Plumes croisées n° 24

[Torque]

C'est parti ! Vous m'envoyez vos productions en MP et je posterai tout ça le jeudi 29 février dans la soirée..

 

[Torque]

Déjà deux textes et purée.... c'est du lourd !

[Torque]

Et hop, un troisième texte ! On est bien, là ! 

Petit rappel: Tout le monde peut participer, même ceux qui n'ont jamais tenté ! Viendez nombreux...

[Torque]

Quatrième texte reçu.....

 

[Torque]

Voili, voilà, à vous de trouver...

Ont participé: BountyG, Liliclaire, Ljub, Torque.

Texte 1

Ent, fier forestier

Défenseur de la Forêt.

Oups, que c'est donc froid !

Texte 2

Après une semaine de bouleau menée à bâtons rompus, M. Fagot appela deux de ses meilleures amis pour aller boire un coup, car il ne voulait pas rester saule avec sa femme.

Au "Bar au Bab'",  il but plus que de raison, au point de provoquer une presque-bagarre avec des touristes bastiais, car il n'était pas du genre à multiplier les pins.

L'écorce étant rugueux, il se ravisa car en matière de rapport de force, il peuplier.

Hêtre ou ne pas être belliqueux, telle fut la question qu'il se posa, mais pas trop longtemps. M. Bourgeon (Geongeon pour les intimes) lui proposa de rendre visite à l'improviste chez une vieille branche prénommée Séverine (Sève, pour les mêmes intimes). 

Geongeon et M. Fagot se rendirent au 22 avenue de l'Acacia : après avoir sonné et frappé à la porte, ils durent crier "Sève, es-thuya ?" afin qu'elle vienne ouvrir la lourde en chêne massif importée d'une forêt de Transylvanie orientale.

Les voisins furent tous réveillés, sauf Sève, qui était sourde comme un pot de fleurs.

Geongeon et M. Fagot repartirent. Ébène (le troisième larron) proposa que tout le monde rentre chez soi, car il ne voulait pas finir la soirée noyer dans l'alcool.

Le moment fatidique arriva pour M. Fagot : rentrer sans réveiller sa crème de femme. Sur la pointe des pieds, il traversa sans encombres le hall d'entrée. Hélas, elle l'attendait pour une menue explication au sujet de sa sortie imprévue.

M. Fagot échoua cyprès du but...

Texte 3

Il était une fois une petite institutrice de maternelle qui vivait au milieu de cendriers en coquillages, de rouleaux de PQ vides et de colliers de nouilles, comme toute petite institutrice de maternelle et qui avait un petit mari qui n'en pouvait plus de vivre au milieu de tout ce bric-à-brac, comme d'ailleurs tous les petits maris de toutes les petites institutrices de maternelle et ce, sans parler bien sûr de ce bruit de fond permanent à base de comptines débiles dans des pièces aux murs couverts de poèmes et autres calendriers de réunions institutionnelles, entre les sapins dessinés sur les vitres au blanc de Meudon qu'il fallait essuyer tous les ans au mois de Mars.

Toujours à la recherche de nouvelles idées propres à ouvrir les yeux écarquillés de ses petits élèves aux merveilles de la vie à travers une extraordinaire variété de supports aussi improbables qu'hétéroclites, la petite institutrice de maternelle s'était lancée dans la décoration florale de sa classe , l'élevage de têtards et la constitution d'un projet pédagogique sur les différents états d'âme de Bubulle le poisson rouge de l'école et rapportait tout ce bazar chez elle et son petit mari à chaque période de vacances car bon, il faut bien arroser les plantes, rattraper les grenouilles- bah oui, les têtards ça grandit- et nourrir Bubulle qui n'est pas du poisson pané.

Le petit mari de la petite institutrice finissait par se demander s'il n'allait pas devenir un jour lui aussi un objet d'étude pour les petits élèves de sa petite institutrice de femme et ses angoisses atteignirent la zone rouge le jour où de retour de l'école il la vit portant dans ses bras un immense vivarium ne contenant que quelques feuilles et quelques petites branches quand soudain certaines se mirent à bouger et il comprit alors  que le bouchon avait été poussé trop loin et que si on ne stoppait pas le mouvement on ne pourrait bientôt plus le récupérer alors il se leva et aussi calmement qu'il le put s'écria " ça suffit maintenant Martine, fous moi ces phasmes dehors !" Et la petite institutrice de maternelle qui s'appelait donc Martine ( faut suivre hein..), comprit que la goutte d'eau avait fini par faire déborder le vase de l'entente conjugale et se précipita au bord de l'eau pour virer ses fichues saletés de phasmes.

Texte 4

Je suis cette vieille branche folle, paraît que j’ai perdu la tête. Entre nous, je me moque bien de l’avis des autres. Je mène ma vie à ma façon, et devinez quoi ? Je suis heureuse et je m’en balance des autres. 

Je veux me promener nue ? Je le fais. 

Je veux danser nue dans la forêt ? Je le fais.

Je veux sauter nue ? Je le fais.

Je veux nager nue dans la rivière ? Je le fais aussi, et puis zut on n’a qu’une vie !

J’aime bien la nudité, regardez le sourire radieux sur mon visage, il en dit long sur le plaisir que je ressens. Ah cette rivière au milieu de la forêt...l’eau est un peu fraîche, mais cette sensation sur ma peau est enivrante . J’entre à petit pas, de manière gracieuse. Quelle frisson, l’eau vient caresser mon écorce, lentement, divinement. Quel plaisir ! 

 

[joelafrite]

1 - BountyG

2- Ljub

3- Torque

4- Liliclaire

Sympas tous ces textes !

[Torque]

il y a 1 minute, joelafrite a dit :

1 - BountyG

2- Ljub

3- Torque

4- Liliclaire

Sympas tous ces textes !

Bingo, Joe ! Tu deviens le Maître de jeu du "Plumes croisées n° 25" !!!

[joelafrite]

il y a 1 minute, Torque a dit :

Tu deviens le Maître de jeu du "Plumes croisées n° 25" !!!

OK - je regarde ça ce week end

[Torque]

il y a 1 minute, joelafrite a dit :

OK - je regarde ça ce week end

 Cool ! Une image pas trop concrète, pas trop explicite, pas trop abstraite non plus, propice à laisser divaguer l'imagination hein...c'est pas d'la tarte, il va te falloir une bonne bouteille !

[dadizou]

Bravo Joelafrite!

[Ljub]

Mais comment font-ils pour tout trouver ? Ils sont trop forts.

[liliclaire]

Ben comment vous avez fait ??

bravo en tout cas !