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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

Messages recommandés

il y a 45 minutes, prof désécol a dit :

Près de 75% des personnes contaminées présentent ainsi des séquelles au niveau du cœur, y compris pour celles n'ayant contracté qu'une forme peu sévère de la maladie.

Sympas ceux qui préconisent une immunité collective !

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Hôpitaux : en Ile-de-France et à Marseille, la majorité des admis pour Covid sont des voyageurs de l'étranger

« J’avais peur de mourir en Algérie ». Placée en réanimation à l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, Mme T., une femme d'une soixantaine d'années, en détresse respiratoire, ne cache aucunement les raisons de son retour subit en France. Cette Franco-Algérienne a décompensé à sa sortie de l'avion, au milieu du mois de juillet. Elle a été immédiatement transférée dans l’établissement de secteur de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Mme T. raconte avoir eu des symptômes sévères deux semaines avant son départ. Toute sa famille a été testée positive au Covid-19. Ce retour utilitaire a logiquement agacé les praticiens de Robert Ballanger, comme Alexandre Avenel, l’un des médecins-chefs du service : « Le serment d'Hippocrate nous oblige à rester neutres ; mais on est aussi des humains et des citoyens, donc on fait la remarque».

Comment Mme T. a-t-elle fait pour rentrer en France par ses propres moyens, alors que l’Algérie faisait déjà partie des pays classés « à risque » par l’État ? Elle s’est juste soumise à un test frontal « dont on peut sérieusement douter de la fiabilité », selon les médecins de Robert-Ballanger, et au port d’un masque malgré sa toux persistante. Mais pas à un test PCR, ni sérologique.

"Les asymptomatiques sont rentrés chez eux"

Trois autres patients, symptomatiques eux aussi, ont été admis en réanimation à Aulnay-sous-Bois en juillet. Les trois sont revenus d’Algérie sans encombre. « Ils ont le droit de se faire soigner en France, mais cela doit se faire dans le cadre d’un rapatriement sanitaire, souffle Camille (le prénom a été changé), une soignante de l'hôpital d'Aulnay-sous-Bois. En plus, nous ne voyons que ceux qui ont décompensé dans l’avion ; tous les asymptomatiques rentrent tranquillement chez eux ».

Si à Aulnay, tous les patients Covid en réanimation sont pour l’instant des cas importés, à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (APHP), sur 23 nouveaux cas depuis le 14 juillet, 17 étaient des voyageurs de retour de l’étranger, d’après un tableau de bord épidémiologique daté du 23 juillet, que Marianne a pu consulter. Mais selon l’ARS d’Île-de-France, aucun cluster lié à ces passagers n’a été constaté dans la région pour l’instant. Il y aurait une vingtaine de cas de voyageurs contaminés à Marseille, soit plus des deux tiers des nouveaux entrants la semaine du 14 juillet, selon le calcul d'un praticien hospitalier. [...]

« On savait bien que les binationaux allaient rentrer, souligne Alexandre Avenel, médecin-chef. La question c'est : est-ce qu'on rouvre des aéroports à des pays qui s'enferment parce qu'ils sont en pleine épidémie de Covid ? C’est totalement aberrant.»

Demi-mesures

Que ce réanimateur se rassure, le gouvernement a pensé à tout…  

[...] d’après le registre des arrivées du site Aéroports de Paris, rien que cette semaine du 27 juillet au 2 août, on attend au moins 25 vols depuis l’Algérie, une trentaine depuis l’Inde, et au moins 218 vols depuis les Etats-Unis, trois pays qui figurent dans la liste rouge établie par le gouvernement. [...]

La suite de l'article n'est pas rassurante :

https://www.marianne.net/societe/hopitaux-en-ile-de-france-et-marseille-la-majorite-des-admis-pour-covid-sont-des-voyageurs

 

 

Modifié par prof désécol
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Covid-19 : nouveaux caps franchis aux Etats-Unis et au Brésil, le choc économique est dévastateur

[...]

La pire récession de l'après-guerre

L'impact économique de la pandémie est dévastateur dans plusieurs régions du monde. Aux États-Unis notamment, où plusieurs millions de personnes sont au chômage. "Cette pandémie est le plus grand choc pour l'économie américaine de mémoire humaine", a souligné mercredi le président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell.

"Du plus bas niveau de chômage en 50 ans au plus haut niveau depuis 90 ans, et cela en deux mois", a-t-il encore relevé, exhortant les politiques à soutenir encore davantage les ménages et les entreprises. Les analystes s'attendent à l'annonce jeudi d'une chute inédite du PIB américain au 2e trimestre: au moins -35 %.

Du jamais vu non plus pour l'Allemagne, qui devrait dévoiler jeudi un recul de son PIB de près de 10 %, la pandémie ayant entraîné le pays dans sa pire récession de l'après-guerre.

Sur les côtes européennes, la crise sanitaire et économique liée au Covid-19 "engendre un flux exceptionnel de migrants économiques", a averti mercredi le ministère italien de l'Intérieur appelant l'Union européenne à se saisir de la question "immédiatement". Plus de 11 000 migrants ont débarqué en Italie la semaine dernière. [...]

https://www.france24.com/fr/20200730-covid-19-les-etats-unis-déplorent-150-000-morts-le-choc-économique-est-dévastateur

 

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Article intéressant sur la transmission du virus :

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En vidéo : les « supercontamineurs », clé de la propagation de la Covid-19 ?

Chaque malade du coronavirus contamine en moyenne deux à trois autres personnes. En réalité, la grande majorité des porteurs du coronavirus ne vont jamais le transmettre. Seuls quelques « supercontaminateurs » sont à l'origine de la pandémie de Covid-19 qui s'est répandue comme une traînée de poudre dans le monde.

[...]

Les scientifiques ont donc établi un autre indicateur, le facteur de dispersion, noté k. Plus k est petit, plus la propagation de la maladie s'effectue via un faible nombre de personnes.

80 % des transmissions sont le fait de 10 % des malades

Dans un article de Nature publié en 2005, Jamie Lloyd-Smith avait estimé ce facteur k à 0,16 pour le Sars-Cov de 2003. Pour le Mers de 2012, il a été évalué à 0,25. En revanche, lors de la grippe espagnole de 1918, il aurait été de 1, ce qui signifie que la capacité de contamination aurait été mieux répartie dans la population. Concernant le Covid-19, une prépublication de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) a calculé un facteur k de 0,1, « ce qui veut dire que 80 % des transmissions sont le fait de 10 % des malades », note l'étude. [...]

Ceci amène à des actions bien différentes de celles préconisées jusqu'ici. Plutôt que de confiner tout le monde de manière indifférenciée, « il y aurait un avantage substantiel à se concentrer sur ces supercontaminateurs, assure Akira Endo, principal auteur de l'étude.  ». [...]

Reste à identifier ces supercontaminateurs et à comprendre pourquoi ils le sont... ce qui n'est pas simple :

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-video-supercontamineurs-cle-propagation-covid-19-81154/

 

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https://www.ledauphine.com/insolite/2020/07/30/covid-19-il-s-achete-une-lamborghini-avec-les-aides-dediees-aux-entreprises-en-difficulte

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États-Unis. Covid-19 : il s'offre une lamborghini avec les aides dédiées aux entreprises en difficulté

[...] Mais il ne s'est pas arrêté là. Il en a également profité pour acquérir des bijoux et des vêtements de luxe, ou pour se payer des nuits d'hôtels à Miami Beach.

Une demande de 13 millions de dollars

Pour obtenir cette somme colossale, l'Américain de 29 ans a déclaré une masse salariale de 70 employés, lui coûtant 4 millions de dollars. Pour laquelle il a touché exactement 3.984.557 dollars.  [...] 

Sans surprise, le gouvernement américain s'est penché sur son cas. Il a été arrêté et sa nouvelle voiture a été saisie.  Il encourt jusqu'à 70 ans de prison. [...]

 

Cela se passe aux Etats-Unis, le fraudeur est rattrapé et l'anecdote pourrait faire sourire ?

Des fraudes se passent aussi en France :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/chomage-partiel-le-parquet-de-paris-enquete-sur-des-fraudes-massives_4041679.html

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Chômage partiel : le parquet de Paris enquête sur des fraudes massives

Profiter des mesures d'aide au chômage partiel pour détourner plusieurs millions d'euros, c'est ce qu'ont fait des escrocs très organisés. Une fraude massive à l'échelle internationale. Les fraudeurs ont usurpé l'identité de plus de 1 600 entreprises. En utilisant leur numéro d'identification, le SIRET, ils ont déclaré des salariés en chômage partiel sur internet. Les aides de l'État ont ensuite été versées sur des comptes bancaires frauduleux. Les escrocs ont réussi à détourner plus d'1,7 million d'euros. Le versement de 6 millions d'euros a pu être bloqué à temps.

Depuis la crise du Covid-19, le gouvernement a dû faire face à plusieurs types de fraudes. "Il fallait y aller très vite très fort et maintenant depuis le mois de mai on fait des contrôles car c'est assez scandaleux", a assuré Élisabeth Borne, la nouvelle ministre de l'Emploi, du Travail et de l'Insertion, sur Europe 1. 13 régions sur 16 sont concernées par cette arnaque massive. Le parquet de Paris est en charge de l'enquête. 

 

 

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Sans compter les entreprises qui ont fait teletravailler leurs salariés,  en les déclarant en chômage partiel.

Une amie a découvert debut avril que c etait son cas. Elle a arrêté immédiatement de travailler, mais a choisi de ne pas attirer d ennui à son employeur. Via des amis stagiaires de mes aînées, étudiantes, une rumeur concernant une entreprise très prisée des jeunes diplômés m est arrivée aux oreilles. Peu de risque qu’elle dépasse les on-dit si elle est exacte, ce nom dans un cv de débutant est un atout. 

 

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Il y a 6 heures, Lena a dit :

Sans compter les entreprises qui ont fait teletravailler leurs salariés,  en les déclarant en chômage partiel.

Il y en a des milliers, et pas que des petites, et c'est pour cette raison qu'il y a une grande confusion dans l'opinion publique entre "télétravail" et "chômage partiel".

Quasiment toutes mes connaissances en chômage partiel ont continué à travailler, bien au-delà des 15% de salaire parfois compensés par le patron. Y compris des ingénieurs et autres métiers payés 3-4 milliers d'euros par mois. C'est donc "tout bénéf'" pour les entreprises, qui ont continué à faire du chiffre ... avec des charges importantes à débourser en moins !

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Ce sont surtout des batailles d'experts scientifiques qui se tirent la bourre et font la course à la publication. Ça a toujours existé, mais c'était sans doute moins sous le feu des projecteurs. 

Je n'ai pas la compétence pour dire que c'est faux, mais il faut certainement bien plus qu'une petite étude sur 145 individus pour valider un fait ou une théorie scientifique, ou en contredire d'autres plus nombreuses, plus étayées.

Ça donne du grain à moudre aux médias, à la population légitimement en quête de réponses et aux polémistes jamais rassasiés. 

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il y a 46 minutes, flore49 a dit :

Ce sont surtout des batailles d'experts scientifiques qui se tirent la bourre

Même pas. Les médecins ne sont pas des scientifiques (primum non nocere, "avant tout ne pas nuire", ce n'est pas vraiment la même chose que l'exigence de rigueur et de démonstration de la science, comme on l'entend depuis Aristote et Descartes...).

Cette remarque n'est en aucun cas une critique : à niveau de connaissances égal, je préfère évidemment de loin être soigné par un médecin que par un biologiste fondamental (même si je ne doute pas que l'autopsie serait fructueuse du point de vue de la connaissance scientifique), et conduire une voiture conçue par un ingénieur plutôt que par un pur physicien.

Mais ce ne sont pas les mêmes métiers, et il est parfois important de ne pas confondre. Je soupçonne en particulier que, dans le cas de la crise sanitaire actuelle, une bonne partie de l'inefficacité initiale du gouvernement était corrélée à la désignation (par le Ministère de la Santé, surtout pas par celui de la Recherche...) d'un soi-disant "conseil scientifique".... ne comportant aucun scientifique "dur"  (en plus des médecins, on y avait intégré des sociologues, des anthropologues, etc., mais surtout personne qui aurait pu leur apporter la contradiction, alors que ces derniers étaient renvoyés à un obscur "Comité analyse recherche et expertise (CARE)", présidé par Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel et découvreuse du virus du SIDA, excusez du peu...), et d'organiser le battage médiatique autour des recommandations (inévitablement) fluctuantes du premier, et leur récupération politique, sans jamais s'intéresser au second, bien plus constant et solide dans ses analyses, même si elles n'intervenaient qu'un peu plus tard, quand il avait quelque chose à dire...

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145 patients l'échantillon certes est un peu juste que dire alors de l'étude sur les contamines montjoie, le cas d'un seul enfant avait permis de valider au moins sur le plan médiatique leur non contagiosité.  

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