gascinho Posté(e) 27 février Partager Posté(e) 27 février J'avais l'année dernière (en CM2) un élève dont le PAP avait été mis en place en CM1. J'ai renouvelé et mis à jour le PAP, en lien avec le médecin scolaire. Cette année, en 6e, je sais que le le PAP a été aussi renouvelé et mis à jour (selon l'évolution de l'élève) et c'est le médecin scolaire qui a assuré le suivi à chaque fois. En revanche, il s'agit d'une famille très impliquée contrairement à ta situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Meli Na Posté(e) 27 février Partager Posté(e) 27 février Oui cela doit être plus efficace Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mamm gozh Posté(e) 3 mars Partager Posté(e) 3 mars Un PAP n'est pas un outil pour remédier à de la grande difficulté scolaire, mais pour mettre en place des aménagements pour un enfant qui a un trouble des apprentissages avéré et bilanté, après avis médical. On peut avoir un enfant avec un trouble neurodéveloppemental sans difficulté scolaire (si les aménagements permettent de compenser, et c'est d'ailleurs le but). Par exemple, le clavier et les outils géométriques informatiques vont aider un enfant dyspraxique à ne pas être bloqué par l'écriture manuscrite. À toujours confondre le handicap et les troubles des apprentissages avec la difficulté scolaire, non seulement on n'aide pas l'élève en difficulté, mais on nuit aux élèves avec un trouble avéré et un vrai suivi : les enseignants ont alors tendance à ne pas voir la nécessité d'aménager pour un élève qui n'est pas en difficulté ; de même, à vouloir des AVS pour des élèves en difficulté ou simplement qui ne font rien (les modèles plante verte, je veux réussir sans rien faire et de l'attention individuelle et exclusive on diminue les moyens apportés par exemple à l'élève TDAH, qui, lui, ne fait pas rien mais ne peut pas faire alors qu'il le voudrait. Faut-il mettre en place un PAP ici ? Clairement non. En revanche, d'autres questions se posent en cas de déficit éducatif. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Meli Na Posté(e) 4 mars Partager Posté(e) 4 mars Dans mon cas il n'y a pas de problème pour mettre en place un PAP car les grandes difficultés scolaires rejoignent le trouble . Je ne suis pas d'accord avec toi le PAP semble bien aussi être un outil d'aide pour les enfants qui ont besoin d'aménagement mais pour X ou y raison on va parler seulement de grandes difficultés; C'est précisément un outil qui peut être utilisé pour les cas difficiles à définir et qui n'aboutiraient à aucune aide pérenne si on n'en passait pas par là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mamm gozh Posté(e) 4 mars Partager Posté(e) 4 mars Absolument pas. Il ne s'agit pas d'exprimer ce que tu penses, il s'agit des textes. Tu peux bien évidemment faire de la différenciation ou des aménagements pour des élèves en difficulté, dans le cadre d'un PPRE, mais en aucun cas le PAP n'est une réponse légale à la difficulté scolaire. https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo5/MENE1501296C.htm "L'article D. 311-13 du même code prévoit que « les élèves dont les difficultés scolaires résultent d'un trouble des apprentissages peuvent bénéficier d'un plan d'accompagnement personnalisé prévu à l'article L. 311-7, après avis du médecin de l'éducation nationale." "Le plan d'accompagnement personnalisé répond aux besoins des élèves qui connaissent des difficultés scolaires durables ayant pour origine un ou plusieurs troubles des apprentissages pour lesquels ni le programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) ni le projet d'accueil individualisé (PAI) ne constituent une réponse adaptée." Il est répété 2 fois dans le BO la notion de "trouble des apprentissages". Un trouble des apprentissages est un diagnostic effectué par un médecin en lien avec un examen et différents bilans. Ce n'est pas le "diagnostic " de difficultés scolaires réalisé par l'enseignant. Ce n'est absolument pas un outil à mettre en place de ta propre initiative pour des "cas difficiles à défini". C'est précisément ce mélange des genres qui nuit profondément aux élèves avec un vrai diagnostic (et aussi aux élèves handicapés avec un PPS) : il y a une focalisation sur la difficulté scolaire qui méconnaît alors la réalité de l'existence de certains troubles et handicaps. La difficulté scolaire est de la difficulté scolaire, que ce soit parce que l'élève est limité, parce qu'il ne s'investit dans rien (l'élève "plante verte" autrefois accompagné par le maître G pour mettre du sens à sa présence à l'école), parce qu'il attend une attention individuelle, parce que les jeux vidéos et les écrans l'ont habitué à une récompense immédiate (on est dans les notions de "circuit de la récompense"), parce que le contexte social, familial est tellement compliqué qu'il ne laisse pas de place aux apprentissages, parce que l'enfant a des troubles psy, parce qu'il est passé de classe en classe sans savoir vraiment lire et écrire... et j'oublie une partie des raisons, qui font que non, la difficulté scolaire n'est pas un trouble des apprentissages, et un trouble des apprentissages n'est pas de la difficulté scolaire. Pire, en faisant miroiter aux familles qu'un PAP "sauvage" va résoudre les difficultés, on va générer de la frustration (les bilans servent précisément à guider sur le trouble, et la rééducation à mettre en place des stratégies de compensation) car on va cibler la conséquence, qui peut avoir des origines très variées, et surtout... Au collège, et en particulier pour le brevet, les aménagements ne seront pas validés puisque non argumentés. Le rectorat constate une inflation massive de demandes d'aménagements, pour bonne partie sans bilans ni suivis, et refuse donc légitimement l'aménagement. Les collèges sont donc généralement très vigilants sur les PAP (dont l'avis médical, puisque les dossiers d'aménagement sont évalués par un médecin). Si ton élève est en grande difficulté, c'est un PPRE qu'il faut faire (et un PPRE passerelle pour le passage en 6e plus dossier SEGPA). Si la famille est dans le refus de soin, à un moment, il faut se poser la question de l'IP. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
éowin Posté(e) 4 mars Partager Posté(e) 4 mars A un moment, les gens qui savent tout et ne veulent pas entendre les conseils..... tant pis. Le médecin scolaire ne signera pas son PAP, et elle comprendra.... que veux-tu! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Meli Na Posté(e) 4 mars Partager Posté(e) 4 mars Oui enfin si y a pas de problème...C'est incroyable ce ton que vous employez! D'ailleurs je ne participerai plus à ce post j'espère que certains y trouveront les informations qui leur manque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mamm gozh Posté(e) 5 mars Partager Posté(e) 5 mars C'est incroyable cette mauvaise foi. 😂 Tu poses des questions, puis tu t'énerves parce que tu n'obtiens pas des réponses conformes à tes espérances. Respire, c'est un de tes élèves, pas ton enfant. Pas de quoi réagir comme tu le fais. Retiens cependant de cette expérience que tu es un fonctionnaire, et, qu'à ce titre, ton référentiel professionnel prévoit quand même d'"inscrire son action dans le cadre des principes fondamentaux du système éducatif et dans le cadre réglementaire de l'école", qui n'est pas"faire ce que l'on veut en fonction de ce qu'on pense". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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