Aller au contenu

/!\ Lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes /!\


Ac2n

Messages recommandés

Le 17/02/2024 à 21:29, André Jorge a dit :

Les affaires qui ont été récemment médiatisées, concernant ces hommes "puissants" accusés d'abus envers des femmes plus jeunes ne peuvent que renforcer les inquiétudes publiques sur les dynamiques de pouvoir et grandement influencer la façon dont elles sont perçues par le public.

  Assurément. Mais quelle est, justement, la part de la médiatisation dans cette inquiétude et cette perception ?

 

Le 17/02/2024 à 21:29, André Jorge a dit :

Je pense que ce genre de questionnement mériterait qu'on s'éloigne de la sphère médiatique afin de savoir quelle réalité les français et les françaises vivent effectivement.

  Tout à fait. De la sphère médiatique, comme de la sphère militante.

Le 17/02/2024 à 21:29, André Jorge a dit :

Les normes sociales autour des relations et du mariage ont évolué, sont devenues plus inclusives et acceptantes des différences, y compris donc l'écart d'âge. Les structures familiales et les parcours de vie sont plus variés qu'auparavant

  J'en doute fort, dans les deux cas. Ca dépend évidemment de ce que tu entends par "auparavant", mais les "parcours de vie" me semblent bien plus homogènes qu'il y a un siècle, ou même un demi-siècle : on vit aujourd'hui, pour l'essentiel, dans des conditions comparables à la ville et à la campagne, entre ouvriers et cadres. De même des structures familiales, là encore bien plus traditionnelles, pour la plupart des gens, que dans les années 1920 (les bien nommées "années folles"), ou même post-soixante-huitardes, sans même remonter jusqu'à la Rome antique

  Il y a deux ou trois paramètres — et pas des moindres : la race, l'homosexualité — pour lesquels des progrès énormes ont en effet été réalisés en termes d'inclusion et d'acceptation ; et pas mal d'autres pour lesquels la tolérance a au contraire régressé.

 

Le 17/02/2024 à 21:29, André Jorge a dit :

Cela dit, ces questionnement sont hors sujet... 

Aujourd'hui, en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les 2 jours :

  C'est une présentation qui n'a pas grand sens, et qui empêche de réfléchir, en frappant les esprits, plus qu'elle n'y aide.

  C'est un peu comme si l'on disait, à l'inverse, qu'une femme sur 200 000 seulement meurt sous les coups de son conjoint : ni plus vrai, ni plus faux (sous réserve du calcul à la louche), mais également plus déroutant que sérieux.

  Le chiffre pertinent, c'est que 180 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Pour autant, enjeux politiques à part, c'est à comparer d'abord aux autres causes de mortalité. Environ 320 000 femmes meurent chaque année en France...  « une toute les deux minutes », pour reprendre ta présentation.

  Quoi qu'il en soit, il est évident que beaucoup trop de femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Et peu importe le chiffre : n'y en aurait-il qu'une, ce serait encore trop.

  A partir de là, le seul questionnement qui ne soit pas hors sujet est à mon sens :

- Peut-on y faire quelque chose, et quoi ?   (quelque chose de pertinent et d'un peu efficace, j'entends. S'indigner, c'est bien gentil et ça rassure, mais ça ne fait pas avancer grand chose.)

- Si oui, à quel prix ?  Financier, bien sûr, mais aussi démocratique : cela suppose-t-il de renoncer à des principes juridiques, comme la présomption d'innocence, ou politiques, comme l'égalité en droit entre hommes et femmes ?
Et ce prix est-il acceptable ?

Modifié par Argon
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Procès de Dani Alves : condamné à 4 ans et demi de prison pour viol :

Citation

Le verdict est tombé. Deux semaines après la fin de son procès pour viol à Barcelone, Dani Alves, l’ancienne star du Barça et du PSG, a été condamné ce jeudi par le tribunal supérieur de justice de Barcelone à 4 ans et 6 mois de prison. Cette peine est assortie de cinq ans de liberté conditionnelle, de 150.000 euros d’amende et d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime pendant neuf ans.

https://www.leparisien.fr/sports/football/proces-de-dani-alves-lex-footballeur-bresilien-condamne-a-4-ans-et-demi-de-prison-pour-viol-22-02-2024-MV2PNHRFQBAZDMYYTM4QRGF42E.php

L’ex-footballeur brésilien fait appel.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Beaucoup de fresques de salle de garde sont traditionnellement pornographiques, comme d'ailleurs les chansons de la même eau. Je ne suis pas médecin, je n'ai donc évidemment pas le même rapport au corps humain que les carabins, je n'ai pas d'idée personnelle des contraintes psychologiques que ce genre de chose peut ou non soulager, ni de leur charge politique et provocatrice dans un milieu extrêmement contrôlé. Je me garderai donc bien de hurler avec les loups, ou en l'occurrence les louves, contre une corporation à mon sens éminemment respectable, et qui fait un travail éminemment utile dans des conditions souvent extrêmement difficiles.

Cela dit, un certain nombre de choses me semblent évidentes.

D'abord, les médecins sont a priori des gens responsables et qui savent faire la part des choses. Si on ne fait pas confiance à un médecin pour faire la différence entre une vulgarité de salle de garde et une incitation à "perpétrer la culture du viol" — il faut aller au bout de la logique et interdire à cet irresponsable immoral d'approcher des patients.

Ensuite, il me semble clair que l'époque est au (néo- ?)puritanisme et qu'aujourd'hui beaucoup de gens, y compris probablement de carabin(e)s, peuvent être choqués par des images qui, en d'autres temps, relevaient d'une tradition acceptée, sinon chérie. Il est probablement nécessaire de prendre en compte cette évolution des mentalités — mais en ce qui concerne la décoration des salles de garde, c'est à discuter entre utilisateurs des dites salles, donc entre médecins, pas en fonction des préjugés du grand public ou des instrumentalisations politico-médiatico-moralisatrices.

Enfin, ce n'est certainement pas au Ministère d'en décider par décret. Qu'est-ce que c'est que cette nouvelle tentative de mettre au pas les médecins, après la réforme des études médicales pour forcer les généralistes à "offrir" trois ans — et maintenant quatre — de service à l'hôpital par un chantage au diplôme, les tentatives d'imposer des gardes aux médecins de campagne ou de forcer les jeunes médecins à s'installer là où on le leur dira ?   Que ces tentatives de renforcement du contrôle de leur moralité par le Conseil de l'Ordre, institution vichyssoise s'il en est ?

Compte tenu de l'état des hôpitaux en France et de l'épuisement des personnels, le job, pour ne pas dire l'obligation ardente, du ministère de la santé est de dégager les moyens nécessaires pour leur assurer des conditions de travail décentes, et un niveau de service décent pour les patients.  Après seulement, s'ils y tiennent, ils pourront se ridiculiser en légiférant sur les bites et les seins dessinés sur les murs des salles de garde. Aujourd'hui, c'est au mieux une tentative indigne de détourner l'attention des vrais problèmes, au pire une volonté de caporalisation qui ne pourra que les aggraver.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, Argon a dit :

Beaucoup de fresques de salle de garde sont traditionnellement pornographiques, comme d'ailleurs les chansons de la même eau. Je ne suis pas médecin, je n'ai donc évidemment pas le même rapport au corps humain que les carabins, je n'ai pas d'idée personnelle des contraintes psychologiques que ce genre de chose peut ou non soulager, ni de leur charge politique et provocatrice dans un milieu extrêmement contrôlé. Je me garderai donc bien de hurler avec les loups, ou en l'occurrence les louves, contre une corporation à mon sens éminemment respectable, et qui fait un travail éminemment utile dans des conditions souvent extrêmement difficiles.
 

Combien de femmes médecins quand cette tradition s'est installée dans les salles de garde ? (j'ignorais cette pratique d'ailleurs).

Même si on admet que ces fresques puissent avoir des "vertus", avec le profil des médecins aujourd'hui on exclut sûrement beaucoup de personnes de ces bienfaits voire on  apporte un malaise beaucoup plus qu'avant.

Mais je suis assez d'accord que ça doit se faire en bonne intelligence, garder ces tableaux car c'est une trace de l'histoire mais se questionner sur leur "utilité" aujourd'hui entre pairs et prendre les bonnes décisions. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, Yuuko a dit :

Mais je suis assez d'accord que ça doit se faire en bonne intelligence, garder ces tableaux car c'est une trace de l'histoire mais se questionner sur leur "utilité" aujourd'hui entre pairs et prendre les bonnes décisions. 

 Oui. Je ne dis pas autre chose. Je trouve aussi ce que j'en ai vu d'un grand mauvais goût, mais mon opinion personnelle est encore moins pertinente que celle du Ministre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 08/02/2024 à 11:41, Floredelouest a dit :

Elle parle des Macron là, non ? Ça n'a quand même rien à voir, à mon sens.

On pense ce qu'on veut de la campagne de pub Paris Match et des Macron, mais mettre cela en parallèle avec l'histoire d'une enfant violée et sous emprise d'un homme, un prédateur, de 25 ans son aîné, je trouve cela indécent. C'est instrumentaliser cette histoire à des fins politiques. Le respect des victimes de violences sexuelles vaut mieux que cela.

La personnalité de Macron, son manque d'empathie et de compassion... tout montre que cet homme vit avec les séquelles d'une vie sous emprise à l'âge où il aurait du se construire et se rebeller contre les adultes.

Ces jeunes filles abusées par des adultes, J.Godrèche, I.Le Besco, V. Springora, F.Flament... qui témoignent aujourd'hui expliquent l'impact négatif que cette relation a eu sur le reste de leur vie. Pourquoi cet impact serait-il absent ou différent pour un garçon ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...