Aller au contenu

Déconfinement : avis et informations ?


André Jorge

Messages recommandés

Bonjour, :)

Voici une vidéo sur le déconfinement et notamment la réouverture des écoles, à partir du 11 mai 

 

 

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils veulent laisser en confinement les "vieux" de plus de 65 ans.... non mais allo ? Ceux qui travaillent encore aussi ?

On croit rêver. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ni les élèves, ni les enseignants, ni aucun salarié ne donnera sa vie pour gagner des points de PIB ! L’école transmet des connaissances, pas des virus. Pas de rentrée scolaire prématurée pour de mauvaises raisons !

Merci!

 

"L'Education Nationale la garderie du Medef".

"Nos vies valent mieux que vos profits".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je constate que l'annonce d'une reprise le 11 mai a mis tout le monde en émoi (moi aussi je précise). Depuis fleurissent pétitions et expressions pour une reprise en septembre.

Je voulais juste dire que selon moi, la question de la date,11 mai, 20 mai, 3 juin ou septembre c'est un débat qui occulte d'autres trucs sur lesquels nous devons avoir des prises.

Tout d'abord le 11 mai Macron a balancé ça comme il aurait balancé autre chose  pour que ce soit un peu après le 4 mai mais pas trop quand même sans s'appuyer sur autre chose qu'une boule de cristal (on a d'ailleurs bien vu que le macabre décompte quotidien est reparti à la hausse dès le lendemain de son allocution). D'où toutes les précautions prises ensuite par Blanquer et Castaner pour relativiser à la fois les certitudes concernant cette date et ce qu'il fallait entendre par le terme reprise.

Ensuite, et surtout, ce qu'il faut discuter ce n'est pas la date de la reprise (si en septembre l'épidémie est tjrs là  et tue 200 personnes par jour on fait quoi?) mais les conditions de la reprise. Et là ce serait bien de reprendre un peu notre vie en main au lieu de nous laisser balloter par une bande de joueurs de poker... Non ?

Du coup voici une liste de trucs qui peuvent constituer des bases de réflexion à nos conditions pour reprendre :

- Si les lieux de regroupement tels les écoles (et l'afflux dans  transports qui va avec) ouvrent alors l'accès aux lieux de plein air partout en France doit être libérés au plus vite. Les enseignant.es devront pouvoir s'y rendre avec leurs élèves
On risque moins dehors qu'en intérieur, faut le répéter, le tout est de ne pas prendre transports en commun.

 
- situation sanitaire avec baisse stabilisée et avec accès transparent aux chiffres par zones (nombres de cas officiels, de suspicions répertoriées, de morts en comptant morts à domicile qui sont nombreux, surmortalité par rapport aux autres années)

-transparence sur contaminations, notamment en milieu scolaire et obligation de les signaler à la communauté scolaire (contrairement aux consignes orales données jusqu’à maintenant)

-tests sérologiques pour chaque personnel et plus particulièrement tests anticorps/immunité afin que chacun.e sache où il/elle en est

-tests diagnostiques pour toute personne (adulte, enfants) présentant symptômes

- masques : leur durée de validité est inférieure à 1 jour, donc il en faudra plusieurs  par jour (2) par personne (enfants et adultes compris) et être vigilant.e sur type de masque car le truc lavable là dont il est question c’est se foutre de notre gueule et craignos si c’est pas lavé à 60 degrés minimum chaque jour (là encore youpi pour les condamné.es à la laverie dont je fais partie comme beaucoup de nos élèves)

-blouses: demander des blouses pour les enseignants et les enfants(oui oui je pense aux gens qui n'ont pas de machine à laver sachant que le virus reste assez longtemps sur tissus)

-gel : une grosse bouteille dans chaque classe

-nettoyage des locaux : faut que les locaux soit davantage nettoyés donc faut du personnel en plus car charge de travail déjà énorme pouragent.es. Si nous sommes obligé;es laver tables, poignées, jeux,... faire remonter pour que ce soit compté comme temps de travail

-distanciation : impossible à faire respecter à effectif complet dans l'espace classe. Donc il faut envisager de séparer les classes en 2 ou bien de prioriser les élèves à accueillir... en fonction de 2 critères, les besoins de l'enfant, la situation et sociale matérielle de la famille, le travail des parents (2 médecins sont certes pas prioritaires socialement mais sont essentiels)

Le problème de la distanciation se posera aussi à la cantine et donc organisation doit être pensée en amont. Si accueil par moitié d'école, paniers repas à venir retirer ou livrés à domicile pour tous les élèves taris 1 à 4.

-protection des personnels :

- les gens fragiles ou vivant avec des personnes fragiles ne devront pas venir travailler en présentiel. Il faudra les remplacer pour ne pas surcharger les autres (les distances de sécurité) ou envisager que le télétravail auprès des enfants non accueilli.es (les critères sociaux,...) soit fait par elles et eux

-faciliter accès au travail sans transport en commun : vélib ou trotinette gratuit, stationnement gratuit

 

Pour cette reprise, il faut bien avoir conscience que les priorités ne sont pas seulement pédagogiques au sens des compétences du programme à acquérir mais sociales et sanitaires, en tout cas dans certains quartiers où enfants risquent d'être en vrac (abus d'écran, malnutrition, manque d'exercice, manque de sommeil, angoisses...). Et c'est pour ça qu'il faut reprendre dès que possible.
Le pédagogique devra en tout cas tenir compte de ça et merde aux trucs qui nous feront perdre du temps tels le lsu. Là va falloir qu'on réfléchisse sérieusement à la classe, aux élèves, aux familles, à comment on va vivre ce moment ensemble, en groupe, s'entraider, laisser s'exprimer les émotions sans qu'elles occupent toute la place... sans s'improviser apprentis sorciers et psys à 2 balles. Bref va falloir cogiter sachant qu'en plus nous serons souvent en double voir triple tâche (anxiété sa propre intégrité physique et celle de ses proches, gestion groupe avec nouvelles règles et situations imprévues, gestion de l'enseignement/aprentissage) et que donc pas la peine d'en rajouter sur trucs style lsu et trucs administratifs.

 

Bon, c’était long, désolée mais ce sont des réflexions que je voulais partager, dont on parle dans mon syndicat (sud) mais dont il faut parler ensemble largement avec nos collègues, avec les parents. Car ce qui est sur c’est qu’on arrête pas de parler du monde d’après et patati patata mais que ce monde d’après pour qu’il ne soit pas pire que celui d’hier va falloir se battre. Et se battre c’est commencer par se dire que nous aussi on peut décider et organiser la vie (la notre et celle en commun) sans déléguer aux spécialistes (les syndicats car les syndicats c’est nous toutes et tous potentiellement mais aussi les scientifiques en étant proactifs dans la recherche et confrontation d’infos) et surtout sans faire confiance au gouvernement et aux politiques dont les intérêts de classe vont à l’encontre de beaucoup d’entre nous et des élèves des quartiers dits populaires.

 
Ps : je vis dans le 93 et suis instit en REP à Paris, je pense que l'endroit où on vit influence aussi nos avis
  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui tout à fait.

Ce sont les conditions de reprise qui sont au coeur de cette situation, pas la date.

L'EN et les municipalités ne seront pas capables de remplir les conditions . Avec nos classes à 30, il faut voir (et sentir) surtout , dans quelles conditions de saleté on doit bosser. Même avec aération constante, la puanteur qui règne dans les classes parle d'elle même, car sous effectif chronique des dames de service.

Marre de travailler dans ces conditions en temps normal, du coup je n'ose imagniser ce que ça serait en période de pandémie.

Reprendre nos vies en mains, ça serait urgent en effet.

  • J'aime 1
  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

L'heure des Pros : débat sur le déconfinement.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ces plateaux TV sont infestés d'éditorialistes proches du pouvoir car payés par des multinationales proches du pouvoir. Donc arrêtons d'écouter ces psychopathes.

"L’avertissement prémonitoire de l’anthropologue Karl Polanyi au milieu du XX e siècle : si le travail, la terre et la monnaie étaient marchandisés, ce serait la mort de la société."

https://www.humanite.fr/jean-marie-harribey-economiste-atterre-lepidemie-du-covid-19-mis-sur-la-table-ce-quon-croyait-688226

Cette problématique de "deconfinement" ou pas "déconfinement" est en fait une problématique économique et non sanitaire. Ils ne veulent pas voir leur système basé sur l'économie de marché tombé! D'où ma réflexion dans un autre post: si on change pas de disque dur, les lendemains seront bien sombres.

Une réflexion dans le diplomatique:

"En fait non, on ne va rien calculer, parce que ça fait trop peur.

D’ailleurs, l’Insee calcule pour 8 semaines de confinement, point, et c’est déjà assez frappant comme ça : — 6 % de récession (8 % dit maintenant la Banque de France, à comparer aux — 2,2 % de 2009, la-pire-récession-depuis-1945), et 12 % de déficit (7,5 % en 2009). Et ceci quoique l’exercice — mais il lui fallait bien un cadre — soit typiquement du genre « confinement net ». Là où rien ne garantit qu’il en ait le bon goût, ni que, la parenthèse des 8 semaines mal fermée, les rythmes de production reviennent à la normale. Si la sortie de confinement est du genre « pas net », et pire encore si elle le demeure pour une durée indéfinie mais du calibre « des mois et peut-être un an », évidemment il s’ensuit un tableau passablement différent.

Ce qui prend de la gîte dans le scénario « pas net », c’est l’idée que les pouvoirs publics lato sensu vont tenir à bout de bras l’économie (chômage partiel, reports de prélèvements divers du côté de l’État, concours de liquidités open bar du côté de la banque centrale) tout le temps du « mauvais moment » puisque, précisément, si l’on n’exclut pas que le moment tourne moins mauvais par intervalles, on voit qu’il va durer… un certain temps. Peut-être même un temps certain, avant de revenir nettement bon. Et que, un temps certain, s’il se compte jusqu’à un an, ça fait beaucoup trop pour béquiller continûment le secteur privé."

https://blog.mondediplo.net/euro-le-miracle-ou-la-mort

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 17/04/2020 à 10:13, Amelie375 a dit :

Reprendre nos vies en mains, ça serait urgent en effet.

+1000

Le voulons-nous vraiment?

Ce n'est possible qu'en étant unis. Seul, on se fera écraser. 

  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Beaucoup le veulent, peu sautent le pas.

Ceux qui le font, c'est admirable. J'ai une vie ultra classique, avec des enfants. Tout est fait pour nous rendre esclaves: credit appart, auto etc .... donc très dépendants du système.

Je n'ai pas eu la force de dire non à tout ça et d'être libre. Mon conjoint a voulu qu'on s'endette pour un logement, à la base j'étais plus réticente. Je voulais louer, quitte à être plus libre de mes mouvements et avoir moins de charges .... et donc avoir plus de marge de manoeuvre pour évoluer.

 

Depuis que j'ai des enfants, dur d'échapper aux impératifs de la société actuelle. De plus, en region parisienne en appart, encore plus dur de prendre des distances : faire son portager, être plus autonome au point de vue alimentaire etc ...... perso, j'en souffre.

  • J'aime 1
  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...