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Posté(e)

Bonjour , 

Je suis T1 , et actuellement au bord de la démission. 

Mon année de PES s’est très bien passée, tout comme mon année de contractuelle un an plus tôt. 

Je suis ce type d’enseignante qui s’acharne au travail , fais passer ma vie professionnelle avant ma vie personnelle. Je passe mes week-ends, et mes soirées à travailler voulant toujours plus ,  souhaitant toujours faire mieux. Mes proches sont inquiets de me voir autant travailler. De mon côté, il me semble normal de travailler autant , surtout en début de carrière. J’aime ce que je fais et prends beaucoup de plaisir dans mon métier, même si je passe au travers de beaucoup de choses. Je me sens parfois épuisée par la masse de travail , mais me dis que c’est normal , c’est un métier très prenant demandant beaucoup d’investissement.

J’adore ma classe , et prends plaisir à enseigner. J’ai la chance d’avoir le même niveau de classe que mon année de PES , l’école se trouvant à 10 minutes de chez moi. 

J’ai reçu en période 1 la visite d’une CPC. Cette visite n’était qu’une visite pour faire connaissance , donc aucun bilan « dactylographié» ne m’a été remis. La CPC m’a félicitée, était très contente de ce qu’elle avait vu dans la classe , me qualifiant de très bonne enseignante. Elle souhaitait que je sois observée pour un CAFIPEMF, chose que j’ai décliné. 

Cette semaine , seconde visite de la même CPC, qui se soldera cette fois-ci par un rapport. Et là…. douche froide. Plus rien allait , à part la gestion de classe ( je n’ai pourtant rien changé à ma façon d’enseigner). Il m’a été dit que les élèves n’apprenaient rien, que je n’étais pas une enseignante , mais plutôt une « animatrice ». La CPC m’a remis le « référentiel de compétences du métier de professeur des écoles » , afin que je le lise , et comprenne ce qui est attendu de moi. Je suis une personne qui accepte volontiers les critiques , mais là, j’ai fondu en larmes. J’ai eu le droit à 1h30 de reproches. Je n’avais pas l’impression que cette visite était une visite conseils…

Cette visite m’a énormément affectée, me fait douter , me donne l’impression d’être une usurpatrice. Je n’ai plus goût à aller travailler. Je me lève chaque matin afin de ne pas pénaliser mes élèves qui pourraient se retrouver sans remplaçant. C’est uniquement dans leur intérêt que je me force à tenir au moins jusqu’aux vacances…

Posté(e)
il y a 41 minutes, Mars91 a dit :

Bonjour , 

Je suis T1 , et actuellement au bord de la démission. 

Mon année de PES s’est très bien passée, tout comme mon année de contractuelle un an plus tôt. 

Je suis ce type d’enseignante qui s’acharne au travail , fais passer ma vie professionnelle avant ma vie personnelle. Je passe mes week-ends, et mes soirées à travailler voulant toujours plus ,  souhaitant toujours faire mieux. Mes proches sont inquiets de me voir autant travailler. De mon côté, il me semble normal de travailler autant , surtout en début de carrière. J’aime ce que je fais et prends beaucoup de plaisir dans mon métier, même si je passe au travers de beaucoup de choses. Je me sens parfois épuisée par la masse de travail , mais me dis que c’est normal , c’est un métier très prenant demandant beaucoup d’investissement.

J’adore ma classe , et prends plaisir à enseigner. J’ai la chance d’avoir le même niveau de classe que mon année de PES , l’école se trouvant à 10 minutes de chez moi. 

J’ai reçu en période 1 la visite d’une CPC. Cette visite n’était qu’une visite pour faire connaissance , donc aucun bilan « dactylographié» ne m’a été remis. La CPC m’a félicitée, était très contente de ce qu’elle avait vu dans la classe , me qualifiant de très bonne enseignante. Elle souhaitait que je sois observée pour un CAFIPEMF, chose que j’ai décliné. 

Cette semaine , seconde visite de la même CPC, qui se soldera cette fois-ci par un rapport. Et là…. douche froide. Plus rien allait , à part la gestion de classe ( je n’ai pourtant rien changé à ma façon d’enseigner). Il m’a été dit que les élèves n’apprenaient rien, que je n’étais pas une enseignante , mais plutôt une « animatrice ». La CPC m’a remis le « référentiel de compétences du métier de professeur des écoles » , afin que je le lise , et comprenne ce qui est attendu de moi. Je suis une personne qui accepte volontiers les critiques , mais là, j’ai fondu en larmes. J’ai eu le droit à 1h30 de reproches. Je n’avais pas l’impression que cette visite était une visite conseils…

Cette visite m’a énormément affectée, me fait douter , me donne l’impression d’être une usurpatrice. Je n’ai plus goût à aller travailler. Je me lève chaque matin afin de ne pas pénaliser mes élèves qui pourraient se retrouver sans remplaçant. C’est uniquement dans leur intérêt que je me force à tenir au moins jusqu’aux vacances…

 

Alors je vais te rassurer de suite:

Si un cpc te met dans cet état, c est qu il a failli à son devoir d ACCOMPAGNEMENT.

Pour être plus claire: si cette personne passait le cafipemf, une enseignante qui pleure =éliminatoire.

Malheureusement il y a de mauvais profs, mais aussi de mauvais cpc et de mauvais IEN.

C est toi qui te lève tous les matins pour enseigner. Des contre-coups, tu en auras beaucoup dans ta carrière crois moi.

Combien d enseignants "excellents" chevronnés à une inspection sont devenus étrangement minables par la suite... 

Garde la tête haute, et oui, lève le pied.

Les reproches sont d'autant plus violents que l implication est forte. Il faut savoir se ménager...surtout en T1 😉

Courage courage.

 

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Posté(e)

Oublie cette visite! Je +1 avec ce qui a été écrit plus haut.

Et rapport ou pas, tu es titulaire donc...! Tu ne vas pas démissionner pour ça alors que tu as de super ressentis jusque là. 

Posté(e)
Il y a 7 heures, Mars91 a dit :

s’acharne au travail , fais passer ma vie professionnelle avant ma vie personnelle

première erreur

 

Il y a 7 heures, Mars91 a dit :

Je passe mes week-ends, et mes soirées à travailler voulant toujours plus

deuxième erreur

 

Il y a 7 heures, Mars91 a dit :

il me semble normal de travailler autant , surtout en début de carrière.

troisième erreur

Il y a 7 heures, Mars91 a dit :

Je me lève chaque matin afin de ne pas pénaliser mes élèves qui pourraient se retrouver sans remplaçant

quatrième erreur

 

Bon, maintenant qu'on voit où ça pêche, les solutions : Tu lèves le pied, tu baisses le curseur, tu vis pour autre chose que pour le boulot et si tu es fatiguée, tu t'arrêtes. Et pour la visite, tu l'oublies, de toute façon, elle ne sert à rien dans ton déroulement de carrière.

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Posté(e)

Plein de courage ! C'est tellement dur pour le moral de lire de tels rapports... Comment peut-on juger quelqu'un en si peu de temps et sans tenir compte du travail fourni et des visites antérieures ??

Range ce rapport dans un tiroir et ne le relis pas.

🥰

 

 

Posté(e)

Bonjour, :)

il y a une heure, bdisse a dit :

Tu lèves le pied, tu baisses le curseur, tu vis pour autre chose que pour le boulot et si tu es fatiguée, tu t'arrêtes. Et pour la visite, tu l'oublies, de toute façon, elle ne sert à rien dans ton déroulement de carrière.

J'adhère totalement à la solution, mais je ne pense pas que ce sont des erreurs que de s'investir dans son métier quand on débute, d'y passer du temps et d'y trouver du plaisir... L'erreur ce serait de continuer encore et encore... Mais c'est sûr, il y a quand même des limites à ne pas dépasser. :)

Au bout d'un ou deux ans, on finit par avoir une vision plus claire de son métier, confronté à la réalité, on se débarrasse de ses illusions/fausses représentations, et là, on travaille consciencieusement et avec efficacité... En tous cas, c'est comme ça que j'ai vécu la chose. :)

Après, je me suis tourné vers l'informatique, la musique, le sport, et d'autres choses...

Il y a 8 heures, Mars91 a dit :

que je n’étais pas une enseignante , mais plutôt une « animatrice »

On m'a dit plus ou moins la même chose quand j'ai présenté un oral blanc pour le CAFIPEMF : vous êtes un animateur, pas un formateur... J'ai noté, j'y ai pensé quelques fois, je me suis remis en cause, mais c'est tout. :)

Bref, je reviens à l'essentiel : faut que tu comprennes que ton métier est un moyen, pas un but. Passe moins de temps à faire tes préparations pour l'école, utilise les livres du maître( ne réinvente pas la poudre) et fais autre chose d'enrichissant ou d'amusant à côté. :)

Là, il est 22h00 et je ne travaille pas pour ma classe comme je l'aurais fait avant : j'y ai passé 1 heure aujourd'hui, j'ai bien avancé, je n'ai pas fini et je continuerai un peu demain. Mais maintenant, je fais autre chose...

Il y a 8 heures, Mars91 a dit :

J’ai eu le droit à 1h30 de reproches. Je n’avais pas l’impression que cette visite était une visite conseils…

Quand on consacre beaucoup de temps et d'énergie à son travail, et qu'on entend des critiques en retour, on a du mal à encaisser et on trouve cela injuste... J'ai vécu cela lors de ma dernière inspection et encore aujourd'hui, 10 ans plus tard, je n'ai toujours pas digéré la non reconnaissance de mon investissement, de mon travail, la façon dont elle s'est comportée avec moi, etc. mais je reconnais aussi avoir fait quelques erreurs de stratégie... (comme présenter une séance que je n'avais jamais faite).

Ça me rappelle aussi mes deux mois de stages en 1994 : investissement maximal, surhumain même... pour au final ne même pas obtenir de note (tellement c'était mauvais paraît-il) et être envoyé en stage de "rattrapage" (j'ai eu une visite surprise de l'IEN et un autre conseiller pédagogique qui n'ont rien vu d'anormal ou de mauvais dans ce que je faisais et qui ont décidé de me titulariser :) ).

Dans une carrière il y a des hauts et des bas, c'est comme ça... (parce que j'ai aussi et surtout obtenu de très bons rapports).

Bref, concernant ce que t'a dit le conseiller pédagogique, tu as le temps d'y réfléchir. Il y a des choses que tu rejèteras, et peut-être d'autres qui t'amèneront à questionner certaines de tes pratiques... mais dans tous les cas, ce ne sont pas là des raisons pour démissionner. :) 

Posté(e)

Bonjour

je plussoie tout ce qui a été dit précédemment. Je voulais te dire que si tu t’investis tant ds ce métier c’est qu’il te plaît et c’est cela qu’il faut retenir. Ces critiques elles te marqueront un moment et puis tu les rangeras ds un coin de ta tête et tu verras l’investissement et le travail ça paie… tu rencontreras d’autres personnes qui te valoriseront très certainement. 
Bon courage à toi !

Posté(e)
il y a une heure, André Jorge a dit :

J'ai vécu cela lors de ma dernière inspection et encore aujourd'hui, 10 ans plus tard, je n'ai toujours pas digéré la non reconnaissance de mon investissement, de mon travail, la façon dont elle s'est comportée avec moi, etc. mais je reconnais aussi avoir fait quelques erreurs de stratégie... (comme présenter une séance que je n'avais jamais faite).

Preuve en est que l acte de formation a été ratée: des séances qui ne fonctionnent pas, cela arrive à absolument tout le monde. 

Il y a ensuite une distinction à faire entre l enseignant qui en a conscience et celui qui pense que tout roule.

Si l enseignant est capable d analyser ce qui n a pas fonctionné pour progresser c est le principal. 

Si l enseignant est dans un déni, c est autre chose, mais il n en reste pas moins qu il y a des manières d accompagner des collègues sans les fracasser moralement.

Quel intérêt ?....

 

Posté(e)

J'en ai eu des cpc qui m'ont descendue en T1, il y a 17 ans ! Mais pas une seconde cela m'a impactée ! J'avais 4 niveaux , classe enfantine et elle me dit que je ne sait pas faire. Ben oui, jamais appris à gerer des PS, MS, GS, CP à l'iufm. Je lui dis aussi que j'ai plus d'une heure de route matin et soir et elle me dit qu'elle aussi et qu'elle ne voit pas le problème. 17 ans après je m'en souviens encore. Une horrible bonne femme , celle où on se dit qu'elle est devenue CPC pour être chefaillon. Bon ben aujourd'hui j'aime toujours enseigner (enfin moins à cause de l' autre JMB) et j'ai toujours eu d'excellents rapports d'inspection. Donc ne te remets pas plus en cause que ça !  C'est elle qui n'a pas compris les missions du formateur.  Et on ne démissionne pas à cause d'une CPC ni d'un IEN ni de parents. 

Après prends du recul : c'est déjà très bien si en T1 la gestion de classe n'est pas un problème. En revanche il est tout à fait normal qu'un débutant ne maitrise pas encore suffisamment la didactique et les enjeux d'apprentissage . Elle a sans  doute penser qu'elle pouvait aller loin dans l'analyse vu que la gestion de classe tu maitrises et t'emmener plus loin dans la réflexion sur les contenus. Et oui souvent les débutants passent à coté de l'apprentissage surtout en maternelle et confondent l'activité et l'apprentissage. Relis ton rapport à tête reposer et il y a surement du positif que tu oublies. 

Et peut-être aussi qu'elle t'en veut car tu lui as dit non pour l'exam du cafi et que tu l'as mise dans l'embarras.. Là ce serait vraiment nul de sa part.

Un cpc est un collègue non un supérieur, tu lui demandes un RV et tu lui expliques ton mal-être. Penses-y, tu as parfaitement le droit de faire ce genre de démarche!

Posté(e)

Conseil : en T1, on dit oui oui et on fait ce qu'on veut...

Tu est titulaire

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Posté(e)
il y a 19 minutes, rose45 a dit :

C'est ce que j'allais dire et même T18 tu dis "oui oui" et après tu fais ce que tu veux dans ta classe puisque de toute façon personne vient te voir!

Du moment que les enfants sont heureux de venir à l'école, toi aussi même si tu dormirais bien jusqu'à 9h, et qu'en plus ils progressent à tes yeux, c'est tout bon.

Là haut ils n'en ont rien à faire de toi, de nous, et des enfants alors tu ne vas pas démissionner pour un rapport à jeter à la poubelle. (On en a tous eu t'inquiète pas trop, et on est toujours devant les élèves.......)

En T18 on se permet des NON en rappelant aux concernés que c est nous qui sommes devant les élèves 😉

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Posté(e)
Le 30/01/2022 à 10:17, Invité Anonyme a dit :

Je suis ce type d’enseignante qui s’acharne au travail , fais passer ma vie professionnelle avant ma vie personnelle. Je passe mes week-ends, et mes soirées à travailler voulant toujours plus ,  souhaitant toujours faire mieux.

Bonjour,

tu es dans la catégorie de ceux (plus souvent celles, d'ailleurs...) qui confondent travail et loisirs. Le problème, c'est que ça conduit souvent à la dépression ou au burn-out.

Pour tenir sur la distance, il vaut mieux avoir une vie intéressante hors boulot. Faire de son mieux à l'école, mais mettre des limites entre vie professionnelle et vie privée.

Je ne pense pas que les enseignants esclaves de leur travail soient plus efficaces que ceux qui ont aussi une vie hors de l'école. 

Ton sur-investissement te rend fragile aux critiques, en fait.

 

C'est évidemment blessant d'être critiqué, d'autant que certains nous traitent comme des enfants. Mais dis-toi que comme tu es titulaire, finalement ça n'aura aucune incidence. 

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