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Posté(e)

J'espère que cette photo vous inspirera : redistribution des copies pour le Kikaécrikoi samedi à 18 h.

A vos claviers.

 

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  • Haha 2
Posté(e)

On avait dit pas le physique..! :spank:

Posté(e)

Loin de moi cette idée !

C'est une banale image sportive 😋.

Posté(e)
il y a 6 minutes, Ljub a dit :

Loin de moi cette idée !

C'est une banale image sportive 😋.

:D

 

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Posté(e)

Premier texte reçu.

Ça démarre fort : j'ai bien ri !

Posté(e)
Le 11/03/2024 à 17:36, Ljub a dit :

J'espère que cette photo vous inspirera : redistribution des copies pour le Kikaécrikoi samedi à 18 h.

Un problème de fuseau horaire.....:whistling:;)

Posté(e)

Mr @Ljub ???

Posté(e)

Il nous fait une dadizouette, là.....:devil_2:

Posté(e)
il y a 1 minute, Torque a dit :

Il nous fait une dadizouette, là.....:devil_2:

Maisheu!!!!😝

  • Haha 1
Posté(e)
il y a 22 minutes, Torque a dit :

Un problème de fuseau horaire.....:whistling:;)

:angel_not: Heureusement pour moi!!!! :tongue: J'étais hors délai pour ce Plumes Croisées! :sweatingbullets::heat:

Posté(e)
il y a 1 minute, Babouille a dit :

:angel_not: Heureusement pour moi!!!! :tongue: J'étais hors délai pour ce Plumes Croisées! :sweatingbullets::heat:

Tu as eu le temps, du coup ?

Posté(e)

Oups ! Désolé : j'étais sur le fuseau horaire de Moscou 😁.

Voici les participants : dadizou, Liliclaire, Babouille, Joelafrite et Torque 

Texte 1 :

Mesdames et Messieurs, ici Léon du studio 104

Dernière information de la plus haute importance :

Le sumo Takimamoto vient de prendre huit Redbull d’affilée et a décidé de se lancer dans la compétition du nouveau triathlon pour préparer les JO d’été 2024.

La nouvelle épreuve, mon cher Guy, sera de sauter par-dessus tous les surmulots et d’atterrir dans la Seine. Ensuite, les sportifs devront nager 500 mètres, courir 3000 mètres jusqu’au stade de France et se vautrer sur les nouveaux matelas remplis de savon glissant et de punaises. Ils devront éjecter les vachettes des matelas !

À vous les studios !!!

 

Texte 2 :

 

BACCALAURÉAT 2024 – épreuve de philosophie

 

Sujet : Est-on vraiment libre quand on fait du saut à ski en tenue de sumo ?

 

Introduction

Ce sujet nous questionne sur les conditions de notre liberté. Si l'on définit la liberté comme le pouvoir d'agir sans contrainte alors un individu est libre quand il décide de faire du saut à ski à moitié nu dans une tenue ridicule.

Seulement, un problème se pose si l'on considère les raisons qui guident nos actions : on peut interroger les déterminismes, les pressions sociales, les influences du milieu d'origine qui influencent notre libre arbitre. Quand on fait du ski en tenue de sumo, est-on libre ou est-on déterminé ?

Nous tenterons de répondre à cette question en définissant dans un premier temps la liberté comme une absence d'obstacle. Dans un deuxième temps, nous étudierons les déterminismes qui guident nos actions avant, dans une dernière partie, de proposer une éthique de liberté dans la dignité.

 

 

Première partie : la liberté comme absence d'obstacles

On peut définir la liberté d'agir de manière négative, comme une absence d'obstacles.

Hobbes, dans Le Léviathan, définit la liberté comme une absence d'opposition. Cette définition s'applique d'ailleurs tout autant aux créatures inanimées ou aux êtres non raisonnables qu'à l'homme. Dans le cas de l'homme, la liberté correspond à ce que l'homme peut faire, à ce que sa force, son intelligence et sa volonté lui permettent de faire, sans en être empêché.

Attention néanmoins à ne pas confondre liberté et puissance. Si je veux par exemple courir à cent km/h ce n'est pas ma liberté qui m'en empêche mais mes limites physiques.

Être libre, ce n'est donc pas faire tout ce que l'on veut, c'est plutôt ne pas être empêché de faire ce que l'on peut faire.

Un sumo exerce donc sa liberté s'il fait du saut à ski, parce qu'il en a les capacités, la volonté et que rien ni personne ne l'en empêche.

 

Néanmoins, si ce sumo exerce sa liberté, n'existe-il pas des forces qui influenceraient cette liberté ? Son libre-arbitre est-il absolument libre ?

 

Deuxième partie : les déterminismes

Selon Bourdieu, notre liberté reste influencée par les déterminismes de notre milieu d'origine.

Par exemple, imaginons une famille dans laquelle le père serait un lutteur de sumo émérite et la mère une championne de saut à ski. Le milieu dans lequel baignerait leur enfant serait tout à fait propice à l'émergence d'une passion pour le saut à ski en tenue de sumo.

Par contre, le même enfant placé dans une famille où le père serait tueur en série et la mère vendeuse d'articles de jardinage n'exercerait sans doute pas ce sport et pourrait plutôt se mettre à tuer des gens à coups de râteau.

Ce qui interroge le concept de liberté : pour ces deux exemples, l'enfant a-t-il vraiment choisi ? Fait-il vraiment preuve de libre arbitre ? Bien sûr que non ! Avoir vu quotidiennement son père en tenue de sumo, ce père que l'on admire, c'est bien la seule raison qui pourrait pousser quelqu'un à se geler les meules en faisant du saut à ski dans la même tenue.

 

Déterminée ou pas, il n'en reste pas moins que la liberté de ce sumo s'exerce pleinement.

Dans son livre Retour à Reims, Didier Eribon montre que, même s'il en éprouve de la honte, il lui a été possible de s'extraire de son milieu familial et de devenir un trans-classe.

Notre sumo aurait pu également s'émanciper de sa famille et se passionner pour tout autre chose.

Néanmoins, le fait d'exercer sa liberté peut le rendre ridicule, ce sera l'objet de notre troisième partie.

 

Troisième partie : pour une liberté dans la dignité

Selon Montaigne, dans ses Essais, le ridicule dépend du jugement des autres, qui peut être subjectif. Ce qui est ridicule pour nous peut parfaitement être honorable pour d'autres. En se moquant de ce sumo parce qu'il nous paraît ridicule, notre intolérance nous rend ridicules nous aussi !

Sartre, lui, estime que le ridicule peut être vu comme une manifestation de mauvaise foi. Lorsque des individus s'efforcent de se conformer aux attentes sociales au détriment de leur authenticité, ils deviennent ridicules. Notre sumo, que sa liberté soit déterminée ou non, se définit comme un amateur de saut à ski à moitié nu. Renoncer à son être par peur du qu'en dira-t-on le rendrait peut-être encore plus ridicule.

Cela dit, nous pouvons malgré tout interroger la dignité. Pour Kant, la dignité découle de la capacité des êtres humains à se gouverner selon leur propre raison et leur propre autonomie. Il soutient que les êtres humains ont une dignité intrinsèque en tant qu'êtres rationnels capables de se fixer leurs propres fins morales, et cette dignité doit être respectée comme un impératif catégorique. Il appartient alors à notre sumo de déterminer les limites de sa dignité.

D'autres philosophes, comme Martha Nussbaum, soutiennent d'ailleurs que la dignité est une valeur universelle qui devrait être reconnue et respectée dans toutes les cultures et sociétés. Selon cette perspective, la dignité humaine repose sur le respect des droits fondamentaux, tels que la liberté, l'égalité, la justice et le respect de la personne. Dans ce cas, personne ne peut s'arroger le droit d'interdire à un sumo de faire du saut à ski.

 

Conclusion

Bien que la liberté semble à première vue devoir s'exercer selon certaines limites, nous avons vu qu'il n'en est rien et que seule l'absence d'obstacles peut la définir. Qu'elle soit prédéterminée ou non, elle s'exerce pleinement lorsqu'elle s'affranchit du regard des autres, que l'acte de skier à moitié nu paraisse ridicule à certains ou non. Notre sumo exerce donc pleinement et entièrement sa liberté.

 

Texte 3 :

C'était une télévision vraiment spéciale. Oui, même Monsieur Lécureuil en était convaincu.

"Pourquoi magique ?", demanda son ami.

-Ben, si tu la regardes de derrière, les images prennent vie !

-Non... Sérieusement ? Tu déconnes ?

-Mais si, je te jure ! Allume-la, regarde, je te montre et tu verras !

-Alors, qu'est-ce que tu vois ?

-Eh bien, une piste de ski...

-Ah.

-Personne dessus, c'est le désert, sur cette chaîne là.

-Eh bien, zappe alors !

-D'accord, je zappe... Oh ! Un combat de sumo ! Ils sont vraiment costauds, tu sais. Regarde-moi ça, leur tenue, faut vraiment pas avoir peur d'avoir l'air ridicule. Ben, celui-là il n' a l'air pas commode.

-Je ne sais pas, je suis derrière la télé.

-Eh alors ?

-Eh bien, rien !

-Ta télé n'est pas magique, alors ?

-Mais si, je te jure, je ne comprends pas

-...

-Tu ne dis plus rien ?

-Je regarde le combat.

-Oh Oh là là ! Incroyable ! Le petit a envoyé valser le gros... Il est parti comme un boulet de canon... mais il a disparu de l'écran... Mais où est-il ? 

-Je ne sais pas... Zappe.

-Euh... Tu ne vas pas me croire... Viens voir !

-Quoi ?

-Tu te rappelles de la chaîne désertique, celle de la piste de ski ?

-Oui, et alors ?

-Le sumotori.

-Eh bien, quoi le sumotori ?

-Eh bien, il fait du ski.

Texte 4 :

 

Il était une fois un petit nugget de poulet dépressif qui s'appelait Michel Sardou et sa maman lui disait souvent Michel il faut que tu te trouves un boulot parce que tu ne peux pas passer ta vie comme ça, sans rien faire dans une boite de chicken nuggets, et puis range ta chambre on n'est pas chez McDo ici et toussa. Michel un jour enfin s'en fut sifflotant sur les chemins de la vie, ne sachant bien qu'en faire et lequel choisir mais il sifflait très bien et les oiseaux qu'il croisait le lui disaient et dans les champs les vaches et dans les bois les biches et dans les ruisseaux les poissons applaudissaient ce talent incongru et inattendu, mais ça ne remplissait ni sa bourse ni son estomac et en fait pas grand chose.

Écumant les fermes et les commissariats, les fast food et tout ce qui pouvait accueillir de la volaille il encaissait refus et mépris, tantôt  trop compétent, tantôt pas assez mais partout sa voix était reconnue et appréciée ce qui le mena à penser s'en faire un métier, lorsqu'il croisa soudain la route d'un impresario qui l'engagea directement, lui fit prendre des cours de chant, lui donna à manger et où dormir et c'était bien et Michel put grandir et grossir tranquillement tout en affinant son talent jusqu'à monter sur scène et conquérir un public de fans enthousiastes.

Devenu célèbre il se souvint brusquement de tout ce que sa maman lui disait, de tout ce que son papa lui conseillait à lui le petit nugget sans ailes ni pattes juste assez croustillant pour inspirer l'amour mais pas assez pour réussir dans la vie et il prit alors une de ses plumes et se mit à leur écrire une jolie carte postale pour leur dire sa réussite, qu'il commença par "Mes chers parents je vole, comprenez bien je voooole...."

 

Texte 5 :

 

La compétition continue avec le concurrent numéro 17, Ransu Monaturo. Ce skieur grec n'en est pas à son coup d'essai. 37 participations à son actif. Ransu persiste et signe cette année dans la catégorie "saut à skis de fond en string".

Ransu Monaturo prend ses skis elan puis prend son élan après avoir fait une caresse à son élan. Sans casque ni couronne, il glisse tel un pingouin sur la banquise droit sur le tremplin de l'épreuve reine des jeux olympiques de Rio. Puis tel le condor survolant la cordillère des Andes, Ransu plane vers la victoire! Un saut en longueur de 1867 mètres le fait entrer dans le livre des records et à l'hôpital dans le même temps: les engelures aux parties génitales lui auront malheureusement été fatales.

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