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Posté(e)
Il y a 22 heures, borneo a dit :

C'est ce qui m'est arrivé, mes oraux ont été très moyens. L'oral d'arts plastiques a été un supplice. Mais j'ai rattrapé avec un 16 en maths et 8/8 en sauvetage-natation. Et le maximum en course d'endurance, malgré mes 40 ans passés.

 

Autre piste pour que tes enfants ne fassent pas de longues journées de crèche : délègue à ton mari, qui est prof, et qui a donc pas mal de temps libre.

Un peu pareil pour moi mais à 30,mais c’est l’oral d’EPS qui a été épique ! ( ah bon, ça se prépare ? 😂) L’oral pro de l’époque par contre avait été très sympa, plus une discussion qu’un examen (là l’expérience de l’entreprise a dû jouer je pense...)

 

Par contre pour les longues journées à la crèche je crains que tu déchantes... Les premières années demandent  beaucoup de travail personnel et j’étais moins dispo pour les enfants que quand j’étais en entreprise (à 80%, c’est vrai).

 

Et pour le salaire, ben faut accepter de perdre et de stagner ensuite pendant 20 ans, vu le rattrapage proposé actuellement...

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Posté(e)
il y a 21 minutes, elpissou a dit :

Un peu pareil pour moi mais à 30,mais c’est l’oral d’EPS qui a été épique ! ( ah bon, ça se prépare ? 😂) L’oral pro de l’époque par contre avait été très sympa, plus une discussion qu’un examen (là l’expérience de l’entreprise a dû jouer je pense...)

Mon oral pro a porté sur le dossier jury, car je n'avais pas le temps de faire un dossier perso. Je me suis trouvée face à 3 nanas qui m'ont cuisinée de manière pas très sympa. Elles ont carrément essayé de me déstabiliser. J'ai eu 12/20, pas sur le fond, car je ne maîtrisais ni les IO, ni le sujet. 

Je pense qu'un homme aurait eu plus de bienveillance.

Posté(e)

J'ai passé le concours en candidat libre. Ma dernière expérience en primaire remontait à mon CM2.

Je n'ai fait aucun stage, ne me facilitant pas la tâche pour l'oral pro. Mais c'est faisable.

En revanche, j'ai passé plus d'un an avant de m'inscrire au concours à lire ce forum et celui de néo prof. Cela donne une bonne idée de ce qui nous attend après. Je suis donc arrivé dans le métier sans l'idéaliser.

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Posté(e)

En résumé: un très beau métier à ne pas idéaliser pour autant. Une grosse charge de travail surtout les premières années et également (même maman de 2 enfants) un facteur géographique et niveaux / établissements multiples aux moins pendant 5 ans. Mais si tu cherches du sens, tu vas le trouver. 

J'ai eu le concours à ma seconde tentative, en parallèle de mon activité professionnelle et préparation au CNED, avec juste un mini stage d'observation. 

Retour d'expérience: j'y ai consacré beaucoup d'énergie, puis beaucoup de temps (trajets, postes ingrats, préparations). L'impression amère d'avoir du coup un peu délaissée mes enfants aussi :unsure: ces années là... 

Mais c'est faisable si c'est en connaissance de cause !

Commencer par être contractuelle me semble contre-productif. 

 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Blanchedecm2 a dit :

Je pense que la meilleure solution est de ne pas entrer dans cette grande institution qu'est l'EN.

Voilà, c'est beaucoup plus complet que mon "fuir, fuir, fuir". Et tu oublies l'agressivité des parents, la maltraitance institutionnelle, et pour ceux qui y croient encore un peu, l'argent personnel que tu dépenses pour pallier les manques d'investissement des mairies dans l'achat de matériel....

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Posté(e)
Il y a 3 heures, Blanchedecm2 a dit :

J'ai d'abord réagi au "Fuir fuir fuir" par un smiley qui rigole, puis l'ai fléché.

Je pense que la meilleure solution est de ne pas entrer dans cette grande institution qu'est l'EN.

Tout part à vau-l'eau (façon élégante pour dire que tout part en couilles!!!!:D) et ça ne pourra que continuer dans ce sens dans les années qui viennent.

Je ne me sens plus (très) utile. Cette année, je dois choisir quels élèves sacrifier (si je ne veux pas sacrifier mes nuits à "différencier" = prévoir du travail de cp à 6ème dans ma classe).L'année dernière, je devais gérer un public de pré-ados dont certains pré-déliquants. Le tout croulant sous une montagne de réunions affligeantes de non-sens/paperasses inutiles/"formations" stériles....  On fait maintenant beaucoup de social (et que je te traduis des messages avec le téléphone pour communiquer, et que j'explique à une maman que NON il n'est pas normal que son gamin escalade les grilles pour essayer de s'enfuir, etc.)

Le tout en devant composer avec des collègues qui disent amen à tout pour préserver leur santé mentale, qui attendent la retraite, ou qui profitent à fond du système (arrêts maladie à gogo et c'est Bibi qui remplit sa classe parce qu'il n'y a pas de remplaçant), quand ils ne sont pas carrément défaillants (malveillants envers les élèves, ou incompétents, mais ça, tant que tu ne l'écris pas toi-même à ton supérieur hiérarchique, il ferme les yeux, royaume du "pas de vagues").  Rajoute à ça le même supérieur hiérarchique inexistant, sauf pour donner sa version à lui des textes qui sont pourtant nationaux....

 

Voilà ce que je vis tous les jours.

Je peux t'assure qu'intellectuellement, c'est très difficile à supporter....

Bref, très sérieusement, si tu étais une amie, comme dit plus haut, (et surtout avec le bagage intellectuel que tu as), je te conseillerais de garder ton job et d'aller t'inscrire dans une assoc qui te plaît pour y donner de ton temps et être utile 😉

 

C'est vraiment ça...

La fin, c'est ce que je conseille à mon fils aîné,  jeune adulte  qui se pose la question du sens de son métier. Un investissement associatif, un mandat local est une bonne façon de se sentir utile.

 

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Posté(e)

Je voulais écrire comme bdisse, puis comme blanche.

Je suis d'accord avec tout ce qui a été écrit. Si tu veux vraiment faire ce métier, patiente. Attends que tes enfants soient assez autonomes car les premières années sont très difficiles. 

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Posté(e)

Lorsque les collègues évoquent " les premières années", il ne s'agit pas (à mon sens) de 2 ou 3 premières années. Je dirais plus volontiers que les 10 premières années sont difficiles, à moins d'avoir la chance assez incroyable d'obtenir très rapidement un poste définitif, sur un niveau qui plait, peu loin de chez soi. Soit quelque chose d'assez irréaliste.

Posté(e)

Eh bien ! Merci à tous pour vos avis éclairants, qui me font réfléchir à deux fois avant de me lancer tête baissée dans cette reconversion. Je pense que même si j’avais conscience de la charge de travail à coté des heures de présence à l’école, je n’avais qu’une vague idée de la réalité (affectations lointaines, sur plusieurs écoles, multiples niveaux, différenciation, poids des parents…). D’ailleurs, je viens de regarder le documentaire « L’école est finie » qui dépeint un état de situation assez inquiétant allant dans le même sens que vos témoignages.

De plus, je ne m’imaginais pas que dans l’EN, on puisse aussi trouver des réunions vides de sens, de la paperasse inutile… c’est justement ce que je cherche à fuir dans l’entreprise, avec à mon sens trop de temps consacré à la forme plutôt qu’au fond…

Me consacrer à une association à côté de mon travail, oui c’est la réflexion que je me faisais également et je pense que ce serait un bon compromis…

 

Posté(e)

Après on peut aussi être chanceux (mais j'ai provoqué cette chance en acceptant d'aller dans les zones désertées du département) , avoir sa propre sa classe dès sa première année, avec son niveau préféré et des collègues en or. 

Mais clairement, avec de jeunes enfants, ça me semble terriblement compliqué. J'en ai bavé les 3 premières années, sans enfant. 

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