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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

Messages recommandés

ici, les TR ont été placés en aide aux écoles ou directement sur une classe dont l'enseignant est en arrêt. :idontno: Donc ils ne sont pas sans rien faire.

Miro, je suis brigade aussi ;)

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Oui Pomme mais tu ne réponds pas à mes inquiétudes. D'aucuns semblent trouver normal de justifier qu'ils travaillent. Nous ne sommes pas responsables de cette crise et que je sache j' ai toujours mon crédit maison et mes impôts à payer.

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Pandémie et justice administrative : la base se rebiffe

Citation

Nous avons vu que jusqu’à présent le Conseil d’État avait rejeté les différentes requêtes en référé libertés qui lui ont été soumises. Chacune d’entre elles sollicitait que la haute juridiction enjoigne au gouvernement de prendre un certain nombre de mesures destinées à combattre l’épidémie de Covid19.

Nous avons publié dans ces colonnes l’une d’entre elle en invitant les citoyens intéressés à la reproduire et à en saisir le Conseil d’État. Elles devraient être examinées dans les prochains jours. Chose inhabituelle, le Conseil a désigné un « rapporteur » probablement dans le but de s’informer auprès du gouvernement de l’exactitude et de la réalité des décisions prises par celui-ci.

Le tribunal administratif de Guadeloupe vient de rendre une ordonnance en matière de référé liberté, où il a pris la position inverse de celle adoptée jusqu’à présent par le Conseil d’État. En effet le tribunal a donné injonctions au CHU et à l’ARS de la Guadeloupe : « de passer commande des doses nécessaires au traitement de l’épidémie de Covid19 par l’hydroxychloroquine et l’Azithromicine comme défini par l’IHU Méditerranée infection et de tests de dépistage du Covid19, le tout en nombre suffisant pour couvrir les besoins présents et à venir de la population de l’archipel guadeloupéen et dans le cadre défini par le décret n°2020-314 du 25 mars 2020. »

La procédure a été intentée par le syndicat Union Général des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG) compte tenu des conditions particulièrement dramatiques que connaît ce département d’outre-mer.

Nous publierons demain un commentaire complet de cette décision jurisprudentielle mais on peut faire d’ores et déjà deux observations :

•            le tribunal administratif se place dans le contexte juridique instauré par le gouvernement (dont l’appréciation relève du conseil d’État) mais en utilisant la notion de « principe de précaution » il enjoint les autorités locales de santé de prendre les mesures afin de préserver autant que faire se peut la santé des habitants du département. C’est-à-dire que constatant l’abstention de ces autorités sanitaires à prendre des mesures nécessitées par la situation, il leur a ordonné de le faire. La décision étant immédiatement exécutoire.

•            Quant à l’application du « principe de précaution » à l’espèce, le tribunal a procédé à une utilisation « positive » de celui-ci. De façon très schématique, principe de précaution s’applique plutôt à des situations où il convient de s’abstenir de prendre des mesures qui seraient de nature à présenter des risques par la suite. Concernant en particulier le traitement préconisé par le professeur Raoult, la juridiction a procédé à une évaluation des risques. En effet concernant les effets de ce médicament, trois conséquences sont possibles. Tout d’abord soit le médicament est efficace et auquel cas le bénéfice est évident. Soit il n’est pas efficace et auquel cas vu son très faible coût cela n’aurait pas d’importance. Soit il peut mettre en danger les patients, auquel cas il appartient au corps médical qui connaît parfaitement et depuis longtemps les contre-indications de ces médicaments de ne pas l’utiliser. Puisqu’il paraît que nous sommes « en guerre » on se permettra une comparaison militaire rapide. Les légions romaines en campagne construisaient tous les soirs un fort chargé de protéger leur bivouac contre les attaques nocturnes.

Ces enceintes fortifiées n’ont servi qu’une fois sur mille…Mais la sécurité était à ce prix.

https://www.vududroit.com/2020/03/pandemie-et-justice-administrative-la-base-se-rebiffe/

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Il y a 3 heures, Mirobolande a dit :

Je suis brigade. Je devrais ne pas être payée c'est bien ça? 

Peu importe ce que chacun peut penser ici, nous ne décidons pas de qui doit ou ne doit pas être payé. 

Si ça t'inquiète vraiment, il faut voir avec le personnel compétent. 

 

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https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-30-mars-2020?fbclid=IwAR3-Xe9d6oyNHyhH-yriVEUvark5TbHumfSVVjKe-0QFuMKkpaMxLpCFLIQ

Citation

Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas  là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps   pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent  déjà  sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde  dont l’épidémie révèle les inégalités criantes,

 

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il y a 7 minutes, jeanounette a dit :

Magnifique ! Il faut lire cette lettre en entier. Étonnant de la trouver sur un media tellement proche du pouvoir.

Ça me rappelle ceci:

Citation

Après avoir évoqué le retour d’un « État-providence », Emmanuel Macron vient d’annoncer un « plan massif d’investissement pour notre hôpital ». De quoi, enfin, répondre aux revendications des soignants mobilisés depuis plus d’un an à ce sujet ? Rien n’est moins sûr à en croire Pierre-André Juven, sociologue de la santé publique, qui met en garde contre les discours en trompe-l’œil. Entretien.

Basta ! : Dans votre livre La casse du siècle. À propos des réformes de l’hôpital public, vous dénoncez le détricotage néolibéral des politiques de santé publique depuis 40 ans. À l’occasion de son premier grand discours sur la crise du coronavirus, Macron a annoncé vouloir « reprendre le contrôle » de « biens et de services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » et de « décisions de rupture ». Ses propos sont-ils de nature à vous rassurer ?

Pierre-André Juven [1] : Emmanuel Macron a surpris beaucoup de monde, le 12 mars, avec son laïus sur l’État-providence, un « atout indispensable » dit-il. Il ne faut pas se tromper de lecture et bien comprendre ce qu’il entend par État-providence. Dans son optique, l’État-providence doit surtout déployer les conditions d’épanouissement du marché qui, en retour, améliorera les conditions de vie des personnes. L’État-providence doit certes protéger des risques de la vie, mais dans son prisme néolibéral, il doit aussi être le financeur des entreprises de santé en misant sur le fait qu’elles seront par ailleurs compétitives sur la scène internationale. En finançant ces entreprises, en les rendant solvables, il transforme donc ce qui pourrait apparaître comme un coût en une opportunité de marché. C’est donc cette opportunité que le fameux État-providence doit soutenir, notamment dans le domaine pharmaceutique et numérique. Le Covid-19 est certes en train de bouleverser le monde, mais je ne crois pas qu’il ait la capacité de convertir Emmanuel Macron au communisme.

Emmanuel Macron a tout de même annoncé un « plan massif d’investissement pour l’hôpital » ce 25 mars…

Il cherche à désarmer la critique et la colère, c’est assez compréhensible. Il sait que beaucoup de gens ne lui pardonnent pas le mépris qu’il a affiché depuis un an pour le mouvement hospitalier, ni son refus d’améliorer les conditions de travail des soignants. Ceux-ci ne sont pas dupes et le disent, « on y croira quand ce sera fait ». Ils ont raison. Il faut se souvenir d’où parle Emmanuel Macron : il croit profondément en la supériorité du marché et en l’équilibre qu’il est supposé créer. En cela, il est une figure parfaite du néolibéralisme au pouvoir. Or le néolibéralisme, comme l’explique très bien le sociologue François Denord [2], consiste bien sûr en une extension du domaine marchand, mais aussi – et c’est un point majeur – suppose que l’État soutienne le marché et lui facilite la vie. C’est bien sur ce point qu’Emmanuel Macron compte jouer à plein : dans une crise comme celle-ci, pour lui, tout l’enjeu consiste à sauver le capitalisme sanitaire et ses grandes industries, en les constituant en solution pour l’après-crise.

On se tromperait donc de lecture en pensant que les efforts annoncés bénéficieront véritablement à l’hôpital public ?

Il faut prendre le temps d’écouter ce qu’a dit le Président. Il n’a pas parlé d’un grand plan d’investissement dans l’hôpital public, il a parlé d’un « plan massif d’investissement pour notre hôpital ». Ça peut vouloir dire plein de choses. Il faut attendre de connaître le détail des mesures et des acteurs qui bénéficieront de cet investissement. De même, quand, dans son discours du 12 mars, il avance que la santé n’a pas de prix, cela peut très bien signifier que l’État va consacrer des moyens importants pour les grandes industries de santé et pharmaceutiques.

Il y a fort à craindre qu’il soit effectivement plus sensible à ce que disent Sanofi et Samsung qu’à ce que réclament les soignants de l’hôpital public. Ce n’est d’ailleurs pas anodin de voir aujourd’hui toutes ces entreprises et ces start-ups qui démarchent les autorités et les médecins pour, par exemple, produire en urgence des respirateurs, à l’image de la start-up Diabeloop. Il y a aussi toutes les entreprises qui s’affairent pour produire des tests. Au Royaume-Uni, on a appris que des tests allaient peut-être faire l’objet d’une mise sur le marché et qu’ils seraient soit livrés par Amazon, soit mis en vente en pharmacie.

Ces entreprises mettent le pied dans la porte, pour devenir ensuite incontournables. La crise sanitaire est pour elles l’occasion d’occuper une place encore plus grande dans le système de santé public. Il n’y a qu’à voir la façon dont Emmanuel Macron, le 25 mars, soulignait encore l’alliance fructueuse entre le secteur privé et le secteur public dans la gestion de la crise. C’est sur cette capture de la santé publique par des intérêts marchands qu’il faut alerter dès à présent.

Cela semble participer d’une logique plus globale où le secteur privé et les grands groupes – la grande distribution, Bouygues, LVMH, etc. – sont aujourd’hui en première ligne dans la gestion de la crise, pour seconder l’État, voire pallier ses défaillances…

Une période de crise aigüe comme celle que nous traversons rend davantage visibles les liens entre le secteur marchand et la santé publique. Nous voyons effectivement fleurir de toute part des initiatives privées, en apparence désintéressées – en apparence seulement, car « no such thing as a free gift » [« Il n’existe rien de tel qu’un cadeau désintéressé », ndlr] pour paraphraser le titre de l’ouvrage de Linsey MacGoey sur la Fondation Gates [3]. Dans le lot, il y a bien sûr les entreprises qui n’ont rien à voir avec la santé mais qui nous refont le coup de Notre-Dame pour s’offrir une cure d’intérêt général.

Deux dangers principaux existent : le premier, c’est cette privatisation de la gestion de crise sanitaire – certes encore partielle – qui amoindrit nos capacités à résister à ces tempêtes. Le Covid-19, malgré tous les drames qu’il entraîne, ne reste qu’une crise modérée au regard de ce qui pourrait nous attendre dans les prochaines décennies. Souhaitons-nous devoir compter sur des grands groupes privés pour affronter les prochaines catastrophes ? Le second danger, c’est cette idée que les innovations médicales et technologiques vont tout solutionner. C’est, là aussi, une erreur de plus qui nous mettra en grand danger à l’avenir.

https://www.bastamag.net/Macron-plan-massif-pour-hopital-Etat-providence-Big-Pharma-covid19-neoliberalisme

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il y a une heure, Hildebert a dit :

Peu importe ce que chacun peut penser ici, nous ne décidons pas de qui doit ou ne doit pas être payé. 

Si ça t'inquiète vraiment, il faut voir avec le personnel compétent. 

 

Ce qui m'inquiète encore plus, c'est que certains trouveraient ça normal. Certains enseignants ont encore trop une mentalité de serpillière. Plus on est maltraités,plus on aime ça. Et ils en redemandent.

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Il y a 5 heures, Mirobolande a dit :

Je suis brigade. Je devrais ne pas être payée c'est bien ça? 

Dans le dernier KISAITOU....

"Comme l’a plusieurs fois évoqué le ministre, nous ne sommes pas en vacances !
Pendant cette période de fermeture, les personnels de l’Education nationale sont considérés comme étant en service. A ce titre, le traitement est maintenu.

Lors du CHSCT MEN du 20.03.20, le ministère a confirmé que le salaire de mars sera reconduit en avril, indemnités et HSA comprises.

D’autre part, suite au courrier de l’intersyndicale, le 1er Ministre a annoncé la suspension du jour de carence, tant pour les salarié-es du privé que pour les agent-es de la Fonction Publique, pendant toute la période d’état d’urgence sanitaire."

 

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