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Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous,

Deux petites questions pratiques.

  • Une collègue qui obtiendrait l'école au mouvement, avec reconnaissance de handicap, a-t-elle une priorité institutionnelle pour le choix de son niveau ? (j'ai tout organisé pour qu'elle ait le local adéquat et les aménagements nécessaire)
  • Une collègue en poste sur l'école, non reconnue avec handicap, peut elle être prioritaire sur un niveau avec les prescriptions du médecin de prévention de l'EN ? En gros ce médecin peut il imposer un choix de niveau ?

Merci d'avance à vous !

 

Posté(e)

Bonjour,

Pour ta première question, une bonification handicap ne permet pas de choisir son niveau sauf si c’est une demande du médecin de prévention. 
Ayant bénéficié  d’une bonification pour problèmes de dos importants , je ne me serais pas vue demander un poste de maternelle par exemple.

Pour la seconde, je ne sais pas, voir avec l’Ien peut-être 🤔 

Posté(e)

Normalement la personne ne choisit pas son niveau.

Mais son handicap préconise soit l'élémentaire, soit la maternelle.

Mais pas un niveau :)

Posté(e)

Merci pour vos réponses. Je me demandais dans quelles latitudes le médecin de prévention peut imposer un niveau plutôt qu'un autre (hors mater/élém).

Posté(e)

Je me pose la question de ce qui pourrait faire que, médicalement, on ne soit pas en mesure d'enseigner par exemple en CE2 (ou CM1, ou CP ou...), mais en CM2 (ou CP, ou CM1 ou...) oui...

ça existe dans d'autres boulots, ça, qu'un médecin préconise tel poste plutôt qu'un autre? En dehors d'un handicap, bien entendu?

Posté(e)

Je ne sais pas justement et j'essaie de désamorcer les conflits qui couvent actuellement à ce sujet. Je crois que le médecin de prévention fait des préconisations, qui n'ont pas valeur d'obligation et que du coup "l’intérêt du service" c'est à nous de le juger.

Posté(e)

Le problème, c'est que le "handicap" des enseignants est un sujet complètement tabou (je suis moi-même RQTH, je précise), que personne n'ose en parler franchement, et que le flou régnant grâce au sacro-saint secret médical favorise la suspicion, la jalousie et la rancœur.

Il semble que, par exemple, pour l'attribution des bonifications handicap, le médecin du rectorat puisse faire ce qu'il veut, et que dans certains départements, il les refuse à des personnes sans que ces dernières puissent en obtenir la raison, y compris lorsque leur handicap est très "mesurable" et prononcé.

Et qu'il les accepte à d'autres qui en sont parfois même étonnés (bien que ravis) car leur handicap était beaucoup moins mesurable.

Et les syndicats n'y trouvent rien à redire... Ne demandent pas d'explications, de liste, de chiffres.

Donc cela ne m'étonnerait pas que ce médecin du Rectorat puisse faire un courrier à un IEN pour l'informer d'une situation médicale  avec une "prescription" de niveau d'enseignement, sans avoir à lui en expliquer les raisons.

Et l'IEN d'appeler le directeur d'école pour lui demander d'attribuer tel niveau à tel collègue.

Maintenant, est-ce légal ? Le ferait-il par écrit ? Que ferait-il si le directeur refusait ?

Parce qu'à ma connaissance, seul le décret de 1989 prévaut pour l'attribution des classes dans une école (extrait de l'article 2) :

"Le directeur d'école veille à la bonne marche de l'école et au respect de la réglementation qui lui est applicable.

Il procède à l'admission des élèves sur production du certificat d'inscription délivré par le maire.

Il répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres.

Il répartit les moyens d'enseignement.

Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation."

 

 

 

Posté(e)

J'ai une RQTH et les médecins qui me suivent avaient préconisés l'élémentaire. 

Pour le niveau ils avaient également préconisé le cycle 2 : corrections moins lourdes, plus de travail en zmont (surtout en CP), mais qui peut être réparti quand on le veut/peut. Donc la fatigue résultant de mon handicap est mieux gérée.

Je n'en avais pas parlé en arrivant dans l'école, juste que j'avais une préférence pour le cycle 2. Mais si ildevait y avoir du mouvement, vu que ma fatigue a bien augmenté ces derniers temps et que je serais bien incapable de gérer de longues corrections, je crois que j'oserai en parler, mais sans rien imposer.

Donc oui, il y a des handicaps qui font qu'un niveau ou plutôt un cycle peut être plus facile à gérer qu'un autre.

Posté(e)
Le 24/04/2022 à 01:47, Invité Anonyme a dit :

J'ai une RQTH et les médecins qui me suivent avaient préconisés l'élémentaire. 

Pour le niveau ils avaient également préconisé le cycle 2 : corrections moins lourdes, plus de travail en zmont (surtout en CP), mais qui peut être réparti quand on le veut/peut. Donc la fatigue résultant de mon handicap est mieux gérée.

Je n'en avais pas parlé en arrivant dans l'école, juste que j'avais une préférence pour le cycle 2. Mais si ildevait y avoir du mouvement, vu que ma fatigue a bien augmenté ces derniers temps et que je serais bien incapable de gérer de longues corrections, je crois que j'oserai en parler, mais sans rien imposer.

Donc oui, il y a des handicaps qui font qu'un niveau ou plutôt un cycle peut être plus facile à gérer qu'un autre.

Entièrement d'accord, mais il s'agit bien d'un cycle et pas d'un niveau : tu ne dis pas "je ne peux faire que du cp" par exemple

je précise que je suis RQTH aussi

J'ai une préconisation pour ne pas faire de maternelle, et je demande à ne pas avoir de CM, car il y a plus de correction (surtout en CM2) en CM1 ça passe, surtout quand j'ai des doubles niveaux ce2 cm1 avec une minorité de m1 

Posté(e)

Une préconisation sur un niveau j’ai vraiment du mal à imaginer ce qui le justifie, hors la distinction mater/elem.

Si le handicap de l’agent induit une fatigabilité importante, il me semble que ça peut être pris en compte dans l’organisation de la classe, en privilégiant les corrections collectives, par les pairs, l’autocorrection, l’ardoise, l’oral, les jeux... j’ai passé 4 ans en cours double CM et je n’avais pas tant de corrections, le plus lourd c’était les dictées et là aussi s’il faut écrémer il y a moyen...

Tout ça pour dire que si le/la collègue ne souhaite pas exposer même sommairement ses besoins au directeur/à la directrice ça complique pas mal l’aménagement du poste.

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