André Jorge Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Bonjour, Débordé de travail et fatigué, voilà que je reçois cet email : Citation Suite au mail de XXXX resté sans réponse à ce jour, je me permets de vous contacter pour solliciter votre intervention sur le cas de mon enfant XXXXXX scolarisée à l'école XXXXXX en PS. Lourdement handicapée, XXXXXXXX est une autiste non verbale de trois ans et demi, le respect des gestes barrières, notamment la distanciation sociale, représente une réelle difficulté pour elle. Vous nous avez informé que les PS reprendront l'école le 18 mai. Pour les élèves handicapés cela doit se faire en présence d'une AESH. Nous avons déjà prévenu que nous voulions que notre enfant puisse reprendre l'école, dès la semaine du 18 mai, dans les conditions "avant confinement" : quatre heures par semaine à raison de deux tranches de deux heures le mardi matin et le vendredi matin. Cela, pour l'instant, sans AESH : nous attendons que le rectorat envoie une AESH (qui accepterait de rompre la distanciation sociale) pour notre fille suite à la notification accordée par la MDPH. Nous souhaitons avoir une réponse claire sur la question suivante : en l'absence d'une AESH, qui accepterait de rompre la distanciation sociale, est-ce-que l'école acceptera notre fille sachant qu'elle ne pourra pas respecter la distanciation sociale ? Si la réponse est négative j'aimerai obtenir du rectorat une trace écrite qui reconnait que la décision de non scolarisation de mon enfant vient du rectorat suite aux conditions actuelles de scolarisation.D'autre part en cas de refus du rectorat de scolariser ma fille, la scolarisation des enfants étant obligatoire, quelle modalités de scolarisation le rectorat prévoit-il de mettre en place pour des enfants lourdement handicapés qui ne peuvent pas respecter la distanciation sociale ? Que répondriez-vous à ce courrier ?... Il s'agit de quelqu'un de procédurier. Je vais bien sûr lui expliquer qu'il n'est pas dans l'intérêt de son enfant de venir à l'école. Mais pour les autres demandes ?... Merci pour votre aide. 1 1
ZeBoss Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 En ce moment, le protocole sanitaire prime sur l'obligation de scolarisation. Si les conditions sanitaires ne sont pas réunies, pas de possibilité de scolarisation. Les AESH s'ils interviennent doivent être protégés avec masque, gants et surblouse. 1
De Mantinée Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Pour ma part, j'enverrais le courrier à l'IEN en expliquant la situation et en demandant ce qu'il convient de faire. Et je préviendrais la maman que j'attends les instructions de mon supérieur hiérarchique car je ne peux pas m'engager sur des pratiques qui entraveraient le protocole alors que je me dois d'être garant de ce dernier. Bon courage 1 3
Pablo Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Citation Le maintien de la distanciation physique La règle de distanciation physique, dont le principe est le respect d’une distance minimale d’un mètre entre chaque personne, permet d’éviter les contacts directs, une contamination respiratoire et/ou par gouttelettes. L’organisation mise en place dans les écoles doit permettre de décliner ce principe dans tous les contextes et tous les espaces (arrivée et abords de l’école, récréation, couloirs, préau, restauration scolaire, sanitaires, etc.). Les prescriptions sanitaires insistent sur la nécessité de faire respecter cette distance minimale tout en tenant compte de la difficulté que cela peut représenter, notamment pour les classes de maternelle. L’application des gestes barrière Les gestes barrière rappelés dans le présent guide, doivent être appliqués en permanence, partout et par tout le monde. Ce sont les mesures de prévention individuelles les plus efficaces, à l’heure actuelle, contre la propagation du virus Protocole page 5. Donc le préalable t'interdit de rompre ce principe Ca c'est pour le texte Pour le cas de cette enfant on peut aussi se demander l'intérêt pédagogique de la prendre en classe et je me demande aussi ce que humainement cela va apporter à la petite. Après je me doute bien que l'intérêt pour les parents est de respirer 4 heures par semaine mais de là à lui faire courir ce risque....
Pablo Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 il y a 28 minutes, De Mantinée a dit : Pour ma part, j'enverrais le courrier à l'IEN en expliquant la situation et en demandant ce qu'il convient de faire. Et je préviendrais la maman que j'attends les instructions de mon supérieur hiérarchique car je ne peux pas m'engager sur des pratiques qui entraveraient le protocole alors que je me dois d'être garant de ce dernier. Bon courage Je serai curieuse de voir la réponse Et de voir quelle AESH va accepter ces conditions de travail
borneo Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Je ne ferais rien d'écrit. Attention, certains lobbys sont très puissants. Il est tout à fait possible que ce soit un piège pour mettre l'affaire sur la place publique. 3
borneo Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Je pense que ça n'a pas été rédigé par un parent. En lecture rapide, il n'y a aucune faute. C'est une lettre d'un avocat. A mon avis, du moins. 😕
aleytys Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Le gouvernement est clair là-dessus, si le protocole sanitaire ne peut pas être respecté, l'école n'ouvre pas. Donc si sa fille est acceptée : elle ne peut pas respecter les gestes barrières (tu as un écrit qui le prouve), donc l'école ne peut pas ouvrir. Et une AESH n'a pas à se mettre en danger (ainsi que son entourage, surtout pour un salaire de misère!!!). Bref... Et puis, handicapée ou non, tu peux la renvoyer vers le document que vous avez rédigé pour l'ouverture, et mettre en copie ton IEN. Ou d'abord par téléphone, et tu les informes que tu as transmis le mail à ton inspecteur pour que leur demande soit tout de même remontée, parce que malgré tout (mais ça tu leur dis pas), on sait bien que l'école nationale, inclusive et de la réussite pour tous n'a de ça plus que le nom! Si les parents ne font pas partie de la liste des personnes prioritaires, c'est l'école qui établit la liste, point barre. Bon courage, comme si tu n'avais pas assez de choses à faire. 1
joelafrite Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Je transmettrais à l'IEN en demandant ses consignes ... 1
orchidée Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Il y a 2 heures, André Jorge a dit : Je vais bien sûr lui expliquer qu'il n'est pas dans l'intérêt de son enfant de venir à l'école. Je ne pense pas que tu doives écrire cela .Si ces personnes sont procédurières cela peut te retomber dessus."Scripta manent..." les écrits restent et on ne te demande pas ton ressenti qui peut aller à l'encontre des textes suivant la lecture que l'on veut en avoir.Tiens t'en aux faits et à ce que tu engages comme démarches pour répondre à leurs questions. il y a une heure, De Mantinée a dit : Pour ma part, j'enverrais le courrier à l'IEN en expliquant la situation et en demandant ce qu'il convient de faire. Et je préviendrais la maman que j'attends les instructions de mon supérieur hiérarchique car je ne peux pas m'engager sur des pratiques qui entraveraient le protocole alors que je me dois d'être garant de ce dernier. Voilà .Tu le fais et tu les informes que tu as contacté par écrit ton IEN (dont tu attends une réponse écrite) et éventuellement le rectorat ? la MDPH ? Cela je ne sais pas . Bon courage effectivement .
Lolita Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 On a eu la même question ce matin en circo. Si tu veux la réponse qui a été faite en, MP...
woopiti Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 IEN.... + enseignant référent + service de soin : ils peuvent te soutenir !
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