Liora Posté(e) 6 mars 2021 Posté(e) 6 mars 2021 https://actu.fr/normandie/saint-eloi-de-fourques_27536/eure-violences-scolaires-dans-une-classe-de-cp-ce1-les-parents-prets-a-bloquer-l-ecole_39940837.html Qu'en pensez-vous ? J'avoue que ça me laisse presque... envieuse. Dans mon ancienne école j'ai vu des enfants se faire frapper par d'autres, très violemment, dans l'indifférence totale de leurs parents ("ah oui, tiens, il a un énorme bleu... oui oui..."). D'un autre côté, le maire et l'article ont l'air un peu de mettre en cause l'enseignante, ce qui ne me semble pas juste. Elle doit vivre l'enfer.
borneo Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 https://actu.fr/normandie/saint-eloi-de-fourques_27536/eure-violences-scolaires-dans-une-classe-de-cp-ce1-les-parents-prets-a-bloquer-l-ecole_39940837.html
borneo Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 C'est malheureusement le seul moyen de faire bouger les choses. Je pense que les parents l'ont compris. 1
éowin Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 Je crains fort aussi que cela ne retombe sur l’enseignante ( solution de facilité) qui n’y est pour rien car cela fait plusieurs années qu’il y a des problèmes de violence dans cette école, d’après ce que j’ai entendu toute cette semaine dans les divers journaux et dans une interview du maire. 3
lilimay Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 Dans l'article je trouve que l'enseignante n'est pas pointée du doigt. Pour qu'une enseignante et un service civique se retrouvent en arrêt, c'est qu'on est à un sacré niveau. 3
Alex'Sandra Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 "La situation est connue..." et "c'est un travail sur le long terme..." Certes...et donc on sacrifie les camarades de classe de cet élève ! Normal...
ronin Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 C'est l'inclusion. Et ça va empirer très rapidement. 6
blacknader Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 Combien de classes comme ça en France ? Un élève en grande souffrance, en attente de reconnaissance MDPH, en attente d'AESH ou d'orientation, en attente de soin et de résultat des soins... et pendant ce temps tout le monde subit, la situation de dégrade pour tout le monde, l'enfant en souffrance l'est de plus en plus à un âge où il est censé de construire. Dans les possibilités déjà vues, il y a le déplacement de l'élève dans une autre école, un peu de déscolarisation si les parents peuvent le garder, un protocole de crise au sein de l'école pour gérer les débordements mais concrètement, niveau véritable solution, il n'existe rien comme une sorte de parcours d'urgence pour avoir un accès au soin rapide, limite des soins sur temps scolaire à l'école avec des pédopsy, des sortes d'AESH affectées en soutien à l'enfant en attente du passage à la MDPH, de l'affectation de quelqu'un ou d'une orientation. J'ai l'impression que dans la plupart des écoles maintenant, il y a un élève de ce genre qui va très mal, qui retourne toute une classe, l'empêche de travailler, pose des soucis de sécurité pour lui et les autres... L'école est un lieu de souffrance pour cet enfant, c'est à la limite de la maltraitance de devoir le forcer à y être en attendant qu'il y ait un diagnostique. C'est comme si, on forçait quelqu'un avec une fracture à courir un marathon en attendant que la fracture se ressoude. 1 3
nonau Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 Il y a 4 heures, blacknader a dit : Combien de classes comme ça en France ? Un élève en grande souffrance, en attente de reconnaissance MDPH, en attente d'AESH ou d'orientation, en attente de soin et de résultat des soins... et pendant ce temps tout le monde subit, la situation de dégrade pour tout le monde, l'enfant en souffrance l'est de plus en plus à un âge où il est censé de construire. Dans les possibilités déjà vues, il y a le déplacement de l'élève dans une autre école, un peu de déscolarisation si les parents peuvent le garder, un protocole de crise au sein de l'école pour gérer les débordements mais concrètement, niveau véritable solution, il n'existe rien comme une sorte de parcours d'urgence pour avoir un accès au soin rapide, limite des soins sur temps scolaire à l'école avec des pédopsy, des sortes d'AESH affectées en soutien à l'enfant en attente du passage à la MDPH, de l'affectation de quelqu'un ou d'une orientation. J'ai l'impression que dans la plupart des écoles maintenant, il y a un élève de ce genre qui va très mal, qui retourne toute une classe, l'empêche de travailler, pose des soucis de sécurité pour lui et les autres... L'école est un lieu de souffrance pour cet enfant, c'est à la limite de la maltraitance de devoir le forcer à y être en attendant qu'il y ait un diagnostique. C'est comme si, on forçait quelqu'un avec une fracture à courir un marathon en attendant que la fracture se ressoude. Pas QUE pour cet enfant! Pour tous les autres qui subissent violences physiques ou verbales, harcèlement...Pour leurs parents qui mettent leurs enfants à l'école avec la boule au ventre. Et puis surtout pour l'enseignant qui souffre de toute cette souffrance, qui souffre de voir ce que devient notre école Républicaine, qui souffre de la violence, qui souffre de la culpabilisation, de l'abandon, du "pasdevague"... Je pense aussi aux autres membres de l'équipe éducative. Ces dirigeants politiques ont inventé ce concept d'inclusion pour détruire notre métier. Pour eux,il y a 3 effets bénéfiques. 1/ Faire d'énormes économies. Je vous invite à regarder combien "coûte" un élève dans une institution ou une classe spécialisée et un élève dans une élève dans une classe lambda. On passe du simple au triple. 2/ Cette loi est inattaquable car présentée comme "humaniste" sur le papier. Machiavélique. 3/ Cela permet de créer une défaillance de plus dans notre fonction publique pour créer une défiance des usagers qui se tournent vers l'enseignement privé dans un premier et qui accepteront sans broncher la privatisation de l'enseignement public. Juste un rappel: le père de la loi Montchamps est un certain... François Fillon... Grand humaniste dans l'âme. 2 5
ronin Posté(e) 7 mars 2021 Posté(e) 7 mars 2021 Avec la généralisation de l'inclusion, la baisse drastique des places en IME et ITEP et hôpitaux de jour, et la gestion des AESH à l'économie, ça va faire très mal. 3
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