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Piston et remplacement


fleur2lys

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A mes débuts, il y a une quinzaine d'années, dans LA grande ville du département où j'étais, département trèèèèèèèèèèèès étendu en longueur, j'ai  connu une brigade qui ne faisait que cette ville car elle avait une "phobie de la voiture", et un autre, ZIl, qui n'avait pas de permis (et avec 3 enfants et sa femme également instit' c'était compliqué, vous comprenez ma bonne dame) et ne pouvait se déplacer qu'en bus dans cette ville. Tous deux étaient jeunes, mais avaient bien compris que chouiner pouvait marcher. Je ne sais pas si ça marche encore aujourd'hui à ce point, mais il n'y a pas si longtemps encore, certains remplaçants me disaient qu'ils étaient "bien vus" et avaient plus ou moins le choix de leurs remplacements.

Demander des explications.... même pas en rêve! Ça te desservirait!

Après, effectivement, chaque inspection a une secrétaire différente et je n'aimerais pas faire ce métier tellement ça doit être un casse-tête! Mais c'est sûr, les mieux connus sont les mieux lotis! Le conseil : faire de la lèche et se mettre dans les petits papiers des inspections! (mais ça prend du temps...)

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Il y a une expression qui dit "C'est la roue qui grince le plus qui reçoit le plus d'huile".

Au début de ma carrière je ne disais rien, car j'estimais que mon rôle de BD sous-entendait que j'accepte les missions qui m'étaient confiées. Puis j'ai appris à (doucement) ouvrir ma bouche, appeler la secrétaire car j'apprenais qu'une grossesse était annoncée. Je ne conseille pas de confronter l'inspecteur, mais te faire connaître tranquillement pour manifester tes préférences. 

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Bonjour, 

Vous est il déjà arrivé de refuser un remplacement à cause de la distance ? J'habite à 46km de mon école de rattachement et on m'a déjà appelé pour m'envoyer dans une école située à 80km de mon domicile. J'ai été changée d'école de rattachement au mois de novembre car un complément de service se libérait dans cette école, et pour ne pas avoir à me rembourser les déplacements tous les lundis, on m'a affectée dans cette même école (en première période, j'étais à 30 km de chez moi). Du coup je me retrouve à faire des remplacements très éloignés et je me demandais si je pouvais y faire quelque chose...qu'en pensez vous ? Merci.

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Oui, j'ai contacté un syndicat qui m'a dit qu'il fallait voir le bon côté des choses (il parlait des indemnités, ce qui est idiot car elles ne sont payées qu'à partir de l'école de rattachement...) J'aurais peut être du en contacter un autre... Je n'ai pas encore signé mon PV d'installation. Je précise que je suis ZDA, ce qui explique peut être qu'on puisse me changer d'école d'affectation comme ça les arrange...

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Le 18/12/2019 à 12:28, berberanza a dit :

En même temps, pour ces personnes là,  la secrétaire  devrait le faire une ou deux fois. Avec le jour de carence, ça les calmerait peut être...

Je trouve assez étrange que l on puisse ainsi menacé de se mettre en arrêt ç est peut être de beaux discours de la part de la part de ces collegues. Personnellement faire beaucoup de route me pose souci car j ai des problemes de dos  et il y aura un moment où je finirai par refuser car ce sera ça ou l arrêt obligatoire sans gaité de coeur.Je ne suis pas sûre qu' ils gagnent à nous envoyer loin. C est bizarre cette histoire de changement d ecole de rattachement. Effectivement un syndicat pourra je  l espère éclairer la situation.

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Logiquement, il devrait être possible de faire coïncider continuité du service et respect des choix des TR...

Mais une gestion respectueuse des TR demande une formation et du temps.

Et souvent, les gestionnaires n'ont jamais fichu les pieds dans les lieux dans lesquels ils les envoient ...

Dans ma circo hyper compliquée, on essaie de préserver les TR, en nombre insuffisant, en leur donnant le choix "mater-élém" et "court-plus long" dans la mesure du possible, et en leur demandant de faire remonter les problèmes rencontrés dans les écoles, pour essayer de ne pas renvoyer un TR dans un lieu où il a eu un problème (ou imposer un TR à une école qui a eu des enseignants avec lui).

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  • 2 semaines plus tard...
Le 18/12/2019 à 10:45, clerissalak a dit :

Je n'ai jamais rien refusé mais comme je le disais plus haut, je suis une des rares ne pas le faire. J'ai plusieurs collègues qui ont clairement dit à la secrétaire qu'elles ne voulaient pas y aller que c'était trop loin. Que si elle l'y mettait quand même elles se mettraient en arrêt. Maintenant personnellement ce n'est pas mon caractère. 

Mais je n'ai jamais connu cette histoire de changement d'école de rattachement.

"Elles se mettaient en arrêt" Est-ce bien si simple .? 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Les conditions de travail ne sont vraiment pas égales. Moi j ai fait appel aux syndicats car je me retrouve en permanence à ramasser les miettes continuer des remplacement où les collègues ont lâché ou des remplacements dont personne ne veut  a 1h de chez moi et parfois je suis retirée d un remplacement  (bonjour la continuité ). Dans ma circo beaucoup d enseignants sont en souffrance...on nous dit de nous mettre en arrêt. 😥 Moi je vais commencer à montrer les dents et à penser à ma santé. Marre d être là roue de secours.  Parfois se mettre en arrêt ç est le seul moyen de pression sur une gestion inhumaine!

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Oui, il faut se protéger.

Ceci dit, qu'on soit adjoint ou TR, on a le droit d'être malade et on a le droit de ne pas y arriver ... de temps en temps.

Tout est dans la mesure et il serait mieux qu'il y ait des règles établies, qui respectent au mieux les souhaits des TR sans pour autant empêcher le service de fonctionner.

Dans ma circonscription difficile, les TR peuvent effectuer des vœux (long/court, mater/élém), qui sont respectés autant que possible, et sont encouragés à faire remonter quand ça s'est mal passé quelque part, pour essayer de ne pas les y renvoyer (la classe pas l'école), toujours dans la mesure du possible. Je trouve ça normal.

Mais si cela se répète, l'IEN tape du poing sur la table et rappelle que les TR vont là où on les envoie, même s'il n'est pas das son intérêt que cela se passe mal ...

Et s'il y a beaucoup de remontées sur les mêmes écoles et-ou les mêmes collègues, il y a enquête pour faire en sorte que ça se passe mieux quand il y a un TR.

Parce qu'il y a certains collègues qui, si on les écoute, ne seront jamais bien nulle part. Donc en se reposant sur ceux qui fonctionnent pour palier les manques d'autres, on finit par avoir tout le monde en souffrance.

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Le 20/01/2020 à 17:58, Goëllette a dit :

Oui, il faut se protéger.

Ceci dit, qu'on soit adjoint ou TR, on a le droit d'être malade et on a le droit de ne pas y arriver ... de temps en temps.

Tout est dans la mesure et il serait mieux qu'il y ait des règles établies, qui respectent au mieux les souhaits des TR sans pour autant empêcher le service de fonctionner.

Dans ma circonscription difficile, les TR peuvent effectuer des vœux (long/court, mater/élém), qui sont respectés autant que possible, et sont encouragés à faire remonter quand ça s'est mal passé quelque part, pour essayer de ne pas les y renvoyer (la classe pas l'école), toujours dans la mesure du possible. Je trouve ça normal.

Mais si cela se répète, l'IEN tape du poing sur la table et rappelle que les TR vont là où on les envoie, même s'il n'est pas das son intérêt que cela se passe mal ...

Et s'il y a beaucoup de remontées sur les mêmes écoles et-ou les mêmes collègues, il y a enquête pour faire en sorte que ça se passe mieux quand il y a un TR.

Parce qu'il y a certains collègues qui, si on les écoute, ne seront jamais bien nulle part. Donc en se reposant sur ceux qui fonctionnent pour palier les manques d'autres, on finit par avoir tout le monde en souffrance.

Ce qui se passe dans ta circonscription correspond à ce que l'on me dit des autres circo. Dans la mienne nous ne sommes que des pions sauf quelques bien vus qui obtiennent ce qu'ils veulent.

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Il y a 2 heures, bouzou49 a dit :

Ce qui se passe dans ta circonscription correspond à ce que l'on me dit des autres circo. Dans la mienne nous ne sommes que des pions sauf quelques bien vus qui obtiennent ce qu'ils veulent.

il faut que tu réfléchisses à ce que tu veux vraiment et ce que tu ne veux vraiment pas (2 choses, pas 30, une école, une classe, une distance, ou une longueur de remplacement) et tu fais en sorte de bien montrer que tu es contente quand ton souhait est respecté et que ça ne va vraiment pas quand on t'envoie dans l'endroit où ça ne va pas (quitte effectivement à t'arrêter, si ton gestionnaire persiste).

Comme ça, il y a plus de chances que tu sois satisfaite.

C'est plus compliqué quand la gestion des TR se fait au niveau de la DSDEN, mais quand on a la chance quelle se fasse au niveau de la circonscription, je suis certaine qu'il y a la possibilité d'affecter le plus souvent possible la dizaine de TR au plus près de leurs souhaits et sans les mettre dans la difficulté en les envoyant là où on sait que ça va mal se passer.

Après, comme dit plus haut, il faut parfois taper du poing sur la table pour rappeler à certains TR qu'ils ne peuvent pas être missionnés uniquement sur leur école ou leur niveau chouchou, et aux directeurs et aux adjoints que les TR n'ont pas vocation à être des martyrs et qu'ils leur doivent une réflexion sur la pratique à adopter pour que ça se passe bien quand quelqu'un d'autre que le titulaire intervient dans l'école.

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Le 22/01/2020 à 00:24, Goëllette a dit :

il faut que tu réfléchisses à ce que tu veux vraiment et ce que tu ne veux vraiment pas (2 choses, pas 30, une école, une classe, une distance, ou une longueur de remplacement) et tu fais en sorte de bien montrer que tu es contente quand ton souhait est respecté et que ça ne va vraiment pas quand on t'envoie dans l'endroit où ça ne va pas (quitte effectivement à t'arrêter, si ton gestionnaire persiste).

Comme ça, il y a plus de chances que tu sois satisfaite.

C'est plus compliqué quand la gestion des TR se fait au niveau de la DSDEN, mais quand on a la chance quelle se fasse au niveau de la circonscription, je suis certaine qu'il y a la possibilité d'affecter le plus souvent possible la dizaine de TR au plus près de leurs souhaits et sans les mettre dans la difficulté en les envoyant là où on sait que ça va mal se passer.

Après, comme dit plus haut, il faut parfois taper du poing sur la table pour rappeler à certains TR qu'ils ne peuvent pas être missionnés uniquement sur leur école ou leur niveau chouchou, et aux directeurs et aux adjoints que les TR n'ont pas vocation à être des martyrs et qu'ils leur doivent une réflexion sur la pratique à adopter pour que ça se passe bien quand quelqu'un d'autre que le titulaire intervient dans l'école.

je l'ai déjà fait goelette mais c'est peine perdue.Je continue du coup pour le moment à 1h de chez moi en espérant ne pas me retrouver de nouveau en arrêt. Il y a un,e collègue qui remplace en même temps que moi mais qui est à 5mn de chez elle , dans une semaine elle pourrait prendre la suite mais on lui refusera c'est sûr. Allez bientôt les vacances...

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