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/!\ Lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes /!\


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Il y a 10 heures, André Jorge a dit :

Certes, les premières féministes remettaient en question des normes profondément enracinées qui définissaient les rôles de genre et la place des femmes dans la société (les femmes étaient largement confinées à la sphère domestique, considérées comme subordonnées aux hommes, etc.). Elles pouvaient avoir recours à des actions directes, comme briser des vitrines ou mener des grèves de la faim, pour attirer l'attention sur leur cause, ce qui était à l'époque perçu comme comme extrême.

Aujourd'hui, nous avons des féministes qui demandent que les hommes soient sanctionnés, qu'on leur retire leurs fonctions, leurs récompenses, leurs titres, qu'on efface ce qu'ils ont construit... avant même qu'ils aient été reconnus coupables par la justice.
Et même si ces hommes sont innocentés, elles exigent qu'ils soient écartés de tout ce qui faisait leur vie.

Meetoo, les réseaux sociaux ont remplacé les tribunaux.

J'appelle cela de l'extrémisme ou mieux, le totalitarisme féministe.

Tu bosses donc dans une Institution extrémiste mais ça ne te pose pas de problème. Crois tu que l'entorse à la présomption d'innocence concerne uniquement les affaires de viols ou de féminicides ? Notre Institution est une spécialiste pour démolir des collègues innocentés par la justice. 

 

Modifié par nonau
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Il y a 7 heures, jeanounette a dit :

Quant au mot patriarcat il en va de lui comme du terme lutte des classes, on veut nous faire croire qu'il est dépassé,  has been alors qu'il est plus que jamais d'actualité.

  Si je demande à Google la définition du patriarcat, il me met en exergue la définition du Robert : « [Sociologie] Forme de famille fondée sur la parenté par les mâles et l'autorité prépondérante du père. »  D'actualité et pas du tout has been, c'est sûr...

  En descendant un peu, on trouve une définition du Larousse sans doute plus conforme à celle que tu as en tête (détrompe-moi sinon...) : « [latin ecclésiastique patriarchatus] Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.  »

  Et là, comme toujours, il faut faire très attention à distinguer les faits de leur interprétation.

  Des hommes (plutôt que "l'homme", ou "les hommes"...) détiennent-ils le pouvoir dans le domaine religieux ? Assurément (mais on s'en fout un peu — moi, en tout cas). Dans le domaine économique et politique ? Assez majoritairement sans doute. La société est-elle "organisée" à cette fin ? Et si oui par qui, comment, par quels moyens ?  C'est beaucoup plus discutable.


  Ça a incontestablement trop longtemps été le cas.  Mais ça fait un bon siècle qu'on a entrepris de démanteler tous les ressorts objectifs de cette organisation passée, et de façon très systématique et résolue depuis une quarantaine d'années. Il reste probablement quelques détails juridiques à régler, mais sans doute plus beaucoup, et je serais bien en peine d'en citer un à la demande — et lorsqu'on les identifie, il y a en général un assez large consensus pour régler le problème.

Donc : non, la question du patriarcat, stricto sensu, ne me semble pas spécialement d'actualité. Sauf bien sûr en termes d'agit-prop... (et là, chapeau l'artiste !)

 

Il y a 7 heures, jeanounette a dit :

C'est  vrai que des mouvements comme meetoo ne démontrent absolument pas que le patriarcat est bien vivant ! De même que le nombre de féministes.

  Ben non. Pas plus que les mouvements religieux et leurs milliards de croyants ne "démontrent" l'existence d'un dieu bien vivant...

 

Il y a 7 heures, jeanounette a dit :

Des exemples il y en a à foison. Ne serait ce que la tenue des femmes, tjs scrutée, tjs commentée, souvent critiquée voire moquée quand elle n'est pas sujet d'insulte ou même désignée comme étant la cause du problème.

  Va pour la tenue des femmes. Y a-t-il une forme d'"organisation sociale" correspondante ?  Il me semble que non. Juridiquement, et dans les faits, les femmes sont très largement libres de s'habiller comme elles le veulent. L'abrogation de l'ancienne loi leur interdisant le pantalon est certes récente, mais elle n'avait jamais été appliquée, et les décrets d'application n'en avaient même jamais été publiés. Les seules limites sont, d'une part, les lois relatives à la décence et à l'exhibition publique, mais elles s'appliquent à tous, hommes comme femmes (je veux bien qu'il y ait une petite différence sur la tolérance du torse nu, mais il me semble que c'est un autre débat, de la poitrine comme attribut sexuel ou non, et je n'ai pas d'avis très ferme sur la question, sinon que, lorsqu'une règlementation existe, il est bienvenu de la respecter) ; et d'autre part les délires autour des foulards et de l'abaya, etc., mais qui relèvent à mon sens de "l'organisation" d'une discrimination à l'encontre des musulmans, et en l'occurrence des femmes musulmanes, plutôt que de je ne sais quel "patriarcat").

 La tenue des femmes est-elle scrutée et commentée, voire parfois moquée et critiquée ?  Assurément, mais cela fait partie des libertés individuelles : chacun est heureusement encore libre de regarder ce qu'il veut, dans les lieux publics du moins, et d'en dire ce qu'il veut, y compris sur un mode critique. D'ailleurs, les femmes ne s'en privent pas, et les critiques les plus acerbes sur leurs tenues viennent le plus souvent d'autres femmes, me semble-t-il (mais j'admets que ce n'est qu'une impression,, que je serais bien incapable de documenter) ; et elles ne se privent pas forcément non plus de juger les hommes sur leur tenue, comme c'est aussi leur droit le plus strict.

Sujet d'insulte ?  Ça tombe déjà sous le coup de la loi, pas grand chose à en dire de plus.

Désignées comme la cause de tel ou tel problème ?  Ça relève de l'analyse du problème considéré et, quel qu'il soit, il serait absurde et contre-productif de s'interdire de considérer certaines causes éventuelles. Ensuite, c'est convaincant ou pas (plutôt pas, en l'occurrence, le plus souvent !), mais ça relève a priori de la liberté de pensée et de la liberté d'expression.

Modifié par Argon
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Il y a 14 heures, nonau a dit :

Tu bosses donc dans une Institution extrémiste mais ça ne te pose pas de problème.

Euh... je n'ai jamais dit ça et je ne vois pas le rapport avec la discussion en cours. :)

Il y a 14 heures, nonau a dit :

Notre Institution est une spécialiste pour démolir des collègues innocentés par la justice. 

Sache que je suis très bien placé pour le savoir... (cela dit, faudrait arrêter de ramener toutes les discussions à note méchante institution, non ? :) ).

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Il y a 21 heures, Argon a dit :

il me semble que l'essentiel du travail a été fait au cours du dernier siècle, et qu'il ne reste plus beaucoup d'inégalités en droit entre homme et femmes

D'une manière générale, je suis assez d'accord sur le fait que l'essentiel a été accompli ou lancé... mais en vérité, il y a encore du boulot.

Il existe toujours :

  • des inégalités salariales, les femmes gagnant souvent moins que les hommes pour un travail équivalent, même lorsqu'elles ont des qualifications et une expérience similaires. 
  • une discrimination dans l'emploi,
  • des violences basées sur le genre, qui n'ont absolument pas disparu (harcèlement, sur le lieu de travail, dans la rue,... et violence domestique),
  • les attentes culturelles et sociales imposent, encore aujourd'hui, des rôles spécifiques aux hommes et aux femmes.
  • une sous-représentation dans les lieux de pouvoir...

etc.

https://www.oxfamfrance.org/inegalites-et-justice-fiscale/comprendre-et-combattre-inegalites-femmes-hommes/

https://www.lefigaro.fr/social/le-monde-du-travail-toujours-percu-comme-inegalitaire-et-sexiste-20230615

 

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Pour info dans une discussion récente dans graffiti, plusieurs EDPiennes se sont fait refuser l'ouverture d'un compte en banque perso sans la signature de leur mari...

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il y a 30 minutes, Yuuko a dit :

Pour info dans une discussion récente dans graffiti, plusieurs EDPiennes se sont fait refuser l'ouverture d'un compte en banque perso sans la signature de leur mari...

  Tu te souviens du fil, ou tu as un lien ?

  Çe me surprend beaucoup. Je soupçonne même que c'est carrément illégal, et une faute du banquier — sauf peut-être si les sommes déposées pour ouvrir le compte relèvent de l'indivision, et encore....

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Il y a 2 heures, André Jorge a dit :

D'une manière générale, je suis assez d'accord sur le fait que l'essentiel a été accompli ou lancé... mais en vérité, il y a encore du boulot.

  Je parlais d'égalité en droit. Du point de vue législatif, non, il ne me semble pas rester énormément de boulot.

  Du point de vue social, sociétal et politique, c'est autre chose. Mais tu évoques des choses de nature très différente. Les violences relèvent bien de la loi, et doivent être dûment réprimées, mais je suis personnellement très opposé à des lois spécifiques pour les "violences faites aux femmes" : elles ne sont ni plus, ni moins acceptables lorsque la victime est un homme. Par ailleurs, les "attentes culturelles et sociales" majoritaires... sont majoritaires, et je ne vois pas bien au nom de quoi on pourrait les changer de force. Éduquer, convaincre, bien sûr — c'est même notre métier. Mais en dernière analyse, en démocratie, c'est à la société de décider.

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Il y a 7 heures, Argon a dit :

  Tu te souviens du fil, ou tu as un lien ?

  Çe me surprend beaucoup. Je soupçonne même que c'est carrément illégal, et une faute du banquier — sauf peut-être si les sommes déposées pour ouvrir le compte relèvent de l'indivision, et encore....

C'était sur le fil des divorcés, et en effet c'est illégal.

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Il y a 11 heures, André Jorge a dit :

Euh... je n'ai jamais dit ça et je ne vois pas le rapport avec la discussion en cours. :)

Sache que je suis très bien placé pour le savoir... (cela dit, faudrait arrêter de ramener toutes les discussions à note méchante institution, non ? :) ).

Parce que c'est exactement le même problème.

Ensuite le problème majeur dans notre pays c'est le manque de magistrats pour faire avancer rapidement les affaires. Un jugement rapide ne permet pas un lynchage prolongé non justifié. 

La France, "classée  démocratie défaillante", possède deux fois moins de magistrats que dans les autres pays. Loin derrière l'Allemagne ou l'Italie.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/05/la-france-compte-deux-fois-moins-de-juges-par-habitant-que-les-autres-pays-du-conseil-de-l-europe_6144504_3224.html

Le budget de la Justice est ridicule, d'ailleurs notre classement est aussi alarmant. 

 

Modifié par nonau
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