Laure9295 Posté(e) 21 novembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 21 novembre 2019 Le 15/10/2019 à 20:12, carosob1 a dit : Une collègue a fait un burn out l'année dernière dès septembre. Elle a été arrêtée jusqu'en janvier puis a repris sur des petits remplacements jusqu'à la fin de l'année (elle prévoyait une reconversion). Finalement, cela lui a permis de se remettre en forme, de voir différemment le métier....qu'elle a repris avec une classe cette année (dans une autre école) et cela se passe bien. Comment cette collègue a-t-elle fait ? Est-elle allée voir l'inspecteur pour lui demander cet aménagement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Laure9295 Posté(e) 21 novembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 21 novembre 2019 Le 15/10/2019 à 20:12, carosob1 a dit : Juste pour dire qu'une pause parfois (souvent) est nécessaire pour faire le point et voir si notre métier nous convient toujours malgré ses difficultés. Après, tu n'es pas obligé de rester enfermée chez toi durant un arrêt maladie, tu peux penser à des activités qui te permettraient de voir autre chose, éventuellement dans des associations ou autres, selon tes centres d'intérêt. Penser à soi fait énormément de bien quand on a un boulot aussi accaparant. En effet, m'arrêter et rester à la maison ne serait pas bénéfique. J'ai besoin d'être dans l'action. C'est une autre des raisons pour lesquelles j'hésite à m'arrêter. J'ai pensé justement à faire des activités associatives, par exemple enseigner la lecture à des adultes. Mais je me suis dit juste après que ce ne serait pas possible, que mon médecin n'allait pas autoriser les sorties libres, et puis que ce ne serait pas aussi simple de travailler pour une association. Bref ! Je voyais des barrières partout. Et, en relisant ton message, cela me permet de voir des portes ouvertes. Alors mille mercis Carosob. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
maikresse Caro Posté(e) 22 novembre 2019 Partager Posté(e) 22 novembre 2019 Il y a 8 heures, Laure9295 a dit : Comment cette collègue a-t-elle fait ? Est-elle allée voir l'inspecteur pour lui demander cet aménagement ? Je n'ai pas de détail précis. Je sais qu'elle a rencontré l'IEN pour lui indiquer qu'elle envisageait une reconversion à la fin de l'année scolaire. L'IEN l'a convaincue de terminer l'année scolaire en lui proposant des remplacements courts afin de ne pas partir sur un sentiment d'échec. Elle a repris vers janvier sur un poste ZIL. En général, lorsque l'arrêt maladie est d'ordre plus psychologique que physique (burn out, dépression etc), les médecins laissent les sorties libres afin justement de ne pas rester enfermé chez soi à ruminer. Nous sommes proche de l'hiver, les associations d'aides de type Restos ou Croix Rouge manquent de monde, si cet univers te motive. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Laure9295 Posté(e) 22 novembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 22 novembre 2019 Merci Carosob, Même si tu n"as pas de détail précis, ta réponse est très utile. Je sais qu'il est possible de s'arrêter sans rester sans travailler du tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
maikresse Caro Posté(e) 23 novembre 2019 Partager Posté(e) 23 novembre 2019 Il y a 9 heures, Laure9295 a dit : Merci Carosob, Même si tu n"as pas de détail précis, ta réponse est très utile. Je sais qu'il est possible de s'arrêter sans rester sans travailler du tout. En cas d'arrêt maladie, il y a aussi le mi-temps thérapeutique à envisager. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Laure9295 Posté(e) 6 décembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 6 décembre 2019 Merci de l'info Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
borneo Posté(e) 18 décembre 2019 Partager Posté(e) 18 décembre 2019 Bonjour, je trouve terrible d'en arriver là... Je n'ai pas de réponse à t'apporter, mais il y a une chose qui m'interpelle, c'est quand tu dis que ce métier était une passion. Pour ma part, j'aime beaucoup enseigner, mais je pense qu'un métier ne peut pas être une passion. La confusion des deux me semble même dangereuse. L'idée serait d'avoir des passions hors enseignement (animaux, sport, zumba, histoire, cinéma, sexe, BD, escalade, moto, tout ce qu'on veut....) et de considérer qu'enseigner est juste un métier. Et quand ça se passe mal, lever le pied, utiliser des supports tout prêts, des fichiers, lutin bazar, des mandalas, etc. Bref, dédramatiser. 😉 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
borneo Posté(e) 18 décembre 2019 Partager Posté(e) 18 décembre 2019 Le 15/10/2019 à 20:12, carosob1 a dit : Bon courage en tout cas, ne te laisse pas anéantir par ce travail,, qui n'est finalement "qu'un job" et pense à privilégier ta vie personnelle avant tout. Bien résumé 😀 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Globule76 Posté(e) 12 janvier 2020 Partager Posté(e) 12 janvier 2020 Bonsoir à tous. Je ne suis pas sure que m'épancher par écrit sur un forum d'enseignants (ou ailleurs) m'aidera mais ça me déculpabilisera peut être d'en être là où j'en suis... Arrêtée depuis le 9 décembre. Je revois le médecin le 17 et je vois le psychologue du PAS (réseau de prévention ,d aide et de suivi) mercredi. J'ai craqué cette année (gros craquage en réunion/formation, en pleurs devant les collègues, ma conseillère, j'ai vidé mon sac). Aujourd'hui j'oscille entre colère d'avoir craqué, honte, culpabilité (pourquoi n'ai pas tenu, les autres ne craquent pas eux ) Imaginer un retour à l'école m'angoisse. J'ai perdu le plaisir d'enseigner alors que jusqu'à l'année dernière j'étais à fond (animation, formation CAFIPEMF...) Je pense qu'une goutte d'eau a fait déborder le vase. L'école nesti peut être (certainement ) pas la seule raison du craquage. tant que tout allait, ça tenait, mais là ça ne va plus. Pourquoi ça ne va plus à l'école??? Mystère En attendant je passe mes journées à m'activer car les autres travaillent, j'estime ne pas avoir le droit de ne rien faire. J'ai honte de le dire mais je suis malgré tout encore super fatiguée... Voilà, ça ne me fait pas avancer mais j'ai vidé mon cabas par écrit.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cchampagne Posté(e) 12 janvier 2020 Partager Posté(e) 12 janvier 2020 il y a 38 minutes, Globule76 a dit : les autres ne craquent pas eux Sisi, il y en a malheureusement plein. donc il n'y a pas de culpabilité à avoir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
orchidée Posté(e) 12 janvier 2020 Partager Posté(e) 12 janvier 2020 il y a 48 minutes, Globule76 a dit : Aujourd'hui j'oscille entre colère d'avoir craqué, honte, culpabilité (pourquoi n'ai pas tenu, les autres ne craquent pas eux ) il y a 48 minutes, Globule76 a dit : J'ai honte de le dire mais je suis malgré tout encore super fatiguée... Tu emploies le mot honte bien souvent. Sache que tu n'as de compte à rendre à PERSONNE si tu te sens mal. Par contre je te conseillerai , si tu ne l'as pas déjà fait ,de consulter un professionnel (psychiatre) pour "mettre des mots sur tes maux " , t'autoriser à aller mal et bien sûr avancer et aller mieux. Cordialement. PS Je peux effacer les citations sans problème. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Globule76 Posté(e) 22 janvier 2020 Partager Posté(e) 22 janvier 2020 Bonjour le post ayant posté, je continue un petit peu: toujours en arrêt, la reprise me parait de plus en plus improbable (le médecin décidera mais moi je sens que 'est remettre la tête dans le mur, l'envie n'est pas là, j'estime avoir perdu ma "place" dans ma classe....) Je crois que tous mes maux ressortent, se font une place dans ma tête, cherchant une solution....du coup mon médecin a changé mon traitement et j'avoue qu'aujourd'hui ce n'est pas du tout ça 😐 En parallèle, je fair des démarches: psy de la MGEN du réseau PAs (en attendant de trouver quel suivi je "veux"), ressources humaines de proximité à la DSDEN, assistante sociale. Je vois les jours de mon congé maladie qui s'égrainent et arrivée aux 90 jours, l'angoisse de reprendre s'installe ou celle de me retrouver à mi traitement.... Mais les gens que je rencontre me rassurent: ma maladie ne se voit pas mais j'ai le droit d'être mal et ne rien faire, comme celui qui a une jambe cassée, qui n'a pas plus de légitimité que sous prétexte que son mal est visible... Dur dur en tout cas, j'arrive pas à me projeter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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