Sens poésie "L'ogre et l'enfant" de Maurice Carême

[NewPES2014]

Bonsoir,

 

Je souhaite travailler sur le poème "L'ogre et l'enfant" de Maurice Carême :

L'ogre et l'enfant

 

- Monsieur l'Ogre, qu'aiguises-tu ?

- Mon enfant, ce couteau pointu.

 

- Et que feras-tu du couteau ?

- Séparer la viande des os.

 

- Et maintenant, que fais-tu là ?

- Mon enfant, je coupe du bois.

 

- Et que feras-tu de ce bois ?

- Chauffer cette marmite-là.

 

- Monsieur l'Ogre, qu'y mettras-tu ?

- Quelqu'un de jeune et de dodu.

 

- Pourquoi t'approches-tu de moi ?

- Pour te fendre de haut en bas.

 

- Et mes jambes, vieil Ogre gras ?

- Oh ! tu ne m'échapperas pas.

 

- Mais si, tu vois bien... patatras !

- Te voilà par terre, poussah !

 

Maurice Carême

 

Pourriez-vous me dire comment vous comprenez la fin ? Qui tombe ?

Merci beaucoup à vous pour votre aide !

[Kihya]

Hummmm

Je ne connaissais pas cette poésie, mais pour moi c'est l'enfant qui tombe, non ?

[Vibino]

Pour moi aussi vu l'enchaînement du dialogue. Avec ce trait d'humour ironique final de l'ogre.

 

[dared]

Tu es sûr qu'il y a un tiret avant la dernière phrase?

Pour moi c'est la même personne qui dit:

- Mais si, tu vois bien... patatras !
Te voilà par terre, poussah !

 

Définion de poussah : Gros homme mal bâti.

 

Donc je dirai que l'ogre tombe.