Mirobolande Posté(e) 28 décembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 28 décembre 2023 D'autant que le prix des logements va exploser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Ljub Posté(e) 29 décembre 2023 Partager Posté(e) 29 décembre 2023 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Mirobolande Posté(e) 30 décembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 30 décembre 2023 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier Le 31/12/2023 à 02:35, Mirobolande a dit : Personnellement, je trouve ça très limite. Une chambre en cité U, c'est du logement social très aidé. Je comprends qu'un étudiant se sente un peu chez lui et râle qu'on la lui reprenne pendant les vacances, mais de là à le dégrader délibérément... Pour moi, en tant que gentil contribuable qui finance son (petit) privilège et qui va devoir se taper aussi les frais de remise en état, on est dans la faute grave et la rupture de confiance. S'il n'est pas content des contraintes qu'on lui impose, qu'il se trouve un autre logement, qu'il pourra payer à l'année, avec un bail traditionnel et les droits, mais aussi les tarifs qui vont avec ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier Il y a 2 heures, Argon a dit : Pour moi, en tant que gentil contribuable qui finance son (petit) privilège et qui va devoir se taper aussi les frais de remise en état, on est dans la faute grave et la rupture de confiance. S'il n'est pas content des contraintes qu'on lui impose, qu'il se trouve un autre logement, qu'il pourra payer à l'année, avec un bail traditionnel et les droits, mais aussi les tarifs qui vont avec ! L'idée de dégrader la chambre n'est effectivement pas acceptable. Mais même si cette réquisition ne devait impacter qu'une petite minorité d'étudiants restant l'été en résidence universitaire, ceux qui n'ont pas le choix vont se retrouver dans une situation extrêmement compliquée. Les logements parisiens aux tarifs déjà prohibitifs vont devenir inaccessibles pendant ces mois de JO, sauf aux touristes fortunés prêts à se faire plumer pour assister au machin. Le contribuable que je suis également ne peux pas s'empêcher d'être dégoûté par ces réquisitions pour "la bonne cause" qui vont à l'encontre de la mission sociale des Crous. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier il y a 38 minutes, prof désécol a dit : L'idée de dégrader la chambre n'est effectivement pas acceptable. C'est le seul point que je commentais. il y a 38 minutes, prof désécol a dit : Le contribuable que je suis également ne peux pas s'empêcher d'être dégoûté par ces réquisitions pour "la bonne cause" qui vont à l'encontre de la mission sociale des Crous. Je trouve que le terme est fort. La "mission sociale du CROUS", c'est de loger et de nourrir les étudiants nécessiteux durant leurs études. Et si quelque chose est dégoûtant, c'est le manque de places et les réorientations qu'il impose à des étudiants méritant qui restent sur le carreau. Loger les étudiants pendant les vacances... C'est un bonus. Si on peut, tant mieux, évidemment. Mais à budget contraint, si la location des chambres existantes pendant les vacances permet d'en financer de nouvelles pendant la période universitaire, ça ne me choque pas plus que ça. il y a 38 minutes, prof désécol a dit : Les logements parisiens aux tarifs déjà prohibitifs vont devenir inaccessibles pendant ces mois de JO, sauf aux touristes fortunés prêts à se faire plumer pour assister au machin. Probablement. Vivre à Paris intra muros est un privilège, comme y étudier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier il y a 5 minutes, Argon a dit : Loger les étudiants pendant les vacances... C'est un bonus. La "mission sociale du CROUS", c'est de loger et de nourrir les étudiants nécessiteux durant leurs études. Ce temps de "vacances" n'en est pas un pour les étudiants devant par exemple accomplir un stage en labo universitaire ou autre pendant l'été pour valider leur diplôme, et qui fait donc partie de leur cursus d'études. il y a 16 minutes, Argon a dit : Mais à budget contraint, si la location des chambres existantes pendant les vacances permet d'en financer de nouvelles pendant la période universitaire, ça ne me choque pas plus que ça. J'aimerais pouvoir croire que le Crous de Paris va obtenir une compensation qui lui permettra de financer ne serait-ce que quelques travaux de rénovation, mais j'en doute, compte tenu des coûts publics considérables que cela engendre par ailleurs. Je parierais plutôt pour un dédommagement minimal couvrant à peine les frais en personnel d'entretien des parties communes... As-tu des infos à ce sujet ? il y a 25 minutes, Argon a dit : Probablement. Vivre à Paris intra muros est un privilège, comme y étudier. Pour le coup, c'est plutôt ton terme qui est fort... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier Il y a 2 heures, prof désécol a dit : Ce temps de "vacances" n'en est pas un pour les étudiants devant par exemple accomplir un stage en labo universitaire ou autre pendant l'été pour valider leur diplôme, et qui fait donc partie de leur cursus d'études. J'imagine (je n'ai aucune idée du détail, pas plus que du deal entre le CROUS et ses locataires estivaux) que le cas est prévu, et j'espère que ces étudiants-là se voient offrir une solution. Cela dit, ce genre de stage long (au-delà de 5 semaines en master, de mémoire) est désormais obligatoirement rémunéré par les labos, à hauteur de pratiquement 600 € par mois, ce qui peut pas mal aider. Il y a 2 heures, prof désécol a dit : [Vivre à Paris intra muros est un privilège, comme y étudier] Pour le coup, c'est plutôt ton terme qui est fort... Tu trouves ? Comment dirais-tu ? A de rares exceptions près (Saclay ?), les facs intra muros sont plutôt plus prestigieuses et de meilleur niveau, bien plus accessibles en transport en commun, avec un environnement bien plus riche et stimulant, etc., que celles qui ont fleuri en banlieue parisienne. Comment qualifierais la situation de ceux qui ont accès, par rapport à ceux, bien plus nombreux, auxquels on l'a refusé, à dossier égal ? (j'ai fait une part de mes études à Paris, logé tantôt en moyenne banlieue avec une petite heure de RER dans chaque sens, tantôt dans un "box" d'internat de 2m x 1m60 — je mesure 1m83 — et c'est une chance, ou un privilège, ou ce que tu voudras, dont je reste reconnaissant, et un choix que je referais sans hésiter). Et pour ceux qui ont simplement la chance d'y vivre, la quasi-disparition des petites classes moyennes montre assez que ceux qui ont les moyens de financer leurs privilèges voient très bien la différence entre Paris stricto sensu et sa banlieue ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 1 janvier Partager Posté(e) 1 janvier Il y a 2 heures, Argon a dit : Cela dit, ce genre de stage long (au-delà de 5 semaines en master, de mémoire) est désormais obligatoirement rémunéré par les labos, à hauteur de pratiquement 600 € par mois, ce qui peut pas mal aider. ...une somme suffisante pour se loger à peine quelques jours pour quelqu'un qui cherchera une location saisonnière à Paris à l'été 2024. Il y a 2 heures, Argon a dit : c'est une chance, ou un privilège, ou ce que tu voudras, dont je reste reconnaissant, et un choix que je referais sans hésiter). Tout à fait d'accord en revanche avec ce terme. Je reste également infiniment reconnaissant envers les dispositifs sociaux qui m'ont permis d'étudier. En revanche, le terme de privilège, et donc de privilégiés, je le réserve tous ces étudiants à la famille très très loin des minima sociaux qui allaient passer une bonne partie de leurs vacances au bord de l'eau, et pour lesquels par exemple l'idée même de job d'été pour payer leurs études -je ne parle pas de stage- paraissait incongrue, pour ne pas dire dégradante... Il y a 2 heures, Argon a dit : Et pour ceux qui ont simplement la chance d'y vivre, la quasi-disparition des petites classes moyennes montre assez que ceux qui ont les moyens de financer leurs privilèges voient très bien la différence entre Paris stricto sensu et sa banlieue ! De là à considérer les deux millions d'habitants parisiens intra-muros comme des "privilégiés"... Ce serait oublier tous les mal-logés, les familles entassées dans des logements exigus, mal isolés, mal insonorisés, les familles décomposées en garde-alternée dont les parents se saignent pour rester à proximité l'un de l'autre pour la scolarisation des enfants, etc... Bref, des "privilégiés"... mais dont la situation ne vend pas forcément du rêve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 2 janvier Partager Posté(e) 2 janvier (modifié) Il me semble que nous sommes à peu près d'accord sur le fond. Pour le lexique, va pour "chance", si tu préfères ce terme à "privilège" ! (pour moi, ce dernier est par nature relatif : c'est un avantage ou un droit accordé à une minorité, et auquel la majorité n'a pas accès. Et un privilégié est quelqu'un qui dispose d'au moins un privilège, pas nécessairement de tous. Le terme de chance, lui, a pour moi une connotation plus contingente.) Modifié 2 janvier par Argon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Mirobolande Posté(e) 4 janvier Auteur Partager Posté(e) 4 janvier 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Mirobolande Posté(e) 7 janvier Auteur Partager Posté(e) 7 janvier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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