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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

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Il y a 7 heures, Goëllette a dit :

Cette semaine, la mission des collègues en présentiel était de ne pas encourager les familles à remettre leurs enfants à l'école, et celles des collègues en distanciel à "mettre le paquet" pour que les élèves à distance restent chez eux !

Dans mon école, nous avons eu très peu d'élèves sur place, ce qui a permis un accueil en petits groupes, permettant à tous d'être en sécurité.

Je suis contente d'oeuvrer, à distance, pour faire en sorte que mes collègues prennent le moins de risques possible sur place.

POURVU QUE CA DURE !!

Je suis triste que l'organisation choisie dans certaines écoles favorise une pseudo liberté pour les collègues (genre un jour en présentiel et le reste à distance) au mépris de la sécurité le ou les jours où ils sont à l'école, puisque, pour permettre une rotation, ils font des groupes de 15 élèves, ce qui ne permet pas de respecter les distances de sécurité et rend difficile voire impossible la mise en application des gestes barrière.

 

On est bien d’accord sur ce point. Mais mon gros effectif est constitué uniquement d’enfants du personnel de gestion de crise. Plus deux élèves d’une collègue en ASA. Et on ne peut même pas les prendre en roulement, on est obligés de tous les accueillir vu que l’on est pôle d’accueil. Et tous mes collègues ont des effectifs similaires. En fin de compte on préfère compter les non prioritaires dans nos stats, ça va bien plus vite. 

Une chance énorme cela dit : notre école est suuuuper préparée, il y a tout ce qu’il faut où il faut, on a même un système de dépose minute des enfants par leur famille, avec arrivée et départ échelonné. Plus la police municipale qui gère le respect des règles par les familles sur le parking. 

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il y a 7 minutes, Nao a dit :

Une chance énorme cela dit : notre école est suuuuper préparée, il y a tout ce qu’il faut où il faut, on a même un système de dépose minute des enfants par leur famille, avec arrivée et départ échelonné. Plus la police municipale qui gère le respect des règles par les familles sur le parking. 

École' Drive ? On n'arrête pas le progrès !

 

Un article à propos de la lettre ouverte d'un virologue belge :

https://www.sudinfo.be/id190666/article/2020-05-15/marc-wathelet-remet-en-cause-lhonnetete-du-gouvernement-dans-une-lettre-ouverte

Citation

Marc Wathelet remet en cause l’honnêteté du gouvernement dans une lettre ouverte: «Les enfants ne transmettent pas le virus? Ce n’est pas vrai»

Si plusieurs experts pensent qu’un retour progressif à l’école pour les enfants est sans danger, tous ne sont pas de cet avis. C’est le cas du virologue Marc Wathelet qui affirme que les experts du GEES et le gouvernement chercheraient avant tout à rassurer la population : « C’est vrai que les parents seraient rassurés de savoir que les enfants ne transmettent pas le virus et ne peuvent pas tomber gravement malades eux-mêmes. Seulement, voilà, ce n’est pas vrai. Soyons honnêtes : les enfants peuvent tomber très malades, c’est rare, certes, et même mourir, c’est encore plus rare ; et les enfants transmettent le virus aussi bien que les adultes ».

Lettre ouverte de Marc Wathelet : Sciensano ou Camus ? Il faut choisir.

Chère Madame Wilmès, chers membres du gouvernement et du parlement belge,

Le gouvernement belge entame la phase 2 de son plan de déconfinement ce lundi 18 mai, phase qui comprend notamment la réouverture partielle des écoles, invoquant le bien-être des enfants et la nécessité pour leurs parents de reprendre une activité économique restée dormante trop longtemps. Deux justifications qui ne résistent pas à l’examen par la raison, comme nous allons le découvrir.

Devant l’inquiétude des parents, le gouvernement veut rassurer la population. [...] le gouvernement insiste cette fois-ci sur le fait que cette décision de réouverture partielle des écoles serait conforme à nos connaissances scientifiques.

De fait, l’Institut de Santé publique (Sciensano) a publié le 9 mai un document présenté comme un récapitulatif de toutes les connaissances actuelles sur l’impact du coronavirus sur les jeunes, afin de répondre aux interrogations des parents, un document repris dans toute la presse en Belgique et martelé depuis https ://tinyurl.com/ya8q2wg2.

1. Question : Les enfants, même sans symptômes, vont-ils transmettre le virus en masse ?

Sciensano : «  Contrairement aux autres virus des voies respiratoires, il semblerait que le virus du SARS-CoV-2 ne soit pas facilement transmis par les enfants. Les données scientifiques actuelles montrent que c’est par les adultes et pas par les enfants du même ménage que l’on risque le plus d’être contaminé  ».

Certes, les enfants pourraient potentiellement moins infecter que des adultes, car leur flux respiratoire est moindre que celui d’un adulte. Mais ce n’est pas ça, la science ! En effet, Sciensano se base uniquement sur les quelques articles qui soutiendraient sa recommandation et ignore tous les autres articles qui prouvent le contraire. En science le comportement de Sciensano constitue de l’inconduite scientifique : en d’autres mots, cette déclaration est frauduleuse.

Et le directeur de Sciensano, la cellule d’experts coronavirus du gouvernement, les porte-paroles officiels ne peuvent ignorer que cette déclaration va à l’encontre de l’information publiquement disponible, puisque je leur ai moi-même personnellement adressé les études qui prouvent le contraire de ce qu’ils affirment.

Une étude publiée le 27 avril par le journal The Lancetet basée sur des données obtenues à Shenzhen à propos de 391 cas arrive à la conclusion que le risque de transmission des enfants de moins de 10 ans est de 7.4 % comparé à une moyenne de 6,6 % pour la population !

Une étude publiée le 29 avril dans le journal Science et basée sur des données obtenues à Wuhan (1.245 contacts et 636 cas) et Shanghai (1.296 contacts pour 557 cas) démontre que les enfants (0-14 ans) présentaient certes une susceptibilité à l’infection de l’ordre d’un tiers de celle des adultes (15-64 ans), mais que lorsque les écoles étaient ouvertes, l’augmentation de la fréquence de contacts des enfants avec des adultes n’appartenant pas à leurs foyers familiaux compensait cette moindre susceptibilité à l’infection, ce qui eut pour effet de conduire à un taux de transmission équivalent entre les deux groupes !

Ces résultats sont, d’ailleurs, conforme aux données rassemblées par le virologue allemand, le Dr. Christian Drosten, qui a été lui aussi attaqué lorsqu’il a révélé dans une étude portant sur 3.712 cas que la charge virale n’était pas statistiquement différente en fonction de l’âge. [...]

Cette lettre ouverte est assez longue. D'autres points que souligne le virologue :

- l'étude portant sur l'enfant de 9 ans en France qui a été contaminé par SARS-CoV-2 et qui n’a pas transmis la maladie COVID-19 (échantillon de... 1 individu.) montre que sa charge virale n'était que de 5 % au-dessus du seuil de détection du virus durant un jour et juste au seuil durant deux jours. Pas étonnant qu'il n'ait contaminé personne.

- d'ailleurs, un autre rapport venant du Québec a montré la transmission du nouveau coronavirus à partir d’un enfant infecté vers 12 autres enfants et 4 adultes dans le cadre une garderie pour enfants des personnels essentiels.

Le virologue pointe la légèreté de l’Institut de Santé publique belge (Sciensano) :

- l'Institut préconise de faire  retourner à l’école/crèche en concertation avec son médecin traitant et au moins 7 jours à compter du début des symptômes alors que le virologue explique que le temps moyen de portage du virus est de... 20 jours.

- l'Institut affirme que «  Les masques en tissu ne sont pas recommandés pour les enfants en crèche et de moins de 12 ans, car leur utilisation correcte ne peut pas être appliquée à ces âges-là  ». Les enfants belges souffriraient-ils d’un retard de développement très important par rapport aux enfants en Asie car incapables de mettre un masque avant l’âge de 12 ans ?

Et parce que peut-être, parfois, un enfant mettrait son masque incorrectement, cela justifierait que tous les enfants devraient être potentiellement exposés au virus ?

- une faible minorité d'enfants va être rescolarisée en juin en Belgique. Dans ces conditions, il n'y aura pas d'explosion de cas, ce qui permettra au gouvernement d'extrapoler sur une reprise massive sans danger...

- le Danemark après avoir fermé ses écoles le 13 mars a déjà pu les rouvrir, mais ce pays a été touché par beaucoup moins de cas que la Belgique. En Allemagne, aussi bien qu’en Chine et au Japon, plusieurs districts ont dû refermer leurs écoles à cause du développement de nouveaux foyers d’infections.

Conclusion de la lettre :

Citation

Le bon sens ici est de respecter le principe de précaution et ne rouvrir les écoles que quand des masques chirurgicaux seront disponibles pour tous, et que notre système de dépistage et de traçage aura fait les preuves de son efficacité.

La seule façon de lutter contre la COVID-19, c’est l’honnêteté.

 

 

 

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Il y a 10 heures, Lolita a dit :

J'ai une collègue qui m'a dit hier qu'elle allait le faire ponctuellement (de sa propre initiative, aucune injonction de qui que ce soit...). Elle a fait de nombreuses classes virtuelles pendant le confinement. Je lui demanderai quand elle aura testé.

Si elle y arrive tant mieux. Pour ma part, déjà, où j'habite on a beaucoup de souci de avec internet et pas la fibre. Donc déjà, rien que les problèmes de pertes de son et d'image sont problématiques. Après si certains y arrivent et peuvent le faire sans injonction et y trouve leur compte, c'est super.

Bon et c'est l'objectif de la classe qui m'a le plus agacé : on a cassé les groupes classes pour des raisons de protocoles, d'enseignants présents et absents. Et ensuite on nous envoie une "superbe idée" pour refaire le groupe classe (mais qui déjà ne correspond plus à la réalité puisque ceux qui sont présents ne sont pas forcément les enfants d'une même classe). Bref, qu'on nous laisse faire ce qu'on peut au mieux... Parce que les conseils de personnes qui ont mis plus de 3 semaines à nous pondre un document avec 3 liens pour nous aider (et franchement, je n'exagère pas...) lors du confinement alors qu'on s’était déjà tous débrouillé pour  trouver des choses pour nos élèves, j'avoue qu'à force ça me hérisse....

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Il y a 9 heures, chableu a dit :

@De MantinéeEt que faire une classe à distance avec un groupe en présentiel est un peu utopique.

Je le fait à raison de 1 heure par jour. En choisissant bien les supports, c'est pas mal. Mais que personne (directrice, IEN... hors circulaire) ne me le demande, sinon j’arrête. Je le fais car cela dynamise un peu mes 6 heures de classes avec très peu d'élèves. Ma bonne volonté est liée à la liberté que l'on me laisse.

En revanche, je n'en fais pas la pub auprès des collègues, chacun fait comme il veut dans le cadre de la circulaire. Moi, cela m'arrange.Tout comme cela me va bien de mener le distanciel. D'autant que rien n'est prévu dans notre circo pour les écoles où tous les PE reprennent à temps plein en présentiel.

Ah mais Chableu, je n'ai rien contre ceux qui y arrive. Après je suppose que tu as tes élèves en présentiel. Ce sont plus les "bonnes idées" de ceux qui ne mettent rien en pratique qui me fatiguent.

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Il y a 2 heures, Nao a dit :

On est bien d’accord sur ce point. Mais mon gros effectif est constitué uniquement d’enfants du personnel de gestion de crise. Plus deux élèves d’une collègue en ASA. Et on ne peut même pas les prendre en roulement, on est obligés de tous les accueillir vu que l’on est pôle d’accueil. Et tous mes collègues ont des effectifs similaires. En fin de compte on préfère compter les non prioritaires dans nos stats, ça va bien plus vite. 

Une chance énorme cela dit : notre école est suuuuper préparée, il y a tout ce qu’il faut où il faut, on a même un système de dépose minute des enfants par leur famille, avec arrivée et départ échelonné. Plus la police municipale qui gère le respect des règles par les familles sur le parking. 

Oui, c'est pas mal, mais si ta collègue en ASA (pour garde d'enfants jusqu'au 31 mai ou jusqu'à la fin de l'année ?) pouvait être remplacée, ça vous ferait de plus petits groupes à gérer ...

Les enfants de soignants étaient déjà dans ta classe depuis septembre ?

 

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Réouverture des #ecoles et #coronavirus – Au 15 mai, minuit, en France : – 7 écoles et 1 collège fermés après au moins 1 cas avéré de #COVID19 – rentrée repoussée dans 36 écoles pour suspicion de #COVID2019 (en attente des tests) (décompte #ConflitsFR)

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Envoyé spécial hier: en fait le Danemark qu'on n'arrête pas de citer en exemple n'a qu'un tiers de ses effectifs à l'école, les enfants se lavent les mains à chaque changement de salle et ils ont embauché du personnel pour faire des très petits groupes... Ce n'est pas ce que j'appelle une reprise de l'école, c'est une étude dirigée comme ce que nous faisons depuis cette semaine.

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il y a 19 minutes, Lady Oscar a dit :

Envoyé spécial hier: en fait le Danemark qu'on n'arrête pas de citer en exemple n'a qu'un tiers de ses effectifs à l'école, les enfants se lavent les mains à chaque changement de salle et ils ont embauché du personnel pour faire des très petits groupes... Ce n'est pas ce que j'appelle une reprise de l'école, c'est une étude dirigée comme ce que nous faisons depuis cette semaine.

Merci pour ces précisions.

Modifié par prof désécol
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:)

Merci Lady Oscar

 

 

J'ai eu le tour des huiles académiques et de la mairie hier après midi, avec un journaliste aux trousses, dans l'école. Je les ai vus arriver dans le couloir, surprise!

J'ai fait au mieux , puisqu'on recueillait ma parole!

Que les gamins qui sont là oui, la plupart ont envie d'être là, mais d'autres pas du tout. Et que non, ce n'est pas de la peur, juste qu'ils n'aiment pas l'école de toute façon [mon "trou noir" est revenue...] . Que ma salle est archi pleine avec 13 élèves, un 14ème serait au fond du fond, dans le coin bibliothèque. Que j'ai plus de ma moitié de mes élèves hors-les-murs, et que même si les textes disent qu'on à pas à le faire, les abandonner est impossible, et que cela se rajoute à une journée déjà éprouvante. Qu'il nous faut 15 minutes pour revenir de la cour jusqu'en classe, n'ayant qu'un robinet à notre disposition. Que le plus difficile, ce sont les circulations et la récréation.

 

J'ai rencontré 3 élèves hors-les-murs. 1 impec (après de mauvais moments), 1 qui n'imaginait pas reprendre l'école maintenant, et 1 ... il m'a fait mal au ventre. Il a la peau bronzée et un sourire rayonnant. Enfin... avait. Il est gris. Il est seul avec sa mère en France, mi étudiante (thèse) mi réfugiée alimentaire (Vénézuela... ) . La mère m'a suppliée de le prendre "même un seul jour". Et je ne pouvais pas lui dire "oui" là maintenant . J'ai déjà le plus gros effectif de l'école (je me suis faite assez pourrir pour cela!) , on a une jauge globale à ne pas dépasser. Je vais voir avec notre directeur.

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C'est d'ailleurs ce qui se voyait à l'écran dans les reportages ... 

Des salles immenses, des élèves très éloignés et très peu nombreux, ... et sages !

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