Aller au contenu

Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

Messages recommandés

Bah ils auraient tort de se priver, vu qu'ils se rendent compte qu'on accepte tout ...

Il y a 3 heures, poujohel a dit :

Si cela arrive, il faut refuser en bloc de passer le we à tout réorganiser. 

Je n'y crois plus une minute !

En bons petits soldats, la plupart d'entre nous va encore une fois s'adapter, quitte à y laisser la santé !

il y a une heure, chableu a dit :

Mais je me dis... pentecôte n'est pas férié pour nous, peut-on nous demander de venir ?

Ils en seraient capables !

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ici la journée de solidarité est déjà faite 😁 donc lundi... repos.

 

Attention témoignage du monde des bisounours (enfin c'est l'impression que j'ai en lisant certains posts.)

Zone verte claire. Très grand département ; 1 seule école a fermé depuis la reprise...hier.

15 classes dont 1 ulis plus un maître pass. 1 seule collègue en distanciel et une directrice complètement déchargée. 

Tous les élèves sont inscrits d'office 2 jours par semaine (sauf les prioritaires qui ont droit aux 4 jours). Donc les élèves peuvent revenir quand les parents le décident. Pour moi, ça ferait 2 groupes de 14.

Du 14 au 22 : 6 classes (CP et CM2) : 34 élèves. Le bonheur de retrouver une partie des loulous. Bonheur partagé. Ils ont vite compris les gestes barrières, la distanciation (1 m) même les CP. Les cm2 chahuteurs sont devenus sages et travailleurs. 

Depuis le 25 : toutes les classes ont repris.

J'accueille les 3 élèves de la collègue en distanciel (même niveau).  Ils suivent le travail de ma classe. La collègue m'a proposé de prendre le distanciel pour les miens mais ce n'est pas la peine. Le contenu est le même. La différence est que les présentiels ont la maîtresse sous la main. 11 élèves donc dans ma classe aujourd'hui. Les gamins ont fait presque 6h de français et maths dans la joie et la bonne humeur. Alors oui, on se lave les mains souvent, les récréations sont échelonnées et chronométrées pour éviter le brassage. Il y a aussi des sens de circulation. Pendant les récréations, les élèves sont libres. Nous surveillons les distances (certains collègues préfèrent gérer les jeux). Il y a énormément de monde pour surveiller, les agents municipaux, les AVS sont présents. Donc on peut même se prendre une vraie pause.

L'ambiance est bien meilleure qu'avant le confinement. Dans les classes, nous ne perdons plus de temps à faire la discipline. Donc on enseigne (ok parfois il faut désinfecter un compas, un stylo... ça prend 3 secondes). Hors classe, les histoires, rancunes, cancans... ont été balayés par le confinement, une directrice qui a su nous fédérer (chapeau bas), une situation qui nous a permis de discuter pour trouver des solutions. Tout le monde est plus ouvert et on se dit les choses. Parfois on remet à plat en souriant des contentieux qui datent de plusieurs années. Même les plus anxieux sont détendues. On entend rire à travers les couloirs. Nos journées sont moins stressantes qu'avec  nos classes à 30 avec beaucoup d'élèves en difficulté (pas rep mais ce n'est pas faute de la demander depuis des années.) Et certains de nos élèves (c'est triste à dire mais ...) sont plus en sécurité à l'école qu'à la maison.

Nous préparons la rentrée de septembre comme une rentrée normale mais on garde en tête que ce ne sera peut-être pas une rentrée normale. Du coup, on travaille par niveau pour avoir des progressions/programmations communes au cas où. Dans cette école où le travail en équipe était difficile, il est devenu automatique parce qu'il ne s'agit plus d'une injonction mais qu'on y trouve un sens.

Certains diront que nous sommes inconscients, que nous nous tirons une balle dans pied. Mais il existe des écoles où la reprise se passe bien, voire très bien.

Alors pour cela, il a fallu dans un premier temps prendre sur soi, casser les routines (le confinement a aidé), une directrice qui s'est battue pour que les représentants de parents d'élèves, la mairie... avancent dans le même sens avec le même objectif : le bien des enfants. Et une équipe qui l'a suivie en toute confiance. (Et un super IEN). Il y a eu des clashs, des larmes...mais le résultat est là. 

Si l'un de nous tombe malade et bien...c'est la vie. Et si c'est grave, c'est aussi la vie. Si un élève est malade, ce sera très douloureux. On sera irréprochables concernant le protocole suivi à la lettre. 

Dans notre département vert clair, peu d'entre nous ont été touchés par le covid. Directement ou indirectement.  Ceux  d'entre-nous qui avons de la famille dans le Nord-est ou en région parisienne, avons raconté les témoignages de nos proches, ceux malades voire très malades.  Personne ne vit sur son petit nuage. On sait que le pire peut arriver comme... rien. Mais nous ne vivons pas dans la peur.

Par contre, on a bien compris que nos classes étaient taillées pour 15 élèves maximum. 😮🙂

Mon fils ne reprendra pas le collège, il n'a pas envie, ses copains ne reprennent pas et le masque 8h par jour je trouve ça insensé. 

----

Concernant le risque de seconde vague, de plus en plus de médecins et d'épidémiologistes (pas ceux de la télé, des qui bossent) pensent en effet qu'elle n'aura pas lieu. Les tests sont plus au point, les protocoles aussi.  Il est donc plus facile de tester et isoler et de limiter la propagation. Non le virus n'est pas parti. Il ne partira probablement jamais, en tout cas pas dans un proche avenir. Oui il peut muter ou pas, devenir plus fort ou pas...

Par contre les psy redoutent une grosse vague de dépressions, suicides, décompensations et autres maladies mentales. La nouvelle urgence sanitaire est là. 

Je crois que nous réagissons selon que nous voyons le verre à moitié vide ou à moitié plein.

  • J'aime 1
  • Merci 1
  • J'adhère 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, poujohel a dit :

Dans l'article, je retiens ce passage des propos du Premier Ministre :

Citation

«Si les indicateurs (sanitaires) restent bien orientés, alors nous pourrons sans doute organiser une ouverture un peu plus vaste des écoles, faire en sorte que les règles sanitaires puissent s'adapter - toujours avec prudence - à ces nouvelles conditions, ce qui permettra d'accueillir plus d'élèves à l'école, de faire en sorte que plus de professeurs reviennent», a-t-il ajouté. «Si c'est le cas - c'est un grand si - alors le nombre de ceux qui vont se trouver dans la situation (de ne pas pouvoir scolariser leurs enfants) va mécaniquement diminuer à partir du 2 juin», a encore espéré le Premier ministre.

Je trouve cela très choquant, comme si on parlait d'objets, de bouts de viande.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 30 minutes, Goëllette a dit :

Dans l'article, je retiens ce passage des propos du Premier Ministre :

Je trouve cela très choquant, cmme si on parlait d'objets, de bouts de viande.

Comme si les profs à la maison, le sont pour de mauvaises raisons...

Il me semble qu'il fait référence à ceux chez eux pour garde d'enfants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 45 minutes, maryl a dit :

Attention témoignage du monde des bisounours

Il est concret et encourageant. ça fait du bien de le lire.

il y a 47 minutes, maryl a dit :

Je crois que nous réagissons selon que nous voyons le verre à moitié vide ou à moitié plein.

Oui, dans ton école, vous êtes arrivés à voir le verre à moitié plein. J'en connais autour de moi. Ce n'est pas le cas partout : ça a exacerbé des conflits qui couvaient... et ça part dans tous les sens.


Pour commenter certains propos lus plus haut, de mon côté, ce WE, ce sera "aux abonnés absents".
De toute façon, je sais très bien que quoi qui se passe, ici, personne ne demandera quoi que ce soit comme modification pour mardi 2. Les écoles ont organisé les groupes, les parents sont prévenus, les collègues sont des personnes qui ont organisé l'accueil au mieux, avec toute la confiance de l'IEN. Au pire, selon les annonces de la fin de semaine, il y aura peut-être des "suggestions" d'aménagement pour les semaines suivantes, mais exiger quoi que ce soit, ce serait "se mettre le feu" et personne n'a rien à y gagner. Comme je l'ai déjà écrit, j'ai travaillé comme une folle plusieurs WE et jours fériés. Maintenant depuis mercredi dernier, le 20, j'ai dit "stop". Le WE, je travaille si je veux, quand je veux. J'ai préparé des brouillons de mails et je les ai envoyés lundi matin. Le monde ne s'est pas arrêté de tourner. Si tout le monde fait pareil, ...

 

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Lolita a dit :

Oui, dans ton école, vous êtes arrivés à voir le verre à moitié plein. J'en connais autour de moi. Ce n'est pas le cas partout : ça a exacerbé des conflits qui couvaient... et ça part dans tous les sens.

Oui c'est quitte ou double malheureusement. 

Ceci pour qu'une équipe qui dysfonctionnait voit le verre à moitié plein, il a fallu que chacun y mette du sien des plus anxieux aux plus sereins et tourner la page d'avant. Cependant d'autres gros soucis nous avaient déjà prouvé que malgré nos individualités pas toujours compatibles, nous étions capables de faire front pour défendre un collègue ou aplanir une situation.  Une équipe de gentils chieurs en fait 😊 Nous avons très mauvaise réputation et pourtant un très faible turn over. C'est qu'on est pas si mal dans cette école.

il y a 9 minutes, Lolita a dit :

depuis mercredi dernier, le 20, j'ai dit "stop". Le WE, je travaille si je veux, quand je veux. J'ai préparé des brouillons de mails et je les ai envoyés lundi matin. Le monde ne s'est pas arrêté de tourner. Si tout le monde fait pareil, ...

C'est ce que j'ai fait pendant le confinement. Mes parents d'élèves ne sont pas tous des gentils mais quand la situation à la maison ou la fatigue m'empêchait d'envoyer le travail. Un simple mail d'excuses honnête aux parents suffisaient. Et les réponses étaient pleines d'empathie. 

D'ailleurs, ils sont importants les parents pour la reprise.

Les parents ont été ravis de notre école à distance.  Il n'y a pas eu de comparaison entre les enseignants (untel fait des visios, machin donne trop/pas assez de travail, trucmuche a appelé alors que Cunegonde ne l'a jamais fait) alors que radio trottoir était très efficace. Notre engagement et notre réactivité a été louée (carrément) par les parents et la DDEN. Les parents ont compris que nous étions des êtres humains avant tout. Des enfants ont dit à leurs  maman que la maitresse était mieux comme maîtresse que maman 😊. Bref, ce changement de positionnement a beaucoup aidé à une reprise sereine.

Sans que je ne leur demande rien, 24 sur 26 parents m'ont dit s'ils comptaient remettre leur enfant ou non dès le mail annonçant la reprise envoyé. Et m'expliquaient pourquoi en cas de non reprise. Cela montre que le respect envers nous a été amélioré. Certains ne remettront pas leurs enfants mais passeront me faire la bise (de loin) et m'amener un cadeau (rare chez nous). D'autres m'ont invités chez eux 😂

Bref beaucoup de positif qui remplit le verre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Lolita et @Blanchedecm2

Dans notre circo, l'IEN nous a imposé de lever le pied et nous reposer.

Oui c'est bien quand l'équipe de circo montre l'exemple ou au moins nous allège la pression. Ce n'est pas le cas dans toutes les circos. Notre IEN a beaucoup d'empathie et le montre (testé à l'enterrement d'un collègue quand je me suis effondrée) et les épaules assez larges pour ne pas répercuter toute la pression du DASEN.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 47 minutes, Blanchedecm2 a dit :

C'est rare et précieux...;)

Je ne suis pas directrice, alors je n'ai pas de de contacts privilégiés avec mon ien. Mais un des seuls mails faits à l'ensemble des "simples" PE a été pour nous remercier le lendemain de la sortie sur les fraises de Sibeth. Il a encore du boulot niveau comm...Heureusement que je gère bien mieux mes élèves et leurs parents...:sleep:

La directrice nous a transmis tous ses mails. On a pu profiter des réponses mais aussi des encouragements et remontées positives. 

 

On a meme eu droit à une chanson 🙂

Une perle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, chableu a dit :

Comme si les profs à la maison, le sont pour de mauvaises raisons...

Il me semble qu'il fait référence à ceux chez eux pour garde d'enfants.

Je ne sais pas, car je n'ai lu que cet article du Figaro.

Ils sont capables de tout ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 14 minutes, Goëllette a dit :

Je ne sais pas, car je n'ai lu que cet article du Figaro.

Ils sont capables de tout ...

J'ai une collègue qui voudrait reprendre mais son médecin lui a dit non. Jmb pourra dire ce qu'il veut.  Si le docteur dit non, ce sera non.

Je pense aussi que ça concerne les gardes d'enfants mais il ne va pas prendre le risque de mettre sciemment des gens en danger. Les gens à risque resteront protégés ou au pire en arrêt médical. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vers un assouplissement des règles sanitaires à l’école dès le 2 juin? 

“Si les indicateurs (sanitaires) restent bien orientés, alors nous pourrons sans doute organiser une ouverture un peu plus vaste des écoles, faire en sorte que les règles sanitaires puissent s’adapter -toujours avec prudence- à ces nouvelles conditions, ce qui permettra d’accueillir plus d’élèves à l’école, de faire en sorte que plus de professeurs reviennent”, a-t-il ajouté.“ ( Edouard Philippe)

Si c’est le cas -c’est un grand si- alors le nombre de ceux qui vont se trouver dans la situation (de ne pas pouvoir scolariser leurs enfants) va mécaniquement diminuer à partir du 2 juin”, a encore espéré le Premier ministre.

Interrogé par ailleurs sur la difficulté pour les parents de s’organiser avec leurs employeurs en fonction de jours de scolarisation irréguliers et aléatoires, Édouard Philippe a appelé à “engager le débat avec les communautés pédagogiques, avec les directeurs d’école, avec les enseignants pour faire en sorte de prendre en compte cette contrainte”.

“C’est une contrainte réelle, elle est parfaitement entendable: toute personne raisonnable peut parfaitement comprendre que ça a un sens de faire en sorte que l’ensemble du système productif puisse repartir, c’est l’intérêt collectif, c’est l’intérêt du pays et on peut probablement avec de la bonne foi, avec de la bonne volonté, faire en sorte que cet échange permette de régler la question”, a-t-il exhorté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...