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/!\ Lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes /!\


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il y a 49 minutes, Mirobolande a dit :

C'est marrant comme on qualifie facilement le féminisme d'extrémiste.

  C'est marrant comme les féministes mettent facilement en avant les discours les plus extrémes et les moins discutables...

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Les féministes ? C'est bien ce que je disais. Extrémistes,donc inécoutables,indèfendables, continuons sur notre bonne voie.

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C'est marrant comme  ce sont majoritairement les hommes qui voient vraiment mal à quel point le patriarcat imprègne autant notre société. 

Modifié par jeanounette
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il y a 18 minutes, Mirobolande a dit :

Les féministes ? C'est bien ce que je disais. 

Non, je ne crois pas. Le féminisme est une militance parfaitement respectable qui abrite, comme toutes les militances, des dérives et des extrêmes.

Ce que j'essayais de souligner, c'est que, à la différence d'autres mouvements, son discours majoritaire est souvent aligné sur celui de ses extrêmes, et inutilement arc-bouté sur des grilles de lecture très contestables et inutilement polémiques.

Le soi-disant "patriarcat", concept très largement obsolète et à géométrie variable, fait partie de ces références permanentes dont, à mon sens, le principal effet est d'empêcher tout débat sérieux sur les véritables enjeux et de retarder leur résolution éventuelle.

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Rappel :

Les premières féministes étaient traitées de folles, d'hystériques, de terroristes j'en passe et des meilleures.

Heureusement que certaines ont été assez courageuses et assez radicales sinon on n'aurait tjs pas le droit de vote, le droit à l'IVG, le droit de travailler sans l'accord du mari du père ou du frère, le droit d'avoir un compte en banque etc etc ...

Bref même si tout ça a été obtenu par les luttes, il reste du taf car, comme en matière de racisme ou de reproduction des inégalités, on est dans un problème systémique. Il suffit de regarder autour de soi pour le constater.

Modifié par jeanounette
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Il y a 1 heure, jeanounette a dit :

Les premières féministes étaient traitées de folles, d'hystériques, de terroristes j'en passe et des meilleures.

Certes, les premières féministes remettaient en question des normes profondément enracinées qui définissaient les rôles de genre et la place des femmes dans la société (les femmes étaient largement confinées à la sphère domestique, considérées comme subordonnées aux hommes, etc.). Elles pouvaient avoir recours à des actions directes, comme briser des vitrines ou mener des grèves de la faim, pour attirer l'attention sur leur cause, ce qui était à l'époque perçu comme comme extrême.

Aujourd'hui, nous avons des féministes qui demandent que les hommes soient sanctionnés, qu'on leur retire leurs fonctions, leurs récompenses, leurs titres, qu'on efface ce qu'ils ont construit... avant même qu'ils aient été reconnus coupables par la justice.
Et même si ces hommes sont innocentés, elles exigent qu'ils soient écartés de tout ce qui faisait leur vie.

Meetoo, les réseaux sociaux ont remplacé les tribunaux.

J'appelle cela de l'extrémisme ou mieux, le totalitarisme féministe.

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Il y a 2 heures, Mirobolande a dit :

Mais bon, comme hommes et femmes ne peuvent pas être éga7x...

 Je reste bêtement aristotélicien, de fait. Deux choses différentes, sous quelque aspect que ce soit, ne sauraient être égales.

  Ça n'empêche évidemment pas hommes et femmes d'être égaux en droits, égaux en dignité, égaux en devoirs, égaux en à peu près tout ce que tu voudras...

 

Il y a 2 heures, jeanounette a dit :

Rappel : Les premières féministes étaient traitées de folles, d'hystériques, de terroristes j'en passe et des meilleures.

Heureusement que certaines ont été assez courageuses et assez radicales sinon on n'aurait tjs pas le droit de vote, le droit à l'IVG, le droit de travailler sans l'accord du mari du père ou du frère, le droit d'avoir un compte en banque etc etc ...

  Évidemment. On est parti d'assez loin en matière d'égalité en droit, et certaines militantes (et même quelques militants) ont, lorsque c'était nécessaire, fait montre d'un courage et d'une détermination exceptionnels.

  Pour autant, ce sont des combats révolus, et dont nous sommes tous héritiers, hommes comme femmes, (petits-)fils comme (petites-)filles de ces "premières féministes". Et si se réclamer des justes combats du passé pour suggérer que les revendications du présent sont forcément aussi légitimes, même lorsqu'elles se résument à "des sous pour nos associations et des postes pour les copines", est une technique rhétorique vieille comme la politique, ça ne dispense pas de les justifier.

  Y a-t-il un droit positif dont je dispose et dont tu es privée du seul fait d'être une femme ?  Es-tu privée du droit de vote, dois-tu demander l'autorisation d'un frère ou d'un mari pour ouvrir un compte en banque, ou quoi que ce soit de cet ordre ?  En ce cas, tu peux compter sur moi pour manifester à tes côtés pour revendiquer ces droits pour toi.

  Sinon... de quoi parle-t-on ?     (Ah oui, j'oubliais. Le pâââtriarcat, forcément !)

 

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Ce n'est pas parce que les hommes et femmes ont (presque) les mêmes droits qu'il n'y a plus d'inégalités entre hommes et femmes. 

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il y a 44 minutes, B i b a dit :

Ce n'est pas parce que les hommes et femmes ont (presque) les mêmes droits qu'il n'y a plus d'inégalités entre hommes et femmes. 

  Si l'égalité est logiquement impossible, l'inégalité est universelle !    ;)

  Plus sérieusement, il faut à mon sens distinguer soigneusement deux choses

  • Le statut des individus, les droits individuels, etc.  Là, il me semble que l'essentiel du travail a été fait au cours du dernier siècle, et qu'il ne reste plus beaucoup d'inégalités en droit entre homme et femmes (sauf celles qu'on est en train de recréer au détriment des hommes, mais qui restent assez anecdotique, même si ça me fait râler pour le principe)
  • Les analyses statistiques. Là, il reste clairement des inégalités entre les deux groupes, en termes économiques, de répartition des rôles, etc. Mais sauf à basculer en mode totalitaire, un seul et unique mode de vie égalitaire imposé à tous, le passage de l'analyse statistique aux situations individuelles est affreusement délicat : il n'y a que des cas particuliers, et chacun a des tas de bonnes raison d'estimer que s'il n'est pas tout ce qu'il avait rêvé, c'est la faute du monde qui est méchant ou de la loi qui est mal faite... "Lutter contre les inégalités" en déshabillant Pierre pour habiller Paul, ou lutter contre les discriminations en en créant de nouvelles, est rarement de bonne méthode, à mon sens.
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Le 02/09/2024 à 22:20, Argon a dit :

 

 Je reste bêtement aristotélicien, de fait. Deux choses différentes, sous quelque aspect que ce soit, ne sauraient être égales.

  Ça n'empêche évidemment pas hommes et femmes d'être égaux en droits, égaux en dignité, égaux en devoirs, égaux en à peu près tout ce que tu voudras...

 

  Évidemment. On est parti d'assez loin en matière d'égalité en droit, et certaines militantes (et même quelques militants) ont, lorsque c'était nécessaire, fait montre d'un courage et d'une détermination exceptionnels.

  Pour autant, ce sont des combats révolus, et dont nous sommes tous héritiers, hommes comme femmes, (petits-)fils comme (petites-)filles de ces "premières féministes". Et si se réclamer des justes combats du passé pour suggérer que les revendications du présent sont forcément aussi légitimes, même lorsqu'elles se résument à "des sous pour nos associations et des postes pour les copines", est une technique rhétorique vieille comme la politique, ça ne dispense pas de les justifier.

  Y a-t-il un droit positif dont je dispose et dont tu es privée du seul fait d'être une femme ?  Es-tu privée du droit de vote, dois-tu demander l'autorisation d'un frère ou d'un mari pour ouvrir un compte en banque, ou quoi que ce soit de cet ordre ?  En ce cas, tu peux compter sur moi pour manifester à tes côtés pour revendiquer ces droits pour toi.

  Sinon... de quoi parle-t-on ?     (Ah oui, j'oubliais. Le pâââtriarcat, forcément !)

 

C'est  vrai que des mouvements comme meetoo ne démontrent absolument pas que le patriarcat est bien vivant ! De même que le nombre de féminicides. Et en dehors des violences séquelles, il suffit d'ouvrir un peu les yeux, ne serait ce que sur un plateau TV par exemple  ou aux postes de pouvoirs,  qui retrouvent-on encore aujourd'hui en très grande majorité ? On a bien un pb systémique loin d'être réglé. Des exemples il y en a à foison. Ne serait ce que la tenue des femmes, tjs scrutée, tjs commentée, souvent critiquée voire moquée quand elle n'est pas sujet d'insulte ou même désignée comme étant la cause du problème.

Quant au mot patriarcat il en va de lui comme du terme lutte des classes, on veut nous faire croire qu'il est dépassé,  has been alors qu'il est plus que jamais d'actualité.

Modifié par jeanounette
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