fabfabu Posté(e) 19 janvier 2021 Posté(e) 19 janvier 2021 Je n'aurais jamais pensé arriver jusqu'à poster sur un forum, mais je ne trouve plus de réponses à mes problèmes. Je suis un professeur des écoles fraîchement titularisé. J'ai fait mon année de PES en CM2 dans une ville plutôt calme. L'année n'a pas été évidente mais je suis plutôt content de cette première expérience d'enseignement. J'ai eu la chance d'obtenir un poste dès mon premier mouvement : je suis remplaçant dans une circonscription proche de là où j'habite. Après une réunion de rentrée dans une école de rattachement fantastique avec des collègues très sympa, je me suis fait balader deux semaines dans une école, d'abord pour littéralement déballer des cartons la semaine de la rentrée, puis en remplacement d'une semaine en CP. Puis ma mission suivante est tombée : un congé maternité sur une classe de CP, où je dois remplacer la majeure partie de l'année (4 périodes sur 5). Je n'avais pas envie d'être ce prof outré qu'on donne des CP à des débutants, je me suis dit que ça serait formateur, un bon petit challenge. La collègue que je remplace adore son travail. Elle m'a énormément aidé et j'ai pu rapidement rentrer dans le bain. Mais Après bientôt 3 mois dans cette classe, je dois avouer que je sature. J'ai 28 élèves. Ce n'est pas un problème de cette classe mais de l'école en général, et je ne sais pas comment cela est gérable. Je ne pensais pas, sortant d'une classe à 25, que 3 petits élèves en plus m'apporteraient autant de problèmes. La gestion de classe est difficile, pour ne pas dire impossible. Quelques rares moments de calme, qui laissent vite place au bruit. A beaucoup de bruit. Je suis dans une école ou les élèves sont réputés difficiles, mais je trouve qu'au final ils sont assez mignons... Mais le problème c'est le combo fort effectif + quelques élèves qui me demandent, beaucoup, beaucoup d'attention. Et je n'y arrive pas. Entre l'un qui est incapable de rester assis et qui, a la moindre occasion, se lève pour soit jeter ses affaires (ou les affaires des autres), monter sur la table, ou tout bonnement frapper les autres enfants (une équipe éducative a eu lieu, bilan : il est trop intelligent ! Il faut le nourrir pour pas qu'il ne fasse de bêtises ! Sauf qu'il les fait même s'il a du travail...); Un autre élève en situation de handicap me frappe, m'insulte (c'est les mots d'un enfant de 6 ans, rien de bien vilain, mais je vous laisse imaginer le climat de classe que ça engendre), fouille mon bureau... Et j'en ai un dernier qui est un ange, mais qui est en immense difficulté et j'essaye tant bien que mal de le repêcher et qu'il arrive à apprendre un minimum de choses, mais je n'arrive pas à trouver le temps de l'aider comme je le voudrais... A ces cas on ajoute un bon tiers d'élèves en difficulté, qui ne comprennent que difficilement les consignes, ou qui ne travaillent pas...je n'arrive pas à les aider. Et le bruit, constant. Evidemment qu'ils ne comprennent pas les consignes, c'est impossible de s'écouter ! Je pense avoir fait en sorte de ne jamais laisser rien passer, parce qu'après ça s'installe... mais on répète, on rappelle les règles, on sanctionne... ça n'a pas d'effet. Ils recommencent 2 minutes après avoir été punis, parfois lourdement. J'ai des collègues de Cycle 2 superbes, et l'AESH qui est présente (pas tout le temps malheureusement) dans ma classe est également une perle, mais je suis à court de solutions. Je hurle, souvent, car passé 14 heures c'est tout bonnement impossible de dire quelque chose, car il y aura toujours un enfant pour se permettre de parler, ou un de mes deux mousquetaires fera une énormité qui me flingue mon climat de classe. J'arrive pas à enseigner. J'ai été visité la semaine dernière, c'était pas top mais la CPC a été de bon conseil, mais rien de vraiment concret pour me sortir de cette situation, beaucoup de théorique pour améliorer mes préparations, mes séances, mes séquences... Je prends aucun plaisir à enseigner, et dieu (si l'on puit dire...) sait que c'est pour ça que j'ai passé le concours à la base... Il m'arrive parfois de fondre en larmes après des semaines difficiles. Ma copine est elle aussi T1 et elle rame aussi... autant dire que la vie de couple est pas incroyable, le travail prend beaucoup de place. J'ai l'impression que ça ne s'améliorera jamais... Je pars de cette classe en mai mais avec un peu de chance la collègue va s'arranger pour ne pas revenir... J'ai songé a une reconversion mais j'ai juste l'impression de m'être engouffré dans l'EN et que c'est pas mon master MEEF qui va m'aider à faire quoi que ce soit d'autre de ma vie... Merci de m'avoir lu, si vous avez un petit conseil, quelque chose, n'importe quoi... ça peut peut-être m'aider ? Bonne journée.
Lady Oscar Posté(e) 19 janvier 2021 Posté(e) 19 janvier 2021 Bonjour, je suis désolée de lire ta détresse malgré ta motivation. Déjà: l'arrêt de travail est possible si tu te sens à bout. Ensuite: vois-tu du mieux quand l'un des terribles est absent? Pour la prépa: tu es titulaire donc s'il n'y a pas d'inspection cette année: vas à l'essentiel (ce qui sera déjà beaucoup) pour te préserver une bonne forme devant les élèves. Prévois des moments plus ludiques en fin de journée en guide de "carotte" pour les enfants: si la journée se passe bien, il restera du temps pour: pâte à modeler, coloriages... Pendant ce temps toi tu peux les observer discuter entre eux et se révéler compétents sur d'autres aspects que le purement scolaire (entraide, créativité...). Ca n'est pas la dernière demi-heure que tu vas avancer avec une classe comme la tienne (je vois déjà la mienne cette année: le confinement a fait des dégâts alors que les 3/4 de ma classe sont d'un milieu aisé, j'ai deux gentilles tornades pas du tout autonomes et quelques uns en grosses difficultés et ça me suffit déjà alors que j'adore le cp et que j'ai de l'expérience, heureusement : pas d'élève violent cette année). L'effectif de 28 je connais: et oui, quand ils sont "seulement" 25 ou 26 je le sens! en tous les cas: penser à la reconversion me semble prématuré. Surtout que tu a apprécié ton année de prof stagiaire
Fababa Posté(e) 19 janvier 2021 Posté(e) 19 janvier 2021 Effectivement, ça n'a pas l'air simple... En plus, comme dit Lady Oscar, le confinement a fait des dégâts... Il faut que tu vois que dans tes CP, certains ne sont peut-être pas revenus terminer leur année de maternelle. Pour ma part, je suis en maternelle, et mes MS se comportent comme des PS, et mes GS comme des MS pour la plupart cette année. Ils ont fait beaucoup beaucoup d'écrans pendant le confinement, et n'ont plus l'habitude d'être en collectif. Ils supportent le stress des adultes à la maison aussi. Peut-être, mais ce n'est qu'une idée, que tu pourrais travailler avec eux comme avec des maternelles : faire 4 groupes et alterner autonomie facile (car ils ne doivent pas être très autonomes, vu l'année qu'ils ont passée en GS...), et travail dirigé avec un groupe. Il vaut mieux que tu travailles bien avec un groupe, même si les autres font quelque chose de moins avancé, que ne travailler bien avec personne. Faire des coins comme en maternelle... Leur faire une petite activité de relaxation, ou un temps calme en début d'après-midi, c'est là qu'ils sont fatigués en général. Peut-être aussi contacter le rased, et réfléchir aux difficultés de tes élèves. Cette année, ceux qui ont mal acquis les compétences de GS doivent être en grande difficulté. Peut-être, si tu as encore un rased, peuvent-ils aider tes élèves... Ensuite, peut-être en parler en équipe avec tes collègues : que faire, comment faire ? Bon courage, surtout n'abandonne pas si vite, tu vas voir, au bout de 4-5 ans, tout devient un peu plus facile. Demande de l'aide à toutes les bonnes âmes que tu peux croiser... Et trouve un temps pour toi aussi, surtout surtout si tu n'as pas de temps !!
André Jorge Posté(e) 19 janvier 2021 Posté(e) 19 janvier 2021 Bonjour, Cela me fait penser à mes débuts en maternelle... Après 21 années d'élémentaire, j'ai décidé d'aller en maternelle, et ça a été très difficile : pas de visite de conseiller pédagogique, refus de certaines collègues de m'aider, élèves pénibles,... et, il faut le reconnaître, je ne savais pas faire... Je me rappelle que je me disais chaque matin qu'il fallait que je tienne bon et que je réussisse. Aujourd'hui, j'en suis à ma septième année en maternelle et, avec l'expérience et les ressources adéquates, les choses sont devenues très faciles. Demande à tes autres collègues, de CP si possible, comment ils fonctionnent en classe : ce sera à mon sens le plus instructif et utile pour ta pratique de classe. 1
fabfabu Posté(e) 19 janvier 2021 Auteur Posté(e) 19 janvier 2021 il y a 4 minutes, Lady Oscar a dit : vois-tu du mieux quand l'un des terribles est absent? Clairement. En fait je n'ai pas à sans-cesse les surveiller, donc j'ai plus le champ libre pour travailler avec le reste, ça aide beaucoup. Tu as peut être raison. J'ai l'impression d'avoir beaucoup à faire et je n'ai jamais le temps de rien. Je squeeze souvent une à deux séances que j'ai prévu à la base chaque jour, parce que j'essaye de mettre un temps calme, je dois préparer le cartable, il faut copier les devoirs... Pour l'arrêt j'y ai songé, mais 1) je me sens pas légitime 2) je suis du genre très, très rarement absent (jamais raté un jour d'école pour l'instant), j'ai aucune idée de comment on procède pour être honnête !! il y a 14 minutes, Fababa a dit : Peut-être, mais ce n'est qu'une idée, que tu pourrais travailler avec eux comme avec des maternelles : faire 4 groupes et alterner autonomie facile (car ils ne doivent pas être très autonomes, vu l'année qu'ils ont passée en GS...), et travail dirigé avec un groupe. Il vaut mieux que tu travailles bien avec un groupe, même si les autres font quelque chose de moins avancé, que ne travailler bien avec personne. Alors la CPC en début d'année m'avait recommandé de passer en ilôts... ce qui donnait 7 tables de quatre... le problème c'est que c'est dur de gérer tout le monde, et quand tu t'occupe d'un, tu as le dos tourné aux autres, et ils adorent en profiter pour faire n'importe quoi : se frapper, partir de leur pièce, jouer avec l'éponge du tableau... Après un gros ras le bol, je suis repassé en rang d'oignon, face au tableau, et je me poste derrière pour surveiller. Pas sûr que ça fonctionne... il y a 14 minutes, André Jorge a dit : Demande à tes autres collègues, de CP si possible, comment ils fonctionnent en classe : ce sera à mon sens le plus instructif et utile pour ta pratique de classe. Je vais poursuivre cela, mais c'est quelque chose que je fais déjà, et j'essaye d'appliquer les bons conseils de mes collègues... Mais je t'avoue que quand mon élève PPS s'accroche à mon bras en criant "NON TU NE DIS PAS LA CONSIGN-EU" devant toute la classe, je me demande Merci pour le coup de pouce. Une partie de moi veut voir le bout du tunnel, mais je vous avoue qu'être parti en décembre en se disant "avec les vacances, ça va aller mieux" et qu'en revenant c'est encore pire, ça donne un coup au moral...
vélo45 Posté(e) 19 janvier 2021 Posté(e) 19 janvier 2021 Déjà 28 en CP, je connais un sacré paquet d'instit qui n'y arriverait pas. (Moi j'en voudrais pas si on me le proposait tiens Pourtant j'ai déjà fait du cp) Ensuite, pour être arrêté il faut aller chez son médecin Tu sais, moi aussi jamais malade, ou malade j'y vais quand même...... Ben y'a un moment ça peut ne pas tenir, j'ai été arrêtée 3 semaines il y a 8 ans (la même classe que la tienne mais en CM2 avec des collègues à l'ouest complet et qqs autres soucis de santé repoussés) + 2 semaines de vacances........... Je voulais pas, je ne pouvais pas, la CPC m'a obligée et bien elle avait raison, ces 5 semaines (qui ont été atroces pour les 2 remplaçants) m'ont été d'une grande aide.............. J'ai lu des tonnes de blog sur les classes difficiles, je suis revenue, je leur ai dit que maintenant c'était moi le chef et je me suis concentrée sur l'essentiel du programme, plus de froufrou inutiles. Pourtant j'avais 12 ans d 'enseignement derrière moi, cette école était horrible, et............ 8 ans après j'y suis toujours et j'ai juste besoin d'ouvrir grand les yeux pour qu'ils n'osent même pas imaginer faire ce qu'ils voulaient faire. Tout ça pour dire que............... oui il y a des classes plus difficiles que d'autres, des années plus difficiles que d'autres, des écoles plus ficciles que d'autres............... Mais ça se voit que ce métier te tient à coeur, donc concentre toi sur maths et français et quand tu sens que ta santé mentale est en jeu arrête toi. L'éducation nationale française fait des choix bien étranges...... Sérieusement, 28 en CP????? Que IEN serait capable de leur apprendre à lire à tous??? En 20 ans, j'ai vu des changements notamment sur les orientations, certains il y a 20 ans étaient orientés en clis, maintenant les mêmes hors de question de parler d'ulys, la maitresse va s'adapter car il est en fait super intelligent cet enfant. Ce qui est probablement vrai mais beaucoup d'enfants seraient mieux dans une classe de 15 avec des enseignants disponibles. 2
batmarie Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 Comme dit plus haut, je trouverais dommage et prématuré que tu renonces si tôt dans ta carrière avec une telle motivation. Surtout que les données du problème sont claires: classe de CP + effectif à 28 + 3 cas + pas d'expérience + covid, bref, à moins d'avoir une baguette magique, je ne vois pas bien comment ça pourrait rouler facilement! Je n'ai pas non plus une expérience folle, je suis T2, mais j'ai rencontré 2 problématiques similaires aux tiennes: la disposition de classe et l'autonomie. Voici ce qui m'a aidée: * disposition en rangs d'oignons, en associant un "débrouillé" à un "désorganisé" histoire que tout ne repose pas sur tes épaules. Les duos s'aident, l'élève avancé relance son voisin sur le cahier à sortir, ou la consigne à réaliser, etc... * les irréductibles bavards sont soit devant moi soit tout seuls, et quand un élève n'arrive pas à se controler, je le sors du groupe: soit il va à la table de travail collectif si elle est libre, soit je l'envoie prendre l'air 5mn à la porte (vitrée: je le garde en vue). Cela fonctionne lorsque le nombre de sources de bruit est limité. * lorsque le nombre de sources de bruit est élevé je me dis que j'ai un problème d'activités. J'ai tâtonné longtemps avant de trouver des activités qui les tenaient en autonomie lorsque je voulais travailler avec un petit groupe, mais le pixel art fonctionne +++ dans ma classe. La géométrie de façon générale se prête bien à du travail motivant et autonome. L'écriture / graphisme les tient également, et leur passion pour les cocottes est utilisable pour organiser des jeux à 2 (seulement pour ceux qui respectent les règles) à base de cocottes pédagogiques (tables d'addition). Ce sont des idées d'ateliers pour éventuellement fonctionner en petits groupes. * je commence mes après-midis par une écoute musicale ou relaxation, tête dans les bras, lumière éteinte. Ces 5 minutes posent les élèves pour le retour aux activités. Enfin, j'essaie de féliciter / récompenser les bons comportements plutot que crier sur les mauvais car dans ce dernier cas, toute la classe pâtit du mauvais climat. J'en ai conscience mais parfois cela ne suffit pas, certains élèves pèsent plus que d'autres sur le groupe et on ne trouve pas les clés pour s'en sortir avec eux (ou on les trouve mais les parents ne coopèrent pas). Je trouve injuste dans ces cas là de faire payer à 25 élèves le prix des problèmes liés à 1 famille. Bien sûr que l'élève en question n'y est pour rien et les perturbateurs sont des élèves en demande voire en souffrance, mais l'institution nous donne-t-elle les moyens d'y répondre? Le reste de la classe doit-il partager cette souffrance? Dans ces cas extrêmes je fais de sorte que le perturbateur perturbe le moins possible le groupe, quitte à lacher du lest sur mes objectifs pédagogiques pour lui. Il y a une vraie question éthique entre l'éducabilité de tous et la protection d'un groupe vis à vis des comportements d'un pair. Bon courage en tout cas; le système maltraite ses personnels et ses élèves en chargeant les professeurs de mettre en oeuvre la réussite pour tous avec des classes à 28 sans accompagnement. Ce n'est pas toi qui n'y arrives pas, c'est la situation qui est impossible. Fais au mieux, mais n'y laisse pas non plus ta santé. 4
vélo45 Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 Lecture offerte en feuilleton en remontant de chaque récré. Tu ne commences pas à lire tant qu'il n'y a pas le silence. Tu peux envoyer un des cas chez le directeur si problème ? Pas systématiquement mais ponctuellement ça peut faire du bien. Mettre en place les couleurs et faire signer les parents tous les jours. Et oublier la moitié du programme.
Pimouss Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 Il y a des classes où qu on soit cpc ou expérimentés ne marchent pas. On travaille avec de l humain.. Il faut serrer les dents, on ne peut pas faire de miracles non plus contrairement à ce qu on nous laisse croire. Pour l eleve "trop intelligent": pochette avec coloriages et autonomie à gogo. Pour l eleve avec handicap, déplacement du bureau si besoin au pas de la porte avec surveillance de l aesh. Ne pas hésiter à tout arrêter pour prendre une bouffée de 5 bonnes minutes de silence et ce dès que besoin. Je te rassure, tout le monde dans ce métier est de plus en plus confronté à ce genre de situations. 1
dzorkette Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 Moi je dirais Bienvenu dans le monde merveilleux de l´éducation nationale 😏😏 c’est malheureusement le lot de beaucoup d’entre nous . courage . 1
Hildebert Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 il y a 24 minutes, Blanchedecm2 a dit : La même chose pour le monde merveilleux. Il faut savoir qu'on n'est pas FORMES pour ce job, et que c'est en forgeant qu'on devient le meilleur forgeron, pas en apprenant dans les livres comment le faire. C'est en faisant tous les soirs le point de sa journée qu'on "rectifie" le tir. Ca continue toute la carrière, même si, forcément, au bout d'un moment, ça roule tout seul. Travailler les contenus, les attitudes des élèves, les siennes, son système de récompenses/sanctions, ça façon d'organiser sa classe, ses relations aux élèves, aux collègues, aux parents (à l'institution aussi) Bref, tout ce que tu vis là est formateur. Que vas-tu faire demain pour que ça aille (un petit, il ne faut pas se leurrer, Rome ne s'est pas faite en un jour...) mieux? A toi de réfléchir aujourd'hui à cela! Blanche...championne du proverbe....Allez, un dernier pour la route "Après la pluie le beau temps".... Tout à fait d'accord avec cela. Les petites victoires sont les plus importantes. Je n'arrête pas de le répéter de la journée à moi-même, aux collègues et aux élèves.
vélo45 Posté(e) 20 janvier 2021 Posté(e) 20 janvier 2021 Et puis............... j'ai finalement opté pour récompenser les élèves qui avaient un comportement d'élève plutôt que de sanctionner les autres....... En s'y tenant fermement, ça a fini par marcher mais alors..................... On est content quand la fin de l'année arrive. Moi ce qui me fait mal au coeur c'est tous les élèves "gentils" qui doivent supporter ceux qui ont tout plein de problèmes à gérer (parce qu'en vrai ils ne vont pas bien, c'est pour ça qu'ils foutent le bazar pour qu'on ne parle pas de leurs vrais problèmes) pendant 8 ans parfois, surtout dans les petites écoles où on ne peut pas brasser chaque année..... Vive l'EN, vive la France, laissons ces pauvres gosses dans leur caca en pensant que superinstitculpabilisé trouvera une solution au prix parfois de sa santé. 2
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