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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

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il y a 49 minutes, borneo a dit :

Tu proposes quoi ? Qu'on ne rouvre pas les écoles ? Dans ce cas, il n'y a qu'à tout fermer. Les supermarchés, les pharmacies, les boulangeries, les usines, les hôpitaux. Ou bien juste les écoles ?

Pas de les fermer, mais que les salariés des écoles soient au moins autant protégés que les autres.

En se retrouvant avec un public sans masque et avec une effectif si important que les distances de sécurité ne peuvent être respectées, nous sommes envoyés à l'abattoir. 

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il y a 21 minutes, prof désécol a dit :

 Si on veut être franc jusqu'au bout, plutôt que d'invoquer une prétendue non contagiosité des jeunes enfants, disons franchement que les masques pour enfants, ça coûterait trop cher... ou qu'on ne les a pas.

Je doute que ce soit le problème.  En fait, beaucoup de médecins souhaitent une contamination (certes contrôlée !) d'une part importante de la population — on parle d'un seuil de l'ordre de 70% pour espérer l'apparition d'une immunité collective un peu efficace. Celle des enfants, chez lesquels la maladie prend rarement des formes très graves, semble un point de départ raisonnable.

  

à l’instant, Goëllette a dit :

nous sommes envoyés à l'abattoir. 

 Il ne faut pas exagérer. Sur une population de 800 000 enseignants en activité  (donc aucun du troisième âge), on peut s'attendre sur quelques mois à quelques milliers de contaminations déclarées, quelques dizaines de cas un peu sérieux nécessitant une hospitalisation, et une "espérance mathématique" (je sais, l'expression est déplaisante...)  inférieure à un décès.  Ce sera malheureusement loin d'être la principale cause de mortalité chez les collègues...

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Et tu seras bien évidemment sur le terrain face à une classe complète pour servir de cobaye ...

Personnellement, je n'en ai pas la santé. J'aurais apprécié davantage de respect de mon employeur.

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il y a 38 minutes, Argon a dit :

...

En fait, beaucoup de médecins souhaitent une contamination (certes contrôlée !) d'une part importante de la population — on parle d'un seuil de l'ordre de 70% pour espérer l'apparition d'une immunité collective un peu efficace. Celle des enfants, chez lesquels la maladie prend rarement des formes très graves, semble un point de départ raisonnable.

  

 ...

Le problème de "l'immunité collective" c'est que chacun pense d'abord à ses proches et à soi.

Ceux qui militent pour "l'immunité collective" ont-ils mis en acte leur choix en se contaminant délibérément pour entrer dans les 70 % et ainsi protéger la population ? M'étonnerait ... personne ne cherche la contamination. Et les enseignants ne veulent pas que leurs élèves et les familles soient contaminés dans l'école. L'école ne doit pas être un instrument de gestion de la pandémie.

Sans parler de l'incertitude sur la réalité de cette "immunité collective".

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il y a 12 minutes, Argon a dit :

Je doute que ce soit le problème.  En fait, beaucoup de médecins souhaitent une contamination (certes contrôlée !) d'une part importante de la population — on parle d'un seuil de l'ordre de 70% pour espérer l'apparition d'une immunité collective un peu efficace.

Aurais-tu une source ?

Il me semble que le dernier qui a suggéré de parier sur une immunité collective grâce aux plus jeunes -le professeur Caumes- a été mal accueilli...

 

il y a 7 minutes, lecavalier a dit :

Sans parler de l'incertitude sur la réalité de cette "immunité collective".

En effet.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/immunite-collective-la-bonne-strategie_4064545.html

Citation

L’infectiologue Eric Caumes pense qu’il faut laisser les jeunes "se contaminer entre eux, à condition qu’ils ne fréquentent pas leurs parents ni leurs grands-parents". Une hypothèse qui divise. D’autres spécialistes l’estiment irréalistes. Pour l'infectiologue Benjamin Davido, "l'immunité ne dépasse pas les 90 jours chez les gens atteints montrant des formes peu symptomatiques. Cela pose des questions sur l'efficacité vaccinale."

 

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il y a 20 minutes, lecavalier a dit :

Ceux qui militent pour "l'immunité collective" ont-ils mis en acte leur choix en se contaminant pour entrer dans les 70 % et ainsi protéger la population ?

Certains, oui. Ils sont même allés exprès en masse dans les bars et sur les Champs en prenant la victoire en demi-finale du PSG comme excuse !

:happy:

 

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Il y a 2 heures, prof désécol a dit :

Cette étude renforce d'autres recherches et ce que l'on sait déjà depuis plusieurs mois. Les enfants ont une charge virale importante mais des symptômes légers. Or selon les observations actuelles les enfants sont aussi de mauvais transmetteurs. C'est le paradoxe : grosse charge virale mais mauvaise transmission.

L'une des explication avancée serait (importance du conditionnel) que les enfants ont moins de récepteurs du virus  dans leurs muqueuses nasales, ils ont déjà attrapé d'autres coronavirus (c'est l'immunité croisé)), ils auraient le nez qui coule davantage, les rendant plus résistants aux infections (immunité entrainée)  et enfin leur petite talle pourrait être un atout. Les gouttelettes ont moins de chance de se retrouver  à la hauteur du visage des adultes.

 

 

 

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Il y a 3 heures, Goëllette a dit :

Et tu seras bien évidemment sur le terrain face à une classe complète pour servir de cobaye ...

Trop tard, j'ai déjà eu le COVID, au tout début du confinement. Très probablement chopé dans une classe maternelle, d'ailleurs.

  

Il y a 3 heures, lecavalier a dit :

Le problème de "l'immunité collective" c'est que chacun pense d'abord à ses proches et à soi.

  C'est clair.  C'est pour cela que la transparence, et pas mal de courage politique, sont nécessaires.  La population est prête à accepter des risques — pas le choix — et des contraintes, mais pas si les mieux placés en sont exemptés, à mon sens. Dès qu'il y a des privilégiés, le "pourquoi pas moi aussi" s'installe, et très légitimement.

  

Il y a 3 heures, lecavalier a dit :

Sans parler de l'incertitude sur la réalité de cette "immunité collective".

  Au risque de radoter, toute cette affaire est menée en dépit du bon sens, avec une confusion entretenue au sommet de l'Etat entre médecins et "scientifiques".  Bilan : la connaissance du virus et des processus associés n'a pas vraiment progressé. Et ce qui était sans doute inévitable il y a six mois ressemble de plus en plus à une faute grave.

Il y a 3 heures, prof désécol a dit :

Aurais-tu une source ? Il me semble que le dernier qui a suggéré de parier sur une immunité collective grâce aux plus jeunes -le professeur Caumes- a été mal accueilli..

  Plutôt des conversations privées.  Mais ça rejoint ma remarque précédente : le credo des médecins, et leur serment, c'est « d'abord ne pas nuire ».  Ca n'a rien à voir avec la recherche du consensus sur des faits et des modèles, que préconiserait ici la méthode scientifique.  Du coup, en effet, tout est contestable, et contesté, dans un jeu de recherche de pouvoir plutôt que d'une "vérité", ou de ce qui s'en éloignerait le moins...

 D'autre part, ce débat est par surcroît pollué par des considérations politiques, comme le soutien ou la détestation de Boris Johnson ou de Trump...

 

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Je suis passée à l'école ce matin pour préparer ma classe de PS. Mon directeur et la secrétaire ne sont pas masqués dans la salle des profs! Mon directeur toujours sans masque a fait des visites dans ma classe avec des parents ( qui eux étaient masqués)!!! je lui en ai fait la remarque après, il m'a répondu que pour l'instant ce n'était pas obligatoire!!! je rajoute que je suis personne vulnérable ! 3 inscriptions en plus pendant les vacances, 31 PS maintenant!!!! j'ai pris rdv avec mon médecin mercredi.
 
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il y a 57 minutes, prof désécol a dit :

Certains, oui. Ils sont même allés exprès en masse dans les bars et sur les Champs en prenant la victoire en demi-finale du PSG comme excuse !

:happy:

😄

il y a 38 minutes, Argon a dit :

Trop tard, j'ai déjà eu le COVID, au tout début du confinement. Très probablement chopé dans une classe maternelle, d'ailleurs.

Tu n'as donc pas de chance, donc imagine ce que nous risquons à rester en permanence avec 25-30 mômes dans une petite pièce close !

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il y a 11 minutes, Melendil a dit :

Cette étude renforce d'autres recherches et ce que l'on sait déjà depuis plusieurs mois. Les enfants ont une charge virale importante mais des symptômes légers. Or selon les observations actuelles les enfants sont aussi de mauvais transmetteurs. C'est le paradoxe : grosse charge virale mais mauvaise transmission.

L'étude ne conclut pas cela.

"Selon les auteurs, cette découverte suggère que les enfants peuvent porter une charge virale élevée, ce qui signifie qu'ils sont plus contagieux, quelle que soit leur susceptibilité à développer une infection au COVID-19."

 

il y a 31 minutes, Melendil a dit :

et enfin leur petite taille pourrait être un atout. Les gouttelettes ont moins de chance de se retrouver  à la hauteur du visage des adultes.

Mais alors, leur petite taille est peut-être un atout... pour contaminer d'autres enfants.

 

Quant aux "gouttelettes" qui retombent...

... ce n'est pas le cas des gouttelettes "respiratoires"  :

https://www.un.org/fr/coronavirus/articles/risk-confirmed-of-aerial-virus-transmission

Citation

13 juillet 2020 — Le SARS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, se propage-t-il plus largement dans l’air que ne le laissaient croire les premières études ?  Après l’alarme sonnée par plus de 200 scientifiques internationaux, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu que de nouvelles preuves confirment le potentiel de transmission aérienne du nouveau coronavirus, un aspect crucial à prendre en compte dans tout dispositif de réouverture des lieux publics.  

Jusqu’alors, l’agence onusienne affirmait que le coronavirus était principalement transmis par des gouttelettes projetées dans un périmètre de 1 mètre par la toux, l’éternuement ou la parole et retombant au sol rapidement après avoir été expulsées. S’agissant de la transmission aérienne du virus, elle préférait ne pas prendre position, faute de « preuves solides ou claires ». [...]

Les gouttelettes respiratoires, observe-t-elle, ont un diamètre supérieur à 5-10 microns. En s’évaporant, certaines d’entre elles génèrent des aérosols microscopiques, au diamètre inférieur à 5 microns, qui restent en suspension en intérieur.  Ces aérosols peuvent être produits par une respiration et une conversation normales, entraînant un risque de contamination par inhalation s’ils contiennent le virus en quantité suffisante.

 

 

Citation

Selon elle, la possibilité d’une transmission aérienne dans les lieux publics ne peut être exclue, « en particulier dans des conditions très spécifiques, comme les endroits surpeuplés, fermés, mal ventilés ». Cependant, a-t-elle souligné, « les preuves doivent être rassemblées et interprétées, ce que nous continuons à encourager ».

« en particulier dans des conditions très spécifiques, comme les endroits surpeuplés, fermés, mal ventilés »

Comme nos classes ?

 

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