
Posté(e)
il y a 14 minutes, Goëllette a dit :

 

Je suis également très triste qu'il n'y ait pas un écrémage strict sur les matières de base de l'enseignement primaire.

Je suis complètement d'accord. A l'espe il n'était pas rare de trouver des étudiants incapables de faire un simple produit en croix... Quant à l'orthographe je n'en parle même pas. 

Comment enseigner ce qu'on ne maîtrise pas ? Leur réponse ? Je veux de la maternelle... Affligeant. 

Posté(e)

Les plus affligeants, ce sont ceux qui cautionnent cela.

Il devrait y avoir des matières spécifiques au concours qui obligent les candidats à se mettre à niveau.

Posté(e)

Complètement d'accord.

En Corse, le concours est tellement sélectif qu'il est vraiment rare d'avoir des enseignants qui ne sont pas bons en maths et en français, sauf dans le concours bilingue où depuis 3 ans des postes sont reversés au concours standard tellement il y a de notes éliminatoires à l'écrit comme à l'oral, ce qui est rassurant pour l'académie puisque le jury préfère les éliminer et les remplacer par enseignants non-bilingues et mieux formés.

Et penser que la maternelle pourrait être la solution à leur problème montre bien le peu de compréhension qu'ont ces gens-là de l'éducation des matières en question, car tout se construit dès le plus jeune âge. Ce serait comme construire une maison sur des fondations friables.
Comme expliquer la cardinalité et l'ordinalité des nombres, ou la différence entre chiffre et nombre, quant on ne les a pas comprises soi-même ?
Idem avec la phonologie, le geste d'écriture, etc.

Je suis plus réservé pour ce qui est des "Masters déconnectés de l'enseignement". Je suis ingénieur, donc rien à voir avec l'enseignement, mais j'ai fait une reconversion à plus de 40 ans et je savais pourquoi je le faisais. J'ai donné des cours particuliers (niveau collège/lycée), j'étais intervenant pour la Main à la Pâte et j'ai été contractuel avant de passer le concours, ce qui ne m'a pas empêché de faire en plus des stages en école afin d'être confronté à tous les cycles de l'école. Je me suis beaucoup formé à l'enseignement en préparant le concours et pendant l'année de stage.

Franchement, dans la promotion 2018-2019, il y avait une bonne moitié de candidats libres et ils formaient globalement  le haut du classement au concours, le masters MEEF formant le bas. Et lors de l'année de stage, les enseignants en difficulté n'étaient généralement pas les candidats libres.

Je ne jugerai pas de ma qualité d'enseignant, mais j'avais dans ma classe la fille d'une CPC de la circonscription et elle m'a complimenté sur l'année qu'avait passée sa fille dans ma classe.

Après, dans des académies moins sélectives, car disposant de bien plus de postes qu'en Corse, il se peut que le schéma soit différent. C'est d'ailleurs le cas du concours bilingue en Corse, où il y a deux fois moins de candidats que dans la filière standard pour autant de postes, et où le niveau est souvent inférieur, permettant ainsi à quelques "touristes" de passer le filtre du concours alors qu'ils n'ont pas le niveau requis dans les fondamentaux.

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