Plumes croisées n° 13

[Torque]

A la demande générale, je viens titiller vos talents d'écrivains et votre imagination. Envoyez-moi vos petits textes en mp, je les publierai dimanche soir et chacun pourra en chercher les auteurs.

 

[Pepettebond]

Oh purée .....

[Pepettebond]

S'il n'y a que bibi ce sera facile pour deviner  qui ....

[Torque]

à l’instant, Pepettebond a dit :

S'il n'y a que bibi ce sera facile pour deviner  qui ....

Que veux-tu, les gens n'écrivent plus..

[Pepettebond]

Je lance des appels ...

[Torque]

à l’instant, Pepettebond a dit :

Je lance des appels ...

[Torque]

Déjà deux textes.......

[Pepettebond]

Alors je m'y mets 

[Torque]

Et de trois !!!

[Torque]

Plus que quelques heures...... A vos claviers !

[Torque]

A vous de trouver qui a écrit quoi...

Texte n°1

Fête des mères

Depuis quelques jours je ne pensais qu’à cela, réaliser le rêve de maman.

Ce n’est pas simple. J’ai du faire appel aux meilleurs entrepreneurs de la région .

Hier maman s’est rendue chez mon grand père comme chaque semaine.

Elle lui fait ses courses, ses repas ,  passe du temps avec lui  , dort  une nuit dans son lit d’enfant. 

Comme chaque semaine, elle revient au petit matin pour nous retrouver.

Profitant de son absence , j’ai donné le feu vert à l’artificier.

Il a travaillé vite et bien.

Il fallait un puits profond, permettant de circuler sans dommage.

Un puits bien rond, juste à coté de la maison.

En ouvrant la fenêtre ce matin maman a eu son cadeau.

Elle parle toujours de voyage en Chine.

C’est un rêve qu’elle pensait ne jamais réaliser.

Mon grand père m’avait appris que les chinois de l’autre coté de la terre marchaient la tête en bas … Allons vérifier.

Texte n°2

Rodrigo Polenta, dynamiteur de passerelles en bois de son état, eut un jour l'idée folle de creuser un trou jusqu'aux antipodes afin de voir s'il allait atterrir en Nouvelle-Zélande.

Il sollicita son ami et néanmoins collègue Boris Smith afin de pénétrer avec son badge dans l'antre de leur entreprise, à savoir le dépôt de munitions.

Pour cela, il réveilla Boris très tôt afin d'arriver avant la mise en place de la première sentinelle. A l'aide d'une brouette d'époque Jules Grévy Émile Loubet, ils empruntèrent suffisamment d'explosifs pour faire exploser un immeuble de 50 étages. Ils se dirigèrent vers l'appartement de leur pire ennemi, le tristement célèbre Manu Militari.

En deux temps trois mouvements, Rodrigo plaça les charges, tandis que Boris regagna ses pénates, pensant avoir suffisamment aidé son ami.

Et là, c'est le drame ! Le trou était trop large et pas assez profond : plus personne n'entendit parler de Manu. Par contre, Rodrigo allait avoir encore besoin de Boris...

Texte n°3

Il était une fois un petit trou qui était apparu dans une aiguille car un petit trou ne naît pas, il apparait, du fait qu'il ne peut pas avoir de parents vu que c'est pas possible pour des trous de faire des enfants forcément, je vais pas vous faire un dessin retenez juste que si un trou rentre dans un autre trou ça ne change rien, ça ne fabrique rien et c'est bien triste mais on n'y peut rien, c'est la vie et c'est bien triste et c'est pour ça que très tôt le petit trou de l'aiguille -que tout le monde appelait le trou du cul du chas car les gens sont cruels- se mit à chercher des copains même si ça ne remplace pas des parents mais avec des copains on peut rigoler et faire des trucs, enfin des trucs de trous en l'occurrence mais ça reste des trucs sympas et le petit trou n'allait pas s'en priver faut pas déconner non plus.

Un jour donc et très tôt dans sa vie de petit trou comme dit plus haut, le petit trou de l'aiguille dit trou du cul du chas prit son petit baluchon et s'en alla parcourir le monde pour se faire des copains et il rencontra bien vite d'autres petits trous qui lui étaient très semblables vu que les trous ne se définissent que par leurs bords mais au fond ils sont tous pareils vu que c'est des trous et que c'est vide et qu'il n'y a rien qui ressemble plus à du vide qu'un autre vide et c'est pas rien mais quand on veut rencontrer des semblables c'est justement très pratique quand on leur ressemble et il rencontra des trous de passoires et des trous de gruyère et c'était bien et tous ensemble ils continuèrent leur route et rencontrèrent des trous de ceinture et des trous de serrure et c'était encore mieux parce que à défaut d'être différents ils étaient de plus en plus nombreux et même que tous les bords de trous étaient très étonnés et très contents de rencontrer d'autres bords de trous et eux étaient tous très différents et c'était très drôle et plus personne n'était seul et tout le monde était très satisfait et ça commençait à se savoir et même les trous noirs qui avalent les étoiles et les trous dans les nuages qui laissent apparaître le soleil eurent vent de cette histoire et se joignirent à la joyeuse bande de trous et ils finirent tous par se dire qu'à eux-tous ils commençaient à devenir un énorme trou et lors ils se dirent si on se concentrait très très fort on pourrait creuser la terre jusqu'à l'autre bout et là on trouverait certainement encore d'autres trous et ça serait encore plus drôle et satisfaisant et alors ils le firent et voilà.

Texte n°4

Pour abattre l'écran qui la séparait encore du dehors, la larve a dépensé ses dernières réserves en liquide. L'outre est à sec, et nul moyen de la remplir en l'absence d'une racine vivante. Mes soupçons de l'insuccès sont fondés. Pendant trois jours, en effet, je vois l'ensevelie s'exténuer en efforts sans parvenir à remonter d'un pouce. Les matériaux remués, impossibles à maintenir en place faute de liant, aussitôt écartés, s'éboulent et reviennent sous les pattes. Travail sans résultat sensible, toujours à recommencer. Le quatrième jour, la bête périt.

 

 

[Pepettebond]

Oui mais bon ....

Qui a participé?

Torque

Tide

un entomologiste

Pepette

?