ticapio Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 Bonjour à tous, J'ai une petite question. Dans l'une de mes écoles, nous avons en cp un élève ayant des troubles du type autistique avec un comportement violent. Il n'est pas du tout dans les apprentissages, même si, en creusant, il connait un certain nombre de chose (phonologie, lecture...) Il est non lecteur à ce jour. Il dispose d'une AESH 18H par semaine et son emploi du temps est aménagé pour ne pas être scolarisé le reste du temps (soit 2 demi-journées). Les relations avec son AESH ne sont pas bonnes. Avec toute sa bonne volonté, elle ne le lache pas et n'est absolument pas souple dans sa façon de travailler avec lui. Elle veut absolument qu'il fasse le travail qu'elle-même (les enseignantes ne préparent rien, à mon grand dame) lui a préparé. C'est une réelle catastrophe car ce petit est très mal et se braque d'autant plus. TOut le monde est en souffrance de cette situation. Depuis plusieurs semines, l'AESH refuse de s'occuper de lui. C'st moi qui, depuis le confinement, aies dû revoir mon EDT pour m'occuper exclusivement de lui 2 demi-journées par semaine (je suis enseignante en RASED). Cette situation est totalement hors-réglementation, je le sais très bien. Malheureusement, si je veux faire avancer ce petit et permettre de retrouver la serenité nécessaire aux apprentissages, je n'ai pas le choix. Nous avons contacté la référente AESH qui est venue observer l'AESH. L'objectif était qu'elle la conseille sur sa posture et sur sa mission en lui proposant des outils notamment. Mais rien n'a eu lieu. AU contraire, elle l'a enfermée dans sa vision du problème en lui disant qu'elle pouvait refuser la prise en charge et qu'elle pouvait s'absenter sur son temps de travail pour venir discuter avec elle au PIAL du secteur. La situation est donc pire qu'avant. Que faire ? Elle refuse de demander son changement d'affectation et se met désormais en arrêt maladie quand ce petit est là. La CE n'a pas de moyens de pression, le PIAL étant avec cette AESH (qui n'est pas formée et à qui le PIAL refuse l'envoi en formation, pourtant un devoir réglementaire) Merci de vos réponses ! 1
Pepettebond Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 Elle refuse de travailler? Les enseignantes refusent aussi de mettre en place le PPS?
Chat d'école Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 Il y a 3 heures, ticapio a dit : Elle veut absolument qu'il fasse le travail qu'elle-même (les enseignantes ne préparent rien, à mon grand dame) lui a préparé. C'est une réelle catastrophe car ce petit est très mal et se braque d'autant plus. Bonjour ! Bon courage pour ta situation, qui a l'air délicate ! Je ne pense pas pouvoir t'être d'une grande aide malheureusement. Je n'ai juste pas bien compris cette phrase : "les enseignants ne préparent rien". Ils ne préparent pas de travail adapté pour les élèves qui ont une AESH ? C'est obligatoire, non ? Les AESH n'ont, en aucun cas, à préparer du contenu pédagogique. C'est ce qu'il me semble, en tout cas.
Liora Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 Je suis dans une situation légèrement semblable (ici l'AVS ne manque vraiment pas de bonne volonté, mais n'a pas la personnalité, la carrure pour... et quand on a appelé le PIAL ils nous ont dit "on a bien quelqu'un si vous voulez mais elle est très fragile, il lui faut un enfant obéissant et sage"... !) La première chose ne serait pas de voir avec les enseignantes de l'élève ? Comment arrivent elles à gérer quand l'AVS est là. Moi dans ma situation actuelle, ce qui me rend folle c'est les discussions/cris avs/enfant. Que font ces enseignantes si ça arrive ? Que donnent-elles à faire maintenant que l'élève est en arrêt maladie ?
Goëllette Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 Je comprends que Ticapio n'est pas l'enseignante de la classe mais une enseignante du RASED qui se retrouve à gérer un élève ayant pourtant 18h d'AVS. Et elle est en désaccord à la fois avec l'AVS, qui ne s'en occupe pas bien, et avec les enseignants, qui ne préparent pas le travail, de son avis. Mais je ne comprends pas pourquoi elle se sent si concernée par cet enfant, de là à lui consacrer autant de temps, alors qu'elle a sans doute d'autres élèves à prendre en charge dans cette école. Chez nous, par exemple, le RASED ne prend justement pas en charge les élèves ayant un AVS.
blacknader Posté(e) 14 décembre 2020 Posté(e) 14 décembre 2020 La situation est difficile pour tout le monde. Attention comme le dit Goellette de rester dans sa fonction. Il ne faut pas leurrer la famille non plus et compenser le refus de l'AESH de s'occuper de l'élève. L'AESH refuse de s'occupe de l'enfant, la famille doit en être informée, la MDPH aussi. L'enfant a une reconnaissance, des besoins. A mon avis si la famille sollicite la MDPH en informant de la situation, en en parlant aux soignants de l'enfant, ça devrait vite faire bouger les choses. L'AESH peut aussi être en souffrance. Il faut également clairement lui parler, la rassurer, tous les élèves ne sont pas faciles à suivre, il y a des binômes qui fonctionnent mieux que d'autres, ce n'est pas grave de dire qu'on souhaiterait suivre un autre élève. 1
nadegewen Posté(e) 15 décembre 2020 Posté(e) 15 décembre 2020 heu quelqu'un a pensé à interpeller l'enseignant référent de la situation (c'est lui qui doit vérifier via une ESS si le PPS est bien mis en place)? et l'IEN de circo? parce que d'un les enseignants de la classe ne font pas leur boulot, ce qui est une faute grave! et de deux le chef du PIAL reste l'inspecteur. je suis enseignante référente et pour l'instant en l'absence de coordo PIAL c'est donc moi qui assume le job donc je connais bien le problème. Si la relation entre l'enfant et l'AESH ne se passe pas bien, ce qui peut arriver, alors je change l'AESH. Les parents sont gentils dans cette histoire ils n'ont pas déjà fait un scandale! Les AESH ont un droit de retrait si leur sécurité ou leur santé est menacée, j'ai déjà demandé à une AESH d'user de ce droit (élève violente TSA en collège, elle enfonçait des crayons dans la main de l'AESH) mais ce droit est ponctuel et pas systématique et à utiliser avec prudence. Cet enfant n'a pas de prise en charge SESSAD? Dans votre situation, délicate à tout point de vue, j'alerterai l'ER et l'IEN pour demander une ESS en leur présence. Je comprends que vous travaillez avec ce petit loup et c'est tout à votre honneur mais qu'en est-il des autres élèves qui relèvent d'une prise en charge RASED et qui attendent? C'est aux enseignants de faire leur job avec ce loulou. bon courage 1
papillon2704 Posté(e) 16 décembre 2020 Posté(e) 16 décembre 2020 (modifié) Tant que vous continuerez à travailler hors les clous, vous aurez du mal à dénoncer le fait que vos collègues fassent pareil. Arrêtez de travailler avec cet élève, vous n'avez aucun mandat pour ça, et on pourrait légitimement vous le reprocher. Il y a assez de travail pour les rased en ce moment. Alertez par écrit les responsables hiérarchiques des personnels impliqués dans cette situation, courrier directeur/ enseignant référent/ aesh/pilote du pial, copie ien circo et ash si vous estimez devoir le faire. Modifié 7 janvier 2021 par papillon2704
éowin Posté(e) 16 décembre 2020 Posté(e) 16 décembre 2020 Malaise de l’AESH et de l’enseignante et de la responsable de l’AESH..... l’enseignante qui a ouvert le post qui assume dans la galère oui .... mais il doit y avoir un problème ailleurs. 1
Goëllette Posté(e) 16 décembre 2020 Posté(e) 16 décembre 2020 il y a 18 minutes, éowin a dit : l’enseignante qui a ouvert le post Et qui n'intervient plus d'ailleurs ...
ticapio Posté(e) 16 décembre 2020 Auteur Posté(e) 16 décembre 2020 bonjour à tous, Merci pour vos retours. Ils me confirment que la situation n'est pas normale. l'AESH s'est mise en arrêt maladie depuis la semaine dernière. La directrice par intérim a demandé aux parents de ne pas le mettre à l'école l'après-midi, pour soulager l'enseignante qui se retrouve seule et les élèves de la classe. Le PIAL a évidemment été averti. Mais comment dire... Je crois que l'élève n'est pas au centre de leurs préoccupations. L'enseignante référente a également été informée, mais ne bouge pas. L'élève a une notification pour une prise en charge par le SESSAD mais les parents refusent depuis un certain temps. L'enseignante référente l'a bien martelé pendant l'ESS exceptionnelle en septembre. La situation est en train de bouger depuis, lentement mais sûrement. En janvier, je reprends mon emploi du temps classique et les enseignantes vont devoir prendre le problème à bras le corps. Je vais pouvoir consacrer du temps aux autres élèves de l'école qui en ont besoin. Je crains que la situation ne se détériore encore...
papillon2704 Posté(e) 17 décembre 2020 Posté(e) 17 décembre 2020 Dans des situations comme celles-ci, seuls des écrits peuvent faire avancer les situations au niveau de l'école, à l'IEN de circo (enfant en souffrance, actes violents, classe de cp qui ne peut pas apprendre à lire...) au niveau du pial, à l'IEN ash (problème communication avec le pial, qui entraîne la souffrance d'un élève et ses conséquences à l'école) au niveau des familles, une Information préoccupante au conseil départemental qui a la responsabilité des mdph et de l'aide sociale est envisageable, après une équipe éducative pendant laquelle les parents seront mis devant leur responsabilité par rapport au sessad (copie dasen s/c ien bien entendu) 1
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant