/!\ Lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes /!\

[Argon]

Il y a 3 heures, valdeloise a dit :

Je réitère, tes histoires de pâtisseries sont pitoyables

  Tu as le droit de le penser, comme j'ai celui de penser que tu ne comprends pas grand chose à ce que tu lis.

Il y a 3 heures, valdeloise a dit :

 C'est pas toi qui décides du consentement des autres, c'est pas toi qui décides du sens à donner au mot "non", lorsqu'il t'est opposé. Tes considérations patissières et tes invocations de Georges Orwell n'y changeront rien. 

Je n'ai jamais ni dit, ni pensé cela. Comme d'habitude, tu commentes tes propres fantasmes, soit que tu ne comprennes pas ce que tu lis, soit par simple volonté de nuire en me prêtant des idées qui ne sont pas les miennes.

Il y a 3 heures, valdeloise a dit :

1984 n'a rien à voir avec ça. On dirait que tu ne l'as pas lu.

 Comme tu dis !

Il y a 3 heures, valdeloise a dit :

 ton avis sur "la question du consentement" n'a aucune espèce d'importance puisqu'il ne s'agit JAMAIS de TON consentement.

 Ah ?  Pourquoi donc, d'après-toi, ne s'agirait-il JAMAIS de mon propre consentement ?

Il m'arrive, comme à n'importe qui d'autre, de consentir ou non à des tas de chose, et mon consentement a TOUJOURS la même valeur que celui de n'importe qui d'autre, de même que mon avis sur la question plus générale du consentement — même (et peut-être surtout) si tu ne le partages pas.

Rappelle-moi, comment appelle-t-on ceux qui se croient autorisés à dénier à d'autres le droit de consentir ?  Des intégristes ? Des fachos ? (Heureusement, je soupçonne que tu n'es ni l'autre. Simplement, tu ne sembles pas mieux maîtriser ce que tu écris toi-même que ce que tu lis...)

[valdeloise]

il y a 35 minutes, Argon a dit :

Il m'arrive, comme à n'importe qui d'autre, de consentir ou non à des tas de chose

Ce passage c'est juste du caviar, on se croirait dans les Monty Pythons. Tu arrives à écrire ça dans un fil sur les violences faites aux femmes sans exploser de rire?

[Argon]

il y a 40 minutes, valdeloise a dit :

Tu arrives à écrire ça dans un fil sur les violences faites aux femmes sans exploser de rire?

Assurément.

[Mirobolande]

Bon, je sais plus si j'ai envie d'une pâtisserie finalement. 

[B i b]

il y a 19 minutes, Mirobolande a dit :

Bon, je sais plus si j'ai envie d'une pâtisserie finalement. 

Ça te dirait un gland ? 

[valdeloise]

il y a 12 minutes, BibUS a dit :

Ça te dirait un gland ? 

Si tu dis oui ça sera oui, mais si tu dis non, là bizarrement, ça pourra peut-être bien vouloir dire oui aussi.

[BrunoXXX]

il y a 31 minutes, Mirobolande a dit :

Bon, je sais plus si j'ai envie d'une pâtisserie finalement. 

Ça c'est un non qui n'est pas vraiment un non, en insistant un peu il se transformera peut-être en un oui ???? 

😬

[valdeloise]

à l’instant, BrunoXXX a dit :

Ça c'est un non qui n'est pas vraiment un non, en insistant un peu il se transformera peut-être en un oui ???? 

C'est subtil et complexe.

[Mirobolande]

il y a 7 minutes, valdeloise a dit :

C'est subtil et complexe.

Bah, c'est pour distinguer les hommes audacieux des glands. 

[Argon]

il y a 36 minutes, Mirobolande a dit :

Bah, c'est pour distinguer les hommes audacieux des glands. 

Je suis perdu. Les audacieux, ce sont ceux — ou celles, d'ailleurs, ne soyons pas sexiste — qui préfèrent les idées primaires et les réponses toutes faites ? Ou serait-ce les glands ?

[Mirobolande]

[Argon]

Je ne sais pas d'où sort cet extrait, mais c'est un peu n'importe quoi. Christine de Pizan, contestataire ?  Ah ? ,En quoi ?  Je n'en ai lu que la Cité des Dames, et il y a très longtemps,  mais j'en ai gardé le souvenir d'un texte tout ce qu'il y a de conservateur.

"Retrouver" ces femmes ? Vraiment ? Elles étaient perdues ? Pour ceux qui ne s'intéressent aux lettres classiques que lorsque ça les arrange, alors ;  et même, pour les plus vieux, qui n'ont pas vraiment lu leur Lagarde et Michard au collège...

"Première femme à avoir vécu de sa plume" ?  Ah ? Juste deux bons millénaires après Sappho, sans parler d'Hypatie, etc. (ou, plus près de Christine, d'Héloïse, mais on peut sans doute soutenir que cette dernière "vivait" de ses charges religieuses).

 

Sinon, sur le fond, encore un bel exemple de confusion entre général et particulier, comme ça devient systématique dans ce fil. « Je suis navrée et outrée d'entendre des hommes [particulier] répéter que les femmes [général] veulent être violées (...) ». Il y a de quoi : ce genre de considération générale est passablement débile, et on peut être navré et outré qu'il y ait des hommes assez cons pour le soutenir. Elle serait d'ailleurs aujourd'hui illégale, en tant qu'incitation au crime. Cela dit, à titre personnel, je n'ai jamais rien entendu de ce genre — sinon dans le cadre d'une rhétorique facile "d'homme de paille" où, en toute mauvaise foi, on prête à son adversaire des propos scandaleux pour mieux se draper dans sa propre vertu.

« Car je ne saurais croire qu'elles [général] prennent plaisir à une telle abomination ». Pour l'immense majorité des femmes, ça me semble évident. Pour autant, ça n'a rien de général : il existe [contre-exemple particulier] des sexualités déviantes, y compris masochistes et, pour ce que j'en comprends, tirant excitation et plaisir de viols consentis. Il semble même y avoir en anglais un terme consacré pour ce genre de pratique : "consensual nonconsent".  Et, n'en déplaise aux bien-pensants, cela fait aussi partie de la liberté de ces personnes. (Cela dit, je ne sais pas si cela existait déjà à l'époque de Christine.)

(Entendons-nous bien: j'ai une certaine admiration pour Christine, qui est l'un de nos grands auteurs de la Renaissance et, si confusion il y a sous sa plume, je ne doute pas une seconde qu'elle soit délibérée. C'est son instrumentalisation qui me pose problème.)

Modifié 2 février par Argon