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Posté(e)

Pour que les mots chantent pendant le confinement, je vous propose un nouveau Plumes Croisées.

Le principe demeure inchangé : vous créez un texte d'une dizaine de lignes en vous inspirant de ce que vous évoque l'image ci-dessous. Vous me l'envoyez par MP, et en fin de semaine (disons dimanche 20 heures, juste avant Karambolage :D ), je les publierai.

Charge à vous de retrouver les écrivains.

Bonne inspiration à tous.

plumes-croisees.jpg

  • J'adhère 1
Posté(e)

Allez, je participe :D

Posté(e)

Pareil :D je suis bien curieuse de voir ce qui va en sortir ;) et je ne vous connais pas, alors :rolleyes: ça risque d'être marrant.

Posté(e)

Envoyé..... :wink:

Posté(e)

On en est où Joe ? Je suppose que ta messagerie est saturée.... :wink:

Posté(e)

Il y a 6 textes pour l'instant.

Posté(e)

:yahoo:

Posté(e)

J'ai hâte de vous lire mais plus tard.. rougail saucisse et Tarantino nous attendent. 

Posté(e)

Bon, j'arrive avec un quart d'heure en avance mais comme ça je m'installe où je veux pour profiter de la lecture. Pistaches et diabolo grenadine, je suis prêt. :wink:

Posté(e)

Ah, Joe doit être coincé dans les embouteillages..... :(

Posté(e)

... et voici le moment de vérité !

Chantent les mots, résonnent les champs lexicaux,

sifflent les figures de style et swinguent les synonymes !

Les participants : Ljubljana, Pomme d'Api, Sanstoi, Torque et votre serviteur.

A vous de découvrir qui a écrit quoi - sachant qu'un des participants a écrit deux textes !

 

Texte 1

 

« J’étais là, tranquille sur mon vélo, quand soudain… PAF ! le mur ! Et là, il s’est mis à me parler. C’est qu’il n’était pas commode. Comme Aude, il m’a dit que je n’avais pas le droit de sortir. Effectivement, je n’avais pas pris mon attestation. Alors, il m’a soufflé une idée : et si j’allais faire mon tour de vélo avec ma maison, enfin avec lui, le mur. Et hop, ni une ni deux, ni vu ni connu, plus besoin de cette feuille : je n’étais pas dehors, j’étais chez moi. Le mur est devenu mon meilleur ami. Il me parle, il est sympa, il me tient chaud. »

L’agent ne m’a pas cru. Mais je ne suis pas fou, vous savez. Les murs ont des oreilles. Et des bouches. Et un cœur. Et…

J’ai fini dans une pièce blanche. Je ne sais pas pourquoi.

 

Texte 2

Il était une fois une jolie petite brique, très intelligente mais pas tant que ça, qui à force de regarder BFM TV et d’écouter Sibeth Ndiaye avait fini par se persuader qu’elle était une abeille parce que bon, si tu changes trois lettres à “brique” et que tu ajoutes deux “l” et ben ça fait “abeille” et ça, ça n’allait pas lui échapper. Et donc et à partir de là, dans sa cohérence et sa détermination de petite brique très intelligente mais pas tant que ça, notre jolie petite brique avait entrepris de convaincre ses copines parce que bon, une abeille toute seule et si intelligente et déterminée soit-elle, bah ça peut pas faire grand-chose. La tâche n’était à-priori pas évidente car dans leur immense majorité les petites briques sont assez conservatrices et aiment bien se sentir en sécurité dans leur certitudes et le confort d’être bien coincées entre d’autres petites briques qui font des murs bien droits et tout ça. Mais la petite brique très intelligente mais pas tant que ça avait suivi la campagne de Macron et s’était convertie à fond au progressisme hors sol, persuadée que la crédibilité ne peut se fonder que sur l’enfumage et comme elle avait beaucoup étudié le politiquement correct, elle était persuadée que toutes les petites briques venaient d’Afrique et qu’il fallait pour la rédemption des petites briques coupables de plein de choses dont elles n’avaient même pas idée, qu’il fallait y entreprendre un grand pèlerinage pour y retrouver leur âme et en obtenir le pardon. C’est ainsi qu’elle développa une théorie très osée pour une petite brique que rien ne destinait à la philosophie, qu’en tant qu’abeilles elle devaient fondre en essaim sur le premier vélo qu’elles rencontreraient car si tu changes deux lettres dans “vélo” ça fait “miel” et que le miel c’est très bon pour les abeilles et une telle logique ne pouvait pas échapper aux millions de petites briques qui l’écoutaient et elles partirent et trouvèrent un vélo et voilà.

 

Texte 3

 

C’est l’histoire d’un mec. Demandeur d’emploi. Il a envie de s’en sortir, le mec. Alors il est prêt à accepter n’importe quel job, le mec. Et bousculer la hiérarchie pour devenir cadre. Sinon il allait dérailler.

Un jour (alors qu’il faisait nuit), son pote Paul Hamplouat lui transmit une annonce : c’était la société Hubert Stone ! Elle avait pignon sur roue, cette société ! Des esclaves à sa botte toute l’année ! Mais le mec, il en avait ras le képi de non-bosser. Alors ni une ni deux, il se mit en selle et candidata. Et tant pis s’il allait se faire exploiter, le mec.  Après un entretien-express, il décrocha le poste. On lui expliqua le principe (simple) de la société : livrer du matos à des maçons ou à des particuliers.

Alors pour bien se faire voir, le mec, il accepte d’en faire plus que les autres. Pour se remettre en selle dans le monde du travail.

Et c’est parti son kiki ! Le mec, il part sans plus attendre honorer son premier client : un certain petit cochon qui veut bâtir une solide maison.

 

Texte 4

 

Pour lutter contre le harcèlement de rue, Jeannette Pantruche a eu une idée de génie : après Balance ton porc, voici Balance ta brique !

Le principe est simple : tu m'importunes, je te balance une brique dans la tronche.

Il a fallu résoudre une petite difficulté : des briques ça déforme les poches, et dans le sac ce n'est pas très pratique, mais sur deux roues c'est chou !

L'utilisation du vélo permettra de résoudre le problème du harcèlement de rue et, cerise sur la gâteau, c'est bon pour la planète !

Merci Jeannette !

 

 

Texte 5

La brique sur son vélo

Allait par monts et par vaux

 

Bien coutumière des routes du bush

Rien ne lui faisait plus peur que des babouches

Il n'en fallait pas plus pour la faire détaler, au point

Que son propriétaire devait bien l'accrocher

Une fois bien arrimée à son simple véhicule

Elle pouvait enfin regarder les libellules.

 

Sur les routes, elle se pavanait se pensant seule au monde

Un jour, néanmoins, quelle ne fût sa consternation !

Rhooo, son propriétaire, sur son vélo, d'autres briques avaient mises !!

 

Sapristi, ainsi tout à coup elle perdait sa balise !

Oh la la mais qu'est-ce que je vais faire de moi

N'entendant rien au milieu de ce brouhaha

 

Voilà la brique tout à coup créative

Et si un mur on fabriquait

Le proprio serait satisfait

On n'a plus qu'à envoyer cette missive !

 

 

texte 6

Il était une fois un type. Sympa le type, pas très malin mais sympa. Le type donc, sympa mais pas très malin, réfléchissait tout le temps mais jamais jusqu’au bout et du coup si ça n’enlevait rien à son côté sympa, ça cassait pas mal le côté malin et quand il voulait faire un gâteau, il pensait bien à prendre de la farine, du sucre et des œufs mais il oubliait qu’il n’avait pas de four et ça faisait bien rire les gens mais bon du coup il n’y avait pas de gâteau et c’était très con et tout le monde se moquait de lui. Quand il partait à la chasse aux pingouins il pensait bien à emporter quelques provisions, son arc et ses flèches, mais il oubliait qu’en Afrique il n’y a pas beaucoup de pingouins et du coup il ne ramenait rien et il n’y avait rien à manger et tout le monde se moquait de lui et bon. Quand il allait faire les courses il pensait à faire une jolie liste et à prendre des sacs en nombre suffisant pour tout rapporter mais une fois sur place il réalisait qu’il avait oublié son argent alors il revenait les mains vides et tout le monde se moquait et un jour il en eut assez que tout le monde se moque et il décida de déménager. Alors il emporta la table et les chaises puis il revint et emporta le lit et le frigo, puis il revint et emporta les rideaux et le tapis, puis il revint et emporta l’armoire et le canapé et tout le monde se moqua de lui parce qu’il avait oublié qu’il n’avait pas de nouvelle maison pour mettre tout ça. Alors le type sympa mais qui ne réfléchissait jamais jusqu’au bout revint une dernière fois avec son vélo et commença à emporter les murs de sa maison pour s’en faire une nouvelle plus loin de tous ces cons qui se moquaient de lui et voilà. 

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