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Posté(e)

Bonjour,

j'ai un élève qui est souvent isolé par les autres lors des récréations. Sa maman lui a dit d'aller jouer avec son frère. Donc il n'essaie plus de se confronter à sa classe. Mais son frère voudrait aussi jouer seulement avec ses copains. Je cherche comment aider ce petit garçon. (cycle 2) J'ai eu l'idée de faire un parcours dans la cour (avec les APQ comme prétexte), j'ai lu qu'il fallait lui donner confiance en lui, restaurer son estime de soi. Ce n'est pas simple, il a un problème de prononciation et peut-être d'audition,  ce qui gêne la communication.

Avez-vous déjà trouvé des solutions à ce problème?

Merci

Posté(e)

Bonjour,

ce sont des élèves francophones ?

Posté(e)

Bonjour, :)

Je vois d’après ce que tu as écrit que tu a déjà discuté avec les parents pour trouver des solutions ? Tu as évoqué avec eux les inconvénients qu’il y a pour cet enfant à jouer avec son grand frère pendant les récréations ?

Voici quelques idées que tu pourras éventuellement mettre en place et adapter à la situation de ton élève :

Organiser des activités de groupe structurées durant les récréations :

Proposer aux enfants des activités de groupe où la participation de tous est encouragée. Cela peut être des jeux simples comme le ballon prisonnier, le loup, ou des activités créatives.
=> L'idée est de créer un environnement où l'interaction est naturelle et moins intimidante.

Enseigner les Compétences Sociales :

Parfois, les enfants ont besoin d'aide pour développer des compétences sociales. Tu pourrais contribuer à ce développement de manière ludique à travers des jeux de rôle ou des activités de groupe en classe.

Parrainage :

Proposer à des élèves plus âgés un parrainage. Ces élèves plus âgés agiraient comme "mentors" ou "grands frères/grandes sœurs". Ils peuvent accompagner l'élève durant les récréations pour l'aider à se sentir plus en sécurité et encouragé à participer.

Créer des groupes d'Intérêts Communs :

Identifier les intérêts de l'élève et créer des groupes ou des activités autour de ces intérêts. Par exemple, si l'élève aime dessiner, organiser un petit club de dessin pendant la récréation.

Créer un espace calme et sécurisant :

Pour les enfants qui se sentent dépassés par les jeux de groupe, tu pourrais proposer un espace calme et sécurisant où ils peuvent se détendre ou participer à des activités plus tranquilles. Cela pourrait même être créé et géré en équipe… Nous avions dans une école de maternelle où j’ai travaillé un projet d’aménagement de la cour en espaces, un peu comme des coins dans une classe de maternelle.

Encouragement et Renforcement Positif :

Il faudrait encourager les autres élèves à inclure tout le monde dans leurs jeux et créer une culture d’inclusion.

Le renforcement positif peut jouer un rôle clé pour encourager un comportement inclusif. Il s’agit :

de récompenser verbalement en louant un comportement inclusif,

- d’encourager des moments où les enfants partagent des choses sur eux-mêmes et récompenser l’écoute active et les réponses bienveillantes.

Surveillance Active :

Il s’agit, pendant les récréations, d’intervenir rapidement en cas de signes d'exclusion ou de harcèlement (ce qui concerne évidemment tous les élèves qui participent à la récréation).

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  • André Jorge a modifié le titre du sujet qui est maintenant Élève rejeté lors des récréations
Posté(e)
Il y a 11 heures, André Jorge a dit :

Tu pourrais contribuer à ce développement de manière ludique à travers des jeux de rôle ou des activités de groupe en classe.

Oui, comme par exemple le théâtre: écriture et mise en scène de saynètes par les élèves. Jamais vu d'élèves timides ne pas oublier leur timidité au moins le temps de cette activité.

Posté(e)

Merci pour vos réponses. L'enfant n'est pas timide. Il agit un peu de manière décalée. N'entend pas bien je crois. Mais il est censé faire des bilans...

Posté(e)

Nous vivons à l’étranger. Dans plusieurs écoles internationales ici, il y a le concept du “banc arc-en-ciel”. Il s’agit d’un banc coloré sur lequel les enfants qui se sentent seuls ou tristes ou exclus peuvent aller s’assoir pendant la récréation. Quand les autres enfants voient quelqu’un sur ce banc, ils viennent lui parler et l’inviter à se joindre à eux / partager leurs jeux. Par contre, les enfants solitaires et qui préfèrent rester seuls ne vont pas s’y assoir évidemment. 
 

Évidemment, cela est préalablement accompagné, en début d’année, de séances sur l’amitié, la camaraderie, l’exclusion, le harcèlement etc pour expliquer le rôle de ce banc et inciter les enfants à tendre une main quand un de leur camarade se retrouve isolé. 
 

A priori ça fonctionne assez bien (même si il est illusoire de dire que ça fonctionne dans tous les cas). 

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Posté(e)

Merci pour cette idée, elle me semble intéressante! Je vais prévoir encore régulièrement des temps sur l'amitié, l'empathie... 

D'habitude, les choses s'améliorent. Mais depuis deux ans, j'ai des élèves (plusieurs) qui ont l'habitude de se moquer pour tout, de ricaner dès qu'un enfant se trompe, ou est selon eux pris en faute. C'est très désagréable de leur répéter qu'on ne se moque pas. Même si je fais tout pour éviter de stigmatiser, eux le font beaucoup.

 

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