Corona virus et lieux publics (écoles...)

[prof désécol]

il y a 52 minutes, rose45 a dit :

Sur les graphiques c'est le nombre de cas positifs. Mais sur combien de tests réalisés? J'ai toujours du mal à comprendre certains graphiques et comme je n'ai pas accés à l'article.

Est-ce qu'il ne serait pas plus lisible de mettre le pourcentage de cas positifs sur le nombre de gens testés?

 

Un élément de réponse avec l'autre infographie de l'article :

Citation

 

[pimouss26]

il y a une heure, prof désécol a dit :

Un élément de réponse avec l'autre infographie de l'article :

 

très intéressant ce document

Le RU teste plus que nous (1 fois et demi environ) mais a 3 fois moins de positif,

l'Espagne teste 3 fois moins que nous mais a 25% de cas en plus

l'Allemagne teste quasiment autant que nous mais a 8 fois moins de cas 

Je ne sais pas quoi en penser 

[ptitdragon]

il y a 13 minutes, pimouss26 a dit :

très intéressant ce document

Le RU teste plus que nous (1 fois et demi environ) mais a 3 fois moins de positif,

l'Espagne teste 3 fois moins que nous mais a 25% de cas en plus

l'Allemagne teste quasiment autant que nous mais a 8 fois moins de cas 

Je ne sais pas quoi en penser 

Personnellement,  j'en déduis que :

- le virus circule moins vite au RU qu'en France

- le virus circule  beaucoup plus en Espagne qu'en France

- le virus circule beaucoup moins en Allemagne qu'en France

mais il faudrait encore pondérer en fonction du choix des personnes testées : si on ne teste que des personnes symptomatiques on augmente le taux de positivité (mais on passe à côté des asymptomatiques pourtant potentiellement contagieux). Si on teste aussi beaucoup d'asymptomatiques, on aura probablement un taux de positivité plus faible (et une chance de limiter la circulation réelle du virus en identifiant plus de "contagieux").

Le problème est aussi d'être en capacité de tester aussi les asymptomatiques, cela n'est malheureusement possible que  lorsque la circulation du virus est encore assez faible pour ne pas "saturer" les "dispositifs" de test (labo...). En est-on encore là en France ? On commence à entendre demander de ne tester que les personnes symptomatiques (au risque de gonfler un peu le taux de positivité mais surtout de passer à côté des personnes asymptomatiques mais pourtant potentiellement contagieuses, même si peut-être moins contagieuses que les personnes symptomatiques).

 

[vélo45]

il y a une heure, pimouss26 a dit :

très intéressant ce document

Le RU teste plus que nous (1 fois et demi environ) mais a 3 fois moins de positif,

l'Espagne teste 3 fois moins que nous mais a 25% de cas en plus

l'Allemagne teste quasiment autant que nous mais a 8 fois moins de cas 

Je ne sais pas quoi en penser 

C'est ça qui nous fait devenir cinglé....... Chaque pays a des stats tellement différentes que ça en est incompréhensible.......

On ne sait pas contre quoi on se bat.......

Probablement que là haut ils ne savent pas non plus..... Qu'est-ce qu'ils font?..... J'ai du mal à croire aux théories du complot par contre je crois de plus en plus qu'ils font n'importe quoi et réfléchissent après...... (exemple de l'école où ils découvrent au bout d'une semaine que les enfants ont des parents qui doivent s'arrêter pour les garder...... hallucinant pour ma part.)

[prof désécol]

Le titre de l'article évoque les facs mais les grandes écoles ne sont pas épargnées...

Citation

Covid-19 : amphis bondés, manque d'information... des étudiants d'université ripostent sur les réseaux sociaux

Alors que des cas de Covid-19 ont été recensés dans une dizaine d'universités françaises, des étudiants dénoncent sur les réseaux sociaux la gestion des sites, avec des amphis bondés et des gestes barrières parfois impossibles à respecter. [...]

Selon le syndicat étudiant Unef, joint par l'AFP, 13 établissements seraient sujets actuellement à des clusters, évoqués par la ministre de l'Enseignement supérieur : Sciences Po Reims, l'Ecole des mines de Nancy, l'Ecole centrale à Lyon, l'ICAM à Toulouse, l'université de Nantes en 2e et 3e année de médecine, Sciences Po Lille, l'université catholique de Lille, l'IAE de Marseille, l'université d'Amiens, l'université Rennes I, l'université de Nice, de Poitiers et de Bordeaux.

https://www.franceinter.fr/societe/covid-19-amphis-bondes-manque-d-information-des-etudiants-d-universite-ripostent-sur-les-reseaux-sociaux

Modifié 15 septembre 2020 par prof désécol

[Goëllette]

Ils ont laissé les soirées d'intégration se dérouler ...

[prof désécol]

il y a 8 minutes, Goëllette a dit :

Ils ont laissé les soirées d'intégration se dérouler ...

Peut-être bien ; facile ensuite de dénoncer l'"irresponsabilité" des jeunes :

https://www.20minutes.fr/societe/2861951-20200915-coronavirus-toulouse-87-etudiants-insa-testes-positifs-directeur-denonce-comportements-irresponsables

Citation

87 étudiants de l’Insa Toulouse testés positifs au Covid-19

Le coronavirus se répand en France, et les jeunes sont particulièrement touchés, notamment les étudiants. L’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Toulouse avait ainsi identifié lundi matin 87 cas positifs au Covid-19. « Les retours de tests de ce week-end montrent une situation qui se dégrade », écrit le directeur Bertrand Raquet  sur l'Hebdo Insa, site Internet à visée interne, dans un texte repéré par France 3 Occitanie.

« Ces étudiants sont en isolement, comme ceux symptomatiques ou cas contacts à risque, poursuit-il. Force est de constater que les causes de contaminations se concentrent autour de comportements irresponsables, pour beaucoup dans des bars du centre-ville, sans respect des gestes barrières. » [...]

 

[prof désécol]

https://actu.fr/societe/toulouse-ecoles-universites-bars-pour-ce-medecin-la-gestion-du-covid-19-frise-parfois-le-ridicule_36096626.html

Citation

Toulouse. Écoles, universités, bars : pour ce médecin, la gestion du covid-19 frise parfois le ridicule

Le Docteur Jérôme Marty, président de l’UFML-Syndicat, est avant tout médecin généraliste à Fronton, au nord de Toulouse. Avec son franc-parler, il est devenu l’un des médecins généralistes les plus médiatisés de France. [...]

A.T : Vous attendiez-vous à un tel bazar en cette rentrée scolaire ?

J.M. : Il arrive ce qui devait arriver au vu de ce qui a été fait, ou pas fait, ces dernières semaines. Il y a quelques temps, nous, les médecins généralistes, avions fait une tribune pour demander plus de moyens pour l’accueil des enfants. De notre point de vue, il fallait pouvoir démultiplier les classes avec du personnel supplémentaire, ceci pour éviter de mettre trop d’enfants dans les mêmes classes et ainsi développer le risque de les exposer à ce que l’on appelle un nuage viral. Nous étions aussi favorables au port du masque pour les enfants à partir de 6 ans (au lieu de 11 ans actuellement, NDLR) car si les enfants sont moins contaminants, ils le sont tout de même sur une période courte. Une alternance entre des cours à distance et des cours en présentiel aurait également pu être envisagée pour éviter d’avoir l’ensemble des enfants en classe… Malheureusement, si des choses ont été faites comme l’aération des classes, cela ne s’avère pas suffisant… L’on se retrouve désormais face à la multiplication des fermetures de classes… C’est la même chose dans les universités où l’on entasse parfois des étudiants dans des amphithéâtres qui ne sont pas aérés. Or, face à ce virus, si on est seulement réactif, on a déjà perdu. Il faut être proactif et anticiper ce genre de chose. 

A.T. : Tout ceci témoigne-t-il d’une absence de stratégie à l’échelle hexagonale ?

J.M. : Aujourd’hui, nous avons des élus locaux qui prennent des décisions. Certains s’expriment sur une fermeture des bars, d’autres des plages selon les régions où ils se trouvent… Moi, je demande qu’ils montrent sur quoi repose ce qu’ils disent. Qu’on me démontre par les chiffres que des étudiants attraperont davantage le covid-19 dans des bars respectant les règles de distanciation que dans des amphis bondés…

 

 

Citation

AT. : Pour conclure, quel est votre sentiment alors que l’on entre dans une nouvelle phase active de l’épidémie en France ?

Car en l’espace de quelques semaines, on nous a dit que le virus n’existait plus alors qu’il continuait de circuler. Puis, on nous a dit que le virus circulait mais que cela ne changeait rien au niveau des hospitalisations. Puis, on a à nouveau eu des hospitalisations… On nous a alors dit que cela n’avait aucun effet sur le service des réanimations… Puis, on nous a dit qu’il y avait de nouvelles entrées en réanimation mais qu’il n’y avait pas de hausse de la mortalité. Et au final, le nombre de morts est en train de repartir…

Puis, on nous a dit qu'un deuxième confinement était inenvisageable. Et...

 

[Goëllette]

Il y a 4 heures, prof désécol a dit :

Peut-être bien ; facile ensuite de dénoncer l'"irresponsabilité" des jeunes :

Je pensais à la direction des FACS, pas aux étudiants eux-mêmes.

[Lena]

Mes 3 enfants sont étudiants.

Ecole 1 a encouragé les gamins à faire comme d habitude, sachant que le temps d accueil des 1eres années est un truc énorme.  Parallèlement, aucune réorganisation de la scolarité.  Le protocole avait une phrase tournée de telle sorte que les cas contacts n allaient pas se déclarer au service scolarité (représailles??). 

La direction avait encouragé les étudiants vivant sur le campus (terrain privé) à vivre leur vie (bbq, fêtes) pendant le confinement, déjà.  (Le point de ravitaillement principal étant des plus gros supermarchés de France).  L immunité collective le plus vite possible .

Le directeur contrôle la communication. Il a reconnu , vendredi, ” 12 cas lundi soir” lorsqu’il y en avait 96 certains (sans les 1ères annees), et il en a reconnu 74 depuis. Il a mis UN élève anonyme en pâture aux médias, contaminant ayant assisté à une soirée AVANT la rentrée . La plate-forme de cours a distance est dimensionnée pour 150 personnes,  ils étaient 450 connectés lundi et mardi matin, les serveurs de l ecole ont rendu leur tablier. Les élèves n ont aucune prescription quant au fait de ne pas sortir.

 

Ecole 2 a fermé les locaux pour 4 ou 5 cas connus, dimanche soir, annonce de 1 semaine de ” chacun chez soi sauf les courses" (un confinement extra légal quoi, afin de ”purger” le système) , et 2 semaines de cours à distance.

La scolarité a été anticipée dès juin, avec une seule promo sur site à la fois pour les tp et une partie des td (cours magistraux à distance). Les activités de rentrée ont été modifiées pour un moindre brassage (ex présentation des clubs par des vidéos).

Depuis, on a appris qu une autre ecole de la ville fait ”aussi bien” que celle de Fifille1 (cf article juste au dessus). La mairie avait anticipé  l arrivée  de 125 000 étudiants en imposant le port du masque dans toute la ville , mais résumer la prévention aux gestes barrière ne suffit pas, la distanciation sociale a manqué. 

Fiston est en iut, pas de barnum d intégration, scolarité de manière à limiter la taille des groupes, et empêchant le contact entre promos. Un cas contact la 1ere semaine, problème circonscrit et réglé.  Zone peu affectée  en ce moment, de façon générale, cela aide! 

[jeanounette]

Il y a 15 heures, prof désécol a dit :

https://actu.fr/societe/toulouse-ecoles-universites-bars-pour-ce-medecin-la-gestion-du-covid-19-frise-parfois-le-ridicule_36096626.html

 

 

Puis, on nous a dit qu'un deuxième confinement était inenvisageable. Et...

 

Parfois ... C'est tout ? 

 

[Lena]

De ces 3 vécus  en 3 points de France:

Une différence majeure vient de l attitude de la direction de la structure. Celle qui a donné le signal par ses choix (et sa communication) qu elle est impliquée dans la protection de tous n empêche pas tout mais limite la casse.

 

Après,  dans des facs qui ont été obligé  d accueillir encore plus d étudiants que d habitude, c edt juste mission (quasi) impossible