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Sortir du dispositif AVS


sophien@t

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Dans ma circo, c'est l'enseignant référent qui "distribue" les AVS et, avec les PIALS, c'est sur le secteur collège que les AVS peuvent circuler, au gré des besoins et de l'urgence des besoins. Je n'ai pas compris que les écoles avaient la main ni que les VAS étaient affectées sur une école précise.

Chez nous, il y a plus d'élèves à gros besoins sans AVS que l'inverse.

Par contre, dixit les enseignants référents, dans le Privé de notre secteur, les parents étant plus combatifs et les établissements voyant le parti à tirer de ces personnels gratuits pour eux, il y a parfois des abus. A handicap égal, davantage d'accompagnement que dans le Public.

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Je renouvelle ma question  : qu'en pensent les parents?

 

Parce que j'ai vécu ça l'an dernier pour mon fils. J'ai demandé et obtenu une AVS mutualisée pour tous les temps HORS classe : sorties, récréations, cantine, CLAE. Mais tout ça contre l'avis de son enseignante (qui est aussi la directrice). Car il est autiste Asperger et que ça ne se voit pas. Il semble "comme les autres" à l'école, juste un peu timide mais sans plus. Mais tout ceci au prix d'effort énorme de compensation: il prend tout sur lui, n'exprime pas ses besoins/problèmes. Résultats le soir c'était crises +++ en rentrant à la maison. 

 

Bref, depuis qu'il a une AVS, il est un peu plus détendu, moins de crises le soir, moins de maux de ventre, il sait qu'il peut compter sur elle.

 

Je pense que les parents sont les premiers spécialistes de leur enfant. 

Et puis je ne vois pas en quoi c'est gênant d'avoir une AVS, cela devrait être pris comme une chance!

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J'ai eu une avs qui soufflait toutes les réponses à son élève. Et qui en plus se mêlait de tout. 

Ben si, dans certains cas, c'est gênant d'avoir une avs dans sa classe. Toutes ne sont pas des perles.

J'ai eu autrefois dans ma classe en pseudo co-intervention une maîtresse E qui parlait très fort. J'en sortais à chaque fois avec la migraine. 

Le mieux est l'ennemi du bien, comme on dit.

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Le 19/10/2019 à 17:23, Goëllette a dit :

Dans ma circo, c'est l'enseignant référent qui "distribue" les AVS et, avec les PIALS, c'est sur le secteur collège que les AVS peuvent circuler, au gré des besoins et de l'urgence des besoins. Je n'ai pas compris que les écoles avaient la main ni que les VAS étaient affectées sur une école précise.

Chez nous, il y a plus d'élèves à gros besoins sans AVS que l'inverse.

Par contre, dixit les enseignants référents, dans le Privé de notre secteur, les parents étant plus combatifs et les établissements voyant le parti à tirer de ces personnels gratuits pour eux, il y a parfois des abus. A handicap égal, davantage d'accompagnement que dans le Public.

Même chose dans ma circonscription : c'est l'enseignante référente handicap qui "attribue" les AVS même avec les PIAL.

Si ton AVS a un souci, elle doit, je pense, se tourner vers la direction et vers la référente handicap(ERSEH).

Il peut effectivement être demandé une réduction du temps de présence de l'AVS lors d'une RESS. Tous les partenaires s'occupant de l'enfant en question seront présents (parents, enseignants, AVS, directeur, CASEH, référente handicap, psychologue, médecin scolaire, CMP....). C'est là que pourra se prendre, collectivement, la décision (en tout cas la demande de changement) officielle. Chacun pourra avancer ses arguments.

Cette année nous avons de nombreux cas lourds dans l'école. Je pense en particulier à un enfant qui se met en grand danger et qui est en attente de notification : il s'enfuit, grimpe sur les grilles, jette le matériel, mange tout ce qu'il trouve, dessine sur son corps.... Il est en MS. Ma directrice a demandé à l'une de nos AVS (à qui il manquait 2h dans son emploi du temps) d'aller dans sa classe. C'est ce qu'elle a fait pendant pendant une bonne partie de la période 1. La conseillère à la scolarisation (caseh) lui a demandé d'arrêter quand elle l'a su. Elle doit rester dans les classes des 2 enfants pour lesquels elle a été nommée. Il est prévu qu'elle aille dans une autre école pour compléter son emploi du temps.

Je comprends ton AVS. En cas d'accident de cet élève, on peut lui reprocher son absence auprès de lui. Elle doit, me semble t-il, informer de toute façon sa référente. On ne sait jamais. D'un autre côté, peut être qu'il est difficile de travailler avec cette AVS ? J'ai eu parfois du mal à travailler avec une AVS qui parlait fort, faisait tout à la place de mon élève... Ce n'était pas simple... 

Il y a un tel manque d'AVS, que la réduction du temps de présence de l'AVS, si elle se justifie comme semble le penser ta collègue, peut vraiment aider un autre enfant qui en a réellement besoin.

Il est si rare qu'un AVS soit nommé en début de PS qu'il est de toute façon important d'entendre toutes les parties pour prendre une décision. 

Tiens-nous au courant de la suite de la situation. 

PS : j'ai modifié mon message car dans mon école nous sommes plus souvent en contact avec la caseh (conseillère à la scolarisation) qui intervient dans les classes, or c'est la erseh (référente à la scolarisation) qui est la responsable. 

 

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Et oui une AVS n'est pas une éducatrice spécialisée, son niveau de recrutement et sa formation est loin très loin des attentes et des besoins.

Une Avs est là pour appliquer les instructions de l'enseignant pour que l'enfant progresse,  c'est l'enseignant qui est responsable entièrement des démarches et des adaptations à mettre en place pour l'enfant. C'est l'enseignant qui fixe méthode et programme pour l'enfant.

L'AVS n'a pas à recevoir les parents en dehors de la présence de l'enseignant, elle ne peut pas donner d'indications aux parents sur la progression de l’enfant, cela ne fait pas partie de son travail, de ses prérogatives.

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Il y a 9 heures, Pepettebond a dit :

L'AVS n'a pas à recevoir les parents en dehors de la présence de l'enseignant, elle ne peut pas donner d'indications aux parents sur la progression de l’enfant, cela ne fait pas partie de son travail, de ses prérogatives.

Et pourtant, beaucoup de parents ne s'en privent pas (surtout quand ils ont refusé une orientation) et accaparent la pauvre AVS à chaque sortie pour qu'elle lui dise combien ils ont raison et la vilaine maîtresse (vilain maître) ou directrice (directeur) a tort de ne pas vouloir reconnaître les réelles capacités de leur chéribibi et s'en occupent mal !

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Non, même si elles ont des mercredis de formation, et il est très difficile de ne pas se laisser entraîner à discuter avec les parents en ramener l'élève à la grille et à ne pas lâcher une information sur ce qui s'est passé en classe et va servir aux parents pour tenter d'obtenir ce qu'ils veulent et non ce que les spécialistes leur suggèrent. 

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