Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Oyez, oyez, je déclare ouvert le 15 ème plumes croisées ! 

J'attends en mp vos textes échevelés,

Pour au plus tard jeudi dans la soirée. 

ziannevoile.jpg

  • J'aime 1
  • J'adhère 1
Posté(e)

Un texte en chignon décoiffé ????  Ça c'est un challenge .

  • Haha 1
Posté(e)
à l’instant, Pepettebond a dit :

Un texte en chignon décoiffé ????  Ça c'est un challenge .

Je te souhaite donc une semaine tirée par les cheveux ! 

Posté(e)

Ça promet des textes échevelés.

  • Haha 1
Posté(e)

Avant d'embêter @Torque  

 je poste comme ça mon esprit sera libre pour coiffer le vent.

Ophélie

Arthur Rimbaud

Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
– On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
– Un chant mystérieux tombe des astres d’or.

II

Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
– C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;

C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;
Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;

C’est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
– Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !

III

– Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

 

  • J'aime 1
Posté(e)

Texte envoyé ! :wink:

  • Merci 1
Posté(e)
Il y a 3 heures, Torque a dit :

:yahoo:

Elle est plus efficace , ne sois pas jaloux hein!!!

  • Haha 1
Posté(e)
il y a 3 minutes, Pepettebond a dit :

Elle est plus efficace , ne sois pas jaloux hein!!!

Si tu savais......:D:whistling:

Posté(e)
il y a 14 minutes, Torque a dit :

Si tu savais......:D:whistling:

Là tu piques notre curiosité insatiable !!!!

Posté(e)

Patience Pépette, patience......:devil_2:

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...