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Corona virus et lieux publics (écoles...)


marie9375

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il y a une heure, rose45 a dit :

Mais en temps normal, quand ton enfant est malade et qu'il ne peut pas aller à l'école, le médecin te fait bien un papier pour garder ton enfant? Non parce que là l'enfant est allé chez le médecin..

Enfin je ne comprends plus rien de toute façon.

Si tu n'as pas de papier du médecin, qu'est-ce qui t'indique qu'il y est réellement allé ?

il y a 4 minutes, chableu a dit :

Le certificat médical n'est pas obligatoire en temps normal, nous ne devons pas l'exiger.

Hélas ! C'est un héritage de Ségolène, qui a commencé à réduire notre marge de manœuvre à l'école.

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Il y a 15 heures, jeanounette a dit :

Tu cites les aveugles pour dire qu'on peut se passer du visage pour communiquer. Oui certes mais leur situation est clairement définie : ils sont porteurs d'un handicap donc oui ils adaptent leur manière de communiquer mais ce n'est pas pour cela que toute une génération doit ou peut faire de même.

 

Je cite les aveugles pour dire que prétendre, comme le fait la psychologue que tu cites, que le port du masque entraîne la disparition de la communication des émotions, voire de l'émotion tout court, ne tient pas la route.

 Quant à l'"adaptation" de la manière de communiquer due masque, j'en vois surtout une : la nécessité de parler un peu plus fort. Ce n'est pas anodin, c'est fatigant et cela entraînera peut-être des pathologies de l'appareil phonatoire chez certains.

 

Il y a 15 heures, rose45 a dit :

Nous pouvons nous interroger sur les conséquences psychologiques de tout ça, et pas seulement le port du masque tout en portant le masque hein.

Je porte le masque mais je n'en peux plus de tout ça

 

Pour ma part, ce qui me gêne, c'est de considérer l'Autre, comme un danger, une menace potentielle, ou d'être perçu moi-même comme tel.

Et surtout, de me dire que je pourrais être effectivement le vecteur, même involontaire, d'une maladie possiblement grave pour mon entourage.

 

Le masque n'empêche sans doute pas la propagation de la maladie et n'est qu'un pis-aller.

Il entretient probablement parfois l'illusion d'être complètement "protégé" comme le ferait un talisman.

Il constitue une contrainte et participe d'un nouveau comportement normatif.

Le non-respect de son port peut entraîner des problèmes avec les autorités.

Dans de nombreuses situations, l'obligation de son port est sans-doute inutile, et semble souvent assez ridicule.

Le masque est tout ça, et bien d'autres choses déplorables encore, je m'arrête là...

 

Et ?

Peut-on franchement croire que son utilisation  va laisser des séquelles psychologiques, isoler définitivement les gens les uns des autres, les rendre imperméables aux émotions ?

Ce qui gêne le plus dans le masque n'est-il pas finalement qu'il constitue le constant rappel visuel qu'une petite chose invisible qu'on appelle virus vient affecter nos modes de vies ?

Au fond, ne sommes nous pas tous sur les starting-blocks, n'attendant que la fin de la crise pour recommencer à consommer à plein régime, prêts à occulter tout ce qui s'est passé ces derniers mois à la vitesse de l'éclair ?

 

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il y a une heure, prof désécol a dit :

 

Je cite les aveugles pour dire que prétendre, comme le fait la psychologue que tu cites, que le port du masque entraîne la disparition de la communication des émotions, voire de l'émotion tout court, ne tient pas la route.

 Quant à l'"adaptation" de la manière de communiquer due masque, j'en vois surtout une : la nécessité de parler un peu plus fort. Ce n'est pas anodin, c'est fatigant et cela entraînera peut-être des pathologies de l'appareil phonatoire chez certains.

 

 

Pour ma part, ce qui me gêne, c'est de considérer l'Autre, comme un danger, une menace potentielle, ou d'être perçu moi-même comme tel.

Et surtout, de me dire que je pourrais être effectivement le vecteur, même involontaire, d'une maladie possiblement grave pour mon entourage.

 

Le masque n'empêche sans doute pas la propagation de la maladie et n'est qu'un pis-aller.

Il entretient probablement parfois l'illusion d'être complètement "protégé" comme le ferait un talisman.

Il constitue une contrainte et participe d'un nouveau comportement normatif.

Le non-respect de son port peut entraîner des problèmes avec les autorités.

Dans de nombreuses situations, l'obligation de son port est sans-doute inutile, et semble souvent assez ridicule.

Le masque est tout ça, et bien d'autres choses déplorables encore, je m'arrête là...

 

Et ?

Peut-on franchement croire que son utilisation  va laisser des séquelles psychologiques, isoler définitivement les gens les uns des autres, les rendre imperméables aux émotions ?

Ce qui gêne le plus dans le masque n'est-il pas finalement qu'il constitue le constant rappel visuel qu'une petite chose invisible qu'on appelle virus vient affecter nos modes de vies ?

Au fond, ne sommes nous pas tous sur les starting-blocks, n'attendant que la fin de la crise pour recommencer à consommer à plein régime, prêts à occulter tout ce qui s'est passé ces derniers mois à la vitesse de l'éclair ?

 

Tout dépendra du temps que ça dure... Mais les choses ont l'air d'être là pour durer puisque rien d'autre n'est réellement fait (hôpitaux en PLS etc etc...) ni à court terme ni à long terme. Le masque est brandi comme une réponse à tout. Il ne cache pas que nos visages. Il cache les actes de ceux qui ne veulent pas changer de politiques.

Et tu as raison si rien n'est fait pour changer nos modes vies, si on continue à piller la planète donc à détruire les espèces ou à piller leurs écosystèmes les virus continueront à passer de l'animal à l'homme. Le désastre ne fait que commencer ou plutôt que continuer. Il va s'accélérer. Si on se contente de mettre un masque ça suffira pas, là pour tout de suite mais aussi pour l'avenir.

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il y a une heure, prof désécol a dit :

Quant à l'"adaptation" de la manière de communiquer due masque, j'en vois surtout une : la nécessité de parler un peu plus fort. Ce n'est pas anodin, c'est fatigant et cela entraînera peut-être des pathologies de l'appareil phonatoire chez certains.

On peut aussi demander à nos élèves d'être plus attentifs. C'est tout bénéf !

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il y a 23 minutes, jeanounette a dit :

Tout dépendra du temps que ça dure... Mais les choses ont l'air d'être là pour durer

Si les vaccins devaient tous s'avérer inefficaces, effectivement, l'acceptation du masque par les populations serait probablement fortement diminuée.

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il y a 56 minutes, Goëllette a dit :

On peut aussi demander à nos élèves d'être plus attentifs. C'est tout bénéf !

Ah mais que je suis con ! J'ai pas pensé à simplement demander à mes PS d'arrêter de pleurer pour me faire mieux entendre... Moi qui m'efforçais de parler plus fort sans brailler à tout bout de champ ! 😁

  • Haha 5
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il y a 14 minutes, garba a dit :

Ah mais que je suis con ! J'ai pas pensé à simplement demander à mes PS d'arrêter de pleurer pour me faire mieux entendre... Moi qui m'efforçais de parler plus fort sans brailler à tout bout de champ ! 😁

D'une part, je ne te répondais pas, et d'une autre, oui, demander aux élèves, y compris en PS, d'être plus attentifs, c'est possible !

Et d'ailleurs, il y a 30 ans, dans les classes de maternelle, il y avait davantage d'attention, plus de calme.

Donc soyons ambitieux, au lieu de réclamer de pouvoir retirer le masque, quitte à nous mettre en danger, profitons de cette pandémie pour essayer de retrouver ce calme et cette attention perdues dans nos écoles.

 

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il y a 16 minutes, Goëllette a dit :

D'une part, je ne te répondais pas, et d'une autre, oui, demander aux élèves, y compris en PS, d'être plus attentifs, c'est possible !

Et d'ailleurs, il y a 30 ans, dans les classes de maternelle, il y avait davantage d'attention, plus de calme.

Donc soyons ambitieux, au lieu de réclamer de pouvoir retirer le masque, quitte à nous mettre en danger, profitons de cette pandémie pour essayer de retrouver ce calme et cette attention perdues dans nos écoles.

 

Autre débat très intéressant aussi!

Pourquoi donc sont-ils moins attentifs? moins calmes? Car oui je constate la même chose....... Ecran? Pollution? Malbouffe? Manque de sport? Surprotection dans la petite enfance? Peur ?

;)

 

Et oui je parlais de l'arrêt de travail pour les parents faits par le médecin. Je n'ai jamais réclamé de certificat médical pour les élèves, ça fait des années qu'on n'a pas à le faire non? Donc j'imagine que la maman n'est en fait pas allée voir le médecin et qu'elle demande à la directrice d'écrire que c'est nous qui refusons l'enfant car il tousse trop. Voilà vous m'avez éclairée! Merci!

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il y a une heure, Goëllette a dit :

D'une part, je ne te répondais pas, et d'une autre, oui, demander aux élèves, y compris en PS, d'être plus attentifs, c'est possible !

Et d'ailleurs, il y a 30 ans, dans les classes de maternelle, il y avait davantage d'attention, plus de calme.

Donc soyons ambitieux, au lieu de réclamer de pouvoir retirer le masque, quitte à nous mettre en danger, profitons de cette pandémie pour essayer de retrouver ce calme et cette attention perdues dans nos écoles.

 

là le problème c'est pas l'intention ce sont les pleurs.

Il y a 30 ans il y avait aussi chez certains enseignants (pas chez tous bien sûr) des attitudes et des dérives que je ne souhaiterais pas voir aujourd'hui (se prendre une éponge en pleine figure car on parle, avoir sa copie basée au marqueur car il y a des confusions entre nature et fonction, gifles, enfants punis dans le dortoir...) 

il y a 56 minutes, rose45 a dit :

Autre débat très intéressant aussi!

Pourquoi donc sont-ils moins attentifs? moins calmes? Car oui je constate la même chose....... Ecran? Pollution? Malbouffe? Manque de sport? Surprotection dans la petite enfance? Peur ?

;)

classes plus chargées, classes avec des élèves en situation de handicap dans toutes les classes sans aucune aide humaine, plus d'exigence à l'école (je ne pense pas qu'on demandait autant de choses à de jeunes élèves il y a 30 ans, je ne dis pas que c'est mal mais ça peut jouer), parents qui sont pour certains moins "exigeants" à la maison...

  • J'adhère 1
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il y a 15 minutes, pimouss26 a dit :

là le problème c'est pas l'intention ce sont les pleurs.

Il y a 30 ans il y avait aussi chez certains enseignants (pas chez tous bien sûr) des attitudes et des dérives que je ne souhaiterais pas voir aujourd'hui (se prendre une éponge en pleine figure car on parle, avoir sa copie basée au marqueur car il y a des confusions entre nature et fonction, gifles, enfants punis dans le dortoir...)

C'était le bagne, en somme, l'école il y a 30 ans, d'après toi ?

Je n'ai pas connu ça, y compris comme élève il y a ... 50 ans !

il y a une heure, rose45 a dit :

Pourquoi donc sont-ils moins attentifs? moins calmes? Car oui je constate la même chose....... Ecran? Pollution? Malbouffe? Manque de sport? Surprotection dans la petite enfance? Peur ?

;)

Un peu de tout ça, mais également un grand manque d'exigence de la part des parents et des enseignants.

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il y a 9 minutes, Goëllette a dit :

C'était le bagne, en somme, l'école il y a 30 ans, d'après toi ?

Je n'ai pas connu ça, y compris comme élève il y a ... 50 ans !

Un peu de tout ça, mais également un grand manque d'exigence de la part des parents et des enseignants.

je n'ai pas dit que c'était le bagne, mais je te parle de cas concrets et personnels vécus par moi ou mes camarades. Encore une fois je n'ai pas dit que c'était tous les enseignants mais certains. Et oui il ne faut pas nier qu'il y a plusieurs décennies on faisait peur aux enfants, on les tenait d'une main de fer pour avoir le calme (à la maison ça fonctionnait ainsi d'ailleurs).

Je suis plutôt ravie qu'aujourd'hui on prenne en compte l'enfant dans sa globalité, qu'on les laisse grandir et que l'on se soucie des capacités inhérentes à leurs différents âges. Je sais être bienveillante, à l'écoute, m'amuser avec mes élèves mais j'impose un cadre strict et sécurisant et mes élèves n'ont pas peur de moi. IS je compare avec les animateurs par exemple qui n'arrivent pas à s'imposer (avec ma classe de cette année par exemple), qui ne proposent pas de cadre, qui sont dans le jeux mais qui crient dès qu'ils sont dépassés. 

Donc, des gifles oui, des punitions collectives et injustes... en maternelle et élémentaire 

En élémentaire (classes du CE2 au CM2, enseignants de la vieille école, à quelques années de la retraite) j'ai vécu l'humiliation, les éponges ou les craies dans la figure (j'étais une bonne élève mais très bavarde je ne le nie pas, mais l'éponge trempée en pleine figure beurk!), copie double barrée et rendue devant tout le monde, élève (pas moi) en difficulté qui était à côté du bureau de l'enseignante et face à tous les élèves... Ce n'était pas le bagne mais on est très loin de la bienveillance, de l'empathie et de l'aide pour les élèves. 

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il y a 8 minutes, pimouss26 a dit :

Je suis plutôt ravie qu'aujourd'hui on prenne en compte l'enfant dans sa globalité, qu'on les laisse grandir et que l'on se soucie des capacités inhérentes à leurs différents âges. Je sais être bienveillante, à l'écoute, m'amuser avec mes élèves mais j'impose un cadre strict et sécurisant et mes élèves n'ont pas peur de moi. IS je compare avec les animateurs par exemple qui n'arrivent pas à s'imposer (avec ma classe de cette année par exemple), qui ne proposent pas de cadre, qui sont dans le jeux mais qui crient dès qu'ils sont dépassés. 

J'en suis ravie également, mais constate que nombre de parents et même de plus en plus de collègues sont dans le fonctionnement que j'ai mis en gras.

Mes élèves ne sont ni mes enfants ni mes copains, et je ne suis pas chargée de leur animation.

Je suis enseignante, et avec les conditions qui me sont données de faire classe (c'est-à-dire l'absence de distanciation due au nombre trop grand d'élèves par classe et non au port du masque), je suis contrainte de fonctionner différemment.

Je parle avec un masque et il est hors de question que mes élèves m'approchent davantage pour mieux m'entendre, ils réapprennent donc à écouter, donc à se taire pour ce faire. Et ils en sont capables.

Quant aux pleurs des enfants de PS, c'est à leurs parents de leur expliquer que le maître ou la maîtresse doit porter un masque, et qu'eux-mêmes travaillent mais vont revenir, donc qu'il n'y a pas de drame.

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