phi Posté(e) 6 octobre 2004 Posté(e) 6 octobre 2004 A t'on le droit d'en donner avec l'ordonnance du médecin ? Sans protocole car c'est un taitement bénin... Kikisait Monsieur Moustache, je ne trouve pas dans le mentor du B.O. ! Merci !
dada Posté(e) 6 octobre 2004 Posté(e) 6 octobre 2004 Aucuns médicaments même bénin sans un PAI, si tu veux une confirmation dès demain matin tu appelles le médecin scolaire
diego Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Bonjour Dada, Je ne suis pas sur que nous n'ayons pas le "droit" de donner des médicaments sans PAI, voilà un extrait d'une réponse ministérielle à une question de S.A.U de mars 92: ...D'une manière générale, il me paraît opportun de rappeler que pour tout ce qui concerne les problèmes de santé des élèves et notamment dans le cas de traitement dispensé à l'école, il convient de prendre l'attache du médecin scolaire. J'ajoute en outre que l'ordonnance du médecin traitant et le matériel indispensable ainsi que la demande des parents assortie de leur autorisation sont les préalables nécessaires.....J'ajoute que la décision d'administrer un traitement médical à un enfant scolarisé est laissée à l'appréciation de l'enseignant ou du chef d'établissement. Il ne s'agit en aucun cas d'une obligation résultant d'une disposition réglementaire. Peut-être passer par le règlement intérieur? B)
Moustache Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Aucuns médicaments même bénin sans un PAI, si tu veux une confirmation dès demain matin tu appelles le médecin scolaire Je suis vraiment désolé Dada, on va finir par croire que je fais de la persécution, mais la position de notre médecin scolaire est : pas de PAI pour donner des médicaments ponctuellement. Par exemple, la prise de ventoline, si le risque de prise est faible (pour répondre à une ou deux urgences dans l'année) on ne fait pas de PAI, si le cas est lourd ou chronique : PAI. Pour schématiser, on fait un PAI quand on est quasiment certain de devoir donner le médicament. Combien de flacons de ventoline, n'ont jamais quitté mon armoire... CIRCULAIRE n°92-174 du 29 juin 1992 La prise de médicamentsCertains enfants atteints de maladies chroniques, comme certains enfants porteurs du VIH doivent prendre des médicaments de façon régulière et prolongée. Ces traitements nécessitent parfois des prises orales quotidiennes, dont au moins une pendant le temps de présence des élèves à l'Ecole, Les parents sont donc amenés à solliciter, dans certains cas, l'aide de l'enseignant, Il paraît souhaitable que pour ces enfants l'Ecole apporte son concours aux parents pour l'exécution des ordonnances médicales prescrivant un traitement par voie orale. C'est dans un climat d'échange et de confiance que les enseignants peuvent eux-mêmes donner, lorsque les familles le demandent et sur prescription de leur médecin, des médicaments à ces enfants en cours de traitement. S'agissant des problèmes de responsabilité qui peuvent se poser dans ce domaine, l'enseignant bénéficierai en l'espèce, et sous réserve de l'appréciation souveraine des tribunaux, du régime particulier de substitution de responsabilité prévu par l'article 2 de la loi du 5 avril 1937 qui dispose que "dans tous les cas où la responsabilité des membres de l'enseignement public est engagée à la suite ou à l'occasion d'un fait dommageable commis, soit par les enfants ou jeunes gens qui leur sont confiés en raison de leurs fonctions, soit à ces enfants ou jeunes gens dans les mêmes conditions, la responsabilité de l'État sera substituée à celle des dits membres de l'enseignement qui ne pourront jamais être mis en cause devant les tribunaux civils par la victime ou ses représentants". BO 41 du 18/11/1999 5.2 Le traitement médicalCertaines dispositions sont susceptibles de faciliter la vie quotidienne à l’école et dans les établissements, des enfants et adolescents confrontés à la maladie. Celles concernant la prise de médicaments pendant le temps de présence des élèves à l’école ont été précisées dans la circulaire n° 92- 194 du 29 juin 1992 relative à l’accueil des enfants porteurs du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans les établissements d'enseignement publics et privés sous contrat des premier et second degrés . Il est nécessaire que pour ces enfants, l’école apporte son concours aux parents pour l'exécution des ordonnances médicales prescrivant un régime alimentaire ou un traitement oral, inhalé ou par auto-injection. C'est dans un climat d'échange et de confiance que les personnels peuvent euxmêmes donner, lorsque les familles le demandent et sur prescription de leur médecin, des médicaments à ces enfants en cours de traitement. Le protocole de soins et d'urgence signé par le médecin traitant doit être adressé au médecin de l’éducation nationale. Il appartient au médecin traitant et prescripteur, en liaison avec le médecin de l'éducation nationale, de décider si la prise d'un médicament même en cas d'urgence nécessite exclusivement l'intervention d'un auxiliaire médical ou d'un médecin au regard notamment des précisions apportées par la circulaire du ministère de l’emploi et de la solidarité (DGS-DAS) n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments.
dada Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 bouh je vais pleurer cryin Non je rigole , cela fait juste voir que l'EN est comme nos classes, très hétérogène dans ses applications des textes
diego Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Bonsoir, J'avais bien lu les textes que tu cites, Moustache et je me demandais s'ils étaient transposables aux retours de grippe, angines ... Je n'aime pas voir arriver les parents avec leur petit sachet pharmacie: -"vous lui donnez 3 gouttes de ceci, une dose de cela...". J'insiste donc, pour que les parents demandent au médecin des traitements à "2 prises par jour"... ça marche quelquefois. Je pose donc la question différemment: A-t-on le droit de refuser de donner un médicament ponctuellement (sirop contre la toux, antibio...) pendant le temps scolaire? (pas d'endroit pour stocker, pas d'infirmière ni de personnel responsable d'un infirmerie...) :
Moustache Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Dans les textes précédents (sauf PAI, et encore, il faut l'accord de l'enseignant), je ne vois pas d'obligation pour l'enseignant de donner un médicament à un enfant. Pour ma part, il m'arrive fréquemment de refuser, l'école est un lieu d'apprentissage, si un enfant a besoin de médicaments c'est qu'il est malade et est mieux à la maison. Bien évidemment, je ne parle pas ici des maladies chroniques, mais des angines, grippes, varicelles, etc... J'insiste bien, pour que les choses soient claires, je parle ici de maladies "classiques" voire banales qui transforme les classes en "bouillons de culture". De même, le gamin qu'il faut garder en classe pendant la récré parce qu'il est enrhumé, c'est non. De plus en plus je m'autorise à demander un certificat de non contagion pour les gamins (impétigo, conjonctivite virale, etc...)
diego Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Je te reçois 5 sur 5! Ce sont les même "bobos" qui me préoccupent. Si je profite de ce post, c'est que j'avais l'intention, cette année, d'encadrer tout ça à travers le règlement intérieur de l'école. Et je voudrais être assez clair (pour éviter le cas par cas) sans contredire les textes... B)
poitou Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Le médecin scolaire avait dit il y a quelques années que les médicaments à trois prises pouvaient être tous pris à la maison, la prise de midi se faisant au goûter. Alors je lui fais confiance et je communique ça aux parents. La règle est "aucun médicament à l'école hors PAI". Je ne fais aucune exception, hors de question de prendre des risques...
dada Posté(e) 7 octobre 2004 Posté(e) 7 octobre 2004 Pareil pour moi, de toute façon ce sont les instructions chez nous et puis j'ai déjà à gérer les parents qui donnent le paracétamol à 8H20 pour couvrir la fièvre et nous disent , il a mal dormi mais ce matin ça va et à 10H, hop 40°C et les parents qui ne peuvent pas venir avant midi... Alors les médicaments, je dis non, je ne suis pas médecin si je fais une erreur c'est pour ma pomme...Ils sont prévenus en début d'année et personne ne fait la moindre remarque, ils s'arrangent avec leur médecin
ketb Posté(e) 9 octobre 2004 Posté(e) 9 octobre 2004 J'ai demandé à mon IEN si pour une enfant qui faisait une crise d'asthme exeptionnellement, je devais faire un PAI. Il m'a dit que pour 2 fois dans l'année, une décharge de la maman et un certif du medecin suffisaient.
dada Posté(e) 9 octobre 2004 Posté(e) 9 octobre 2004 J'ai demandé à mon IEN si pour une enfant qui faisait une crise d'asthme exeptionnellement, je devais faire un PAI. Il m'a dit que pour 2 fois dans l'année, une décharge de la maman et un certif du medecin suffisaient. Et comment tu peux savoir qu'il ne va faire que 2 crises d'asthme dans l'année???
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