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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

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il y a 3 minutes, soli a dit :

Je sais pas quoi penser de ça... après tout j'utilise aussi mon ordi, ma connexion internet, mon électricité ...

J'appelle en caché j'ai configuré mon portable, j'ai un forfait illimité ... on va dire que c'est un moindre mal mais bon, c'est pas forcément utile d'appeler tout le monde, je me contenterai maintenant de téléphoner à ceux qui ne font pas le travail...

Je comprends, mais tout le monde n'a pas l'illimité dont moi.

En tant que dirlo, je demande depuis deux ans à avoir un téléphone portable pro donc j'avoue jubiler un peu quand on me demande de téléphoner à tous les parents et que ma réponse est simple : je vais avoir un téléphone pro ?

 

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Plusieurs de mes collègues et moi avons donné notre numéro perso, parce bonnes relations avec les parents et beaucoup n ont qu un téléphone,  donc les mails etc c est compliqué. 

Depuis une semaine,  vraiment pas d abus.  Il sont reconnaissants et ne l urilisrnt que très peu. 

Par contre, pour appeler,  j utilise  le fixe.... comme c est un 09, ils ne décrochent pad bcp.

Mais chacun fait comme il veut.

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Même avec je ne le ferai pas .

Faut arrêter à un moment de nous prendre pour des cons . J'ai tellement hâte que tout cela soit fini pour pouvoir envoyer à mon ministre une liste de matériel pro dont on s'est rendu compte qu'il était finalement indispensable .

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Il y travaille comme pour nos rémunérations et nos retraites , nous voici rassurés .

Je vais de ce pas sur ma terrasse guetter la livraison d'un ordi  d'une imprimante , de cartouches et de téléphone pro ,( liste non exhaustive ) 

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il y a 2 minutes, karja a dit :

Il y travaille comme pour nos rémunérations et nos retraites , nous voici rassurés .

Je vais de ce pas sur ma terrasse guetter la livraison d'un ordi  d'une imprimante , de cartouches et de téléphone pro ,( liste non exhaustive ) 

Je n'imprime plus chez moi depuis bien longtemps.. c'est toujours ça !

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Il y a 18 heures, Nao a dit :

Appeler une fois par semaine ! Et de chez moi bien sûr. N’importe quoi. Et surtout : jamais de la vie. 

Merci !

C est ce qui a été demandé par mon IEN... via le directeur. Quand je m en suis offusquée, demandant la source règlementaire, je me suis vue répondre un long laïus sur le cas particulier de la rép + ,(car, sacrilège, je soulignais qu on en faisait déjà plus que beaucoup d autres écoles maternelles.. avec nos livrets hebdomadaires de la PS à la GS).

Et les autres pe de courir dès qu on les siffle.Pour le biendeszenfants, hein !

 

Bref, je suis ravie de voir enfin ! que je ne suis pas seule ... à être pas gentille 😈

 

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Moi j’ai demandé à ce que la directrice envoie le planning des gardes pour que nous soyons couverts. On nous dit pas de problème mais moi je veux qu’une trace soit envoyée à l’ien. On ne sait jamais , certaines viennent de loin.

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Pour appeler en numéro caché, ça dépend de l'opérateur:

Orange ou SFR : 3651 puis composer le numéro

Bouygues: *1651

Free : *31*

j'ai utilisé un truc pas mal pour envoyer un sms en caché à des parents, même pas obligé d'envoyer d'un portable, je l'ai fait et ça marche! on trouve ça sur le net.

 

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Mais quelles mauvaises langues! Blanquer et nos dépenses personnelles.Une commission se pence sans doute déjà sur cet épineux problème.

Sinon, une réflexion. Je ne suis pas d'accord avec tout, j'ai envie de dire "reste chez toi ET commence à écrire sur ton balcon : « Nous ne reviendrons pas à la normalité, car la normalité, c’était le problème. »

https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/et-maintenant-on-culpabilise-les-citoyens?fbclid=IwAR1QAnB50UotcKvNtZDzNczDeKM3bNCuRqI00KRbV-OeBv0zuZ0anN506X0

Une des stratégies les plus efficaces mises en œuvre dans toute situation d’urgence par les pouvoirs forts consiste à culpabiliser les individus pour obtenir d’eux qu’ils intériorisent la narration dominante sur les événements en cours, afin d’éviter toute forme de rébellion envers l’ordre constitué.

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Texte de Marco Bersani (Attac Italie)

Cette stratégie a été largement mise en œuvre dans la dernière décennie avec le choc de la dette publique, présenté comme la conséquence de modes de vie déraisonnables, où l’on vivait au-dessus de ses moyens sans faire preuve de responsabilité envers les générations futures.

L’objectif était d’éviter que la frustration due à la dégradation des conditions de vie de larges couches de la population ne se transforme en rage contre un modèle qui avait donné la priorité aux intérêts des lobbies financiers et des banques sur les droits des individus.

C’est bien cette stratégie qu’on est est en train de déployer dans la phase la plus critique de l’épidémie de coronarivus.

L’épidémie a mis le roi à nu et fait ressortir toutes les impostures de la doctrine libérale.

Un système sanitaire comme celui de l’Italie, qui jusqu’il y a dix ans était l’un des meilleurs du monde, a été sacrifié sur l’autel du pacte de stabilité : des coupes budgétaires d’un montant global de 37 milliards et une réduction drastique du personnel (moins 46.500 personnes, entre médecins et infirmièr.e.s), avec pour brillant résultat la disparition de plus de 70.000 lits d’hôpital – ce qui veut dire, s’agissant de la thérapie intensive de dramatique actualité, qu’on est passé de 922 lits pour 100.000 habitants en 1980 à 275 en 2015.

Tout cela dans le cadre d’un système sanitaire progressivement privatisé, et soumis, lorsqu’il est encore public, à une torsion entrepreneuriale obsédée par l’équilibre financier.

Que la mise à nu du roi soit partie de la Lombardie est on ne peut plus illustratif : cette région considérée comme le lieu de l’excellence sanitaire italienne est aujourd’hui renvoyée dans les cordes par une épidémie qui, au cours du drame de ces dernières semaines, a prouvé la fragilité intrinsèque d’un modèle économico-social entièrement fondé sur la priorité aux profits d’entreprise et sur la prééminence de l’initiative privée.

Peut-on remettre en question ce modèle, et courir ainsi le risque que ce soit tout le château de cartes de la doctrine libérale qui s’écroule en cascade ? Du point de vue des pouvoirs forts, c’est inacceptable.

Et ainsi démarre la phase de culpabilisation des citoyens.

Ce n’est pas le système sanitaire, dé-financé et privatisé qui ne fonctionne pas ; ce ne sont pas les décrets insensés qui d’un côté laissent les usines ouvertes (et encouragent même la présence au travail par des primes) et de l’autre réduisent les transports, transformant les unes et les autres en lieux de propagation du virus ; ce sont les citoyens irresponsables qui se comportent mal, en sortant se promener ou courir au parc, qui mettent en péril la résistance d’un système efficace par lui-même.

Cette chasse moderne, mais très ancienne, au semeur de peste est particulièrement puissante, car elle interfère avec le besoin individuel de donner un nom à l’angoisse de devoir combattre un ennemi invisible ; voilà pourquoi désigner un coupable (« les irresponsables »), en construisant autour une campagne médiatique qui ne répond à aucune réalité évidente, permet de détourner une colère destinée à grandir avec le prolongement des mesures de restriction, en évitant qu’elle ne se transforme en révolte politique contre un modèle qui nous a contraints à la compétition jusqu’à épuisement sans garantir de protection à aucun de nous.

Continuons à nous comporter de façon responsable et faisons-le avec la détermination de qui a toujours à l’esprit et dans le cœur une société meilleure.

Mais commençons à écrire sur tous les balcons : « Nous ne reviendrons pas à la normalité, car la normalité, c’était le problème. »

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