nonau Posté(e) 19 mai Posté(e) 19 mai (modifié) Il y a 10 heures, Goëllette a dit : Alors, tu l'as fait ? Non je me suis centré sur les problématiques de nos écoles en REP, j'ai parlé de la non mixité et des dérogations accordées pour éviter nos écoles, j'ai parlé maladies et non remplacement, contractuels et crédibilité, enfin j'ai parlé de la légende de la médecine de prévention... en plus de la description de nos projets et des résultats de nos élèves. Après on avait 10 minutes à 4 enseignants pour parler... J'ai voulu mettre le doigt sur leurs propres défaillances. Modifié 19 mai par nonau
nonau Posté(e) 19 mai Posté(e) 19 mai il y a une heure, bab33 a dit : Je parie qu'ils t'ont parlé liaison GS/CP, liaison CM2/6ème et projets NEFLE quand ils vous ont réunis après l'évaluation dans l'école. Bon comme il n'y a plus d'argent, ils ne nous ont plus parlé projet NEFLE lors de la restitution du rapport d'évaluation...risible. Nous n'avons pas eu de débriefing en fin de journée....
André Jorge Posté(e) 22 mai Posté(e) 22 mai Le 15/05/2024 à 14:43, nonau a dit : 25 milliards de moins dans le budget de l'éducation nationale tous les ans depuis 1990... Bizarre que personne n'ait relevé cette affirmation... 25 milliards de moins dans le budget de l'éducation nationale tous les ans depuis 1990 : c'est impossible. Les budgets des ministères, y compris celui de l'éducation nationale, sont généralement ajustés chaque année en fonction des priorités gouvernementales, des besoins et des contraintes économiques. Une réduction systématique de 25 milliards d'euros chaque année depuis 1990 est impossible car cela conduirait à un budget négatif en très peu de temps. De plus, c'est tout le contraire qui s'est produit : Le budget de l'Education nationale augmente depuis 25 ans : La hausse inédite du budget de l’Éducation nationale (cours-thales.fr) Le budget du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse bénéficie dans le projet de loi de finances pour 2024 d’une hausse historique de 3,9 milliards d’euros (+ 6,5 %) : Projet de loi de finances 2024 | Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse Le budget du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse bénéficie dans le projet de loi de finances pour 2024 d’une hausse historique de 3,9 milliards d’euros (+ 6,5 %) : Dépenses d’éducation − France, portrait social | Insee
nonau Posté(e) 22 mai Posté(e) 22 mai (modifié) il y a une heure, André Jorge a dit : Bizarre que personne n'ait relevé cette affirmation... 25 milliards de moins dans le budget de l'éducation nationale tous les ans depuis 1990 : c'est impossible. Les budgets des ministères, y compris celui de l'éducation nationale, sont généralement ajustés chaque année en fonction des priorités gouvernementales, des besoins et des contraintes économiques. Une réduction systématique de 25 milliards d'euros chaque année depuis 1990 est impossible car cela conduirait à un budget négatif en très peu de temps. De plus, c'est tout le contraire qui s'est produit : Le budget de l'Education nationale augmente depuis 25 ans : La hausse inédite du budget de l’Éducation nationale (cours-thales.fr) Le budget du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse bénéficie dans le projet de loi de finances pour 2024 d’une hausse historique de 3,9 milliards d’euros (+ 6,5 %) : Projet de loi de finances 2024 | Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse Le budget du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse bénéficie dans le projet de loi de finances pour 2024 d’une hausse historique de 3,9 milliards d’euros (+ 6,5 %) : Dépenses d’éducation − France, portrait social | Insee Tu sembles confondre budget net, effectif, et part de ce budget dans l'évolution du PiB... Le budget net a beau augmenté, il augmente beaucoup moins vite que les richesses produites. Cela signifie, que la part du PIB accordé au premier degré notamment diminue même si le budget augmente. C'est un peu comme le salaire. Sil augmente de 2% mais que l'inflation est de 10%, alors ton salaire net aura diminué... https://www.cafepedagogique.net/2022/11/30/la-depense-d-education-reste-plus-faible-que-pour-la-generation-precedente/ Modifié 22 mai par nonau 1
André Jorge Posté(e) 22 mai Posté(e) 22 mai OK. Merci pour le lien. L'article du Café pédagogique indique que la dépense intérieure d'éducation (DIE) en France, qui représentait 7% du PIB dans les années 1990, est tombée à 6,8% en 2021. Cette baisse d'un point de PIB correspond à environ 25 milliards d'euros de moins, soit une réduction notable de l'effort national en matière d'éducation... Cette diminution reflète donc bien un retrait progressif de l'État, dont la part dans la DIE a diminué au profit des collectivités territoriales et des ménages. Mais il est quand même faux d'affirmer qu'il y a eu 25 milliards de moins dans le budget de l'éducation nationale tous les ans depuis 1990.
nonau Posté(e) 22 mai Posté(e) 22 mai il y a une heure, André Jorge a dit : OK. Merci pour le lien. L'article du Café pédagogique indique que la dépense intérieure d'éducation (DIE) en France, qui représentait 7% du PIB dans les années 1990, est tombée à 6,8% en 2021. Cette baisse d'un point de PIB correspond à environ 25 milliards d'euros de moins, soit une réduction notable de l'effort national en matière d'éducation... Cette diminution reflète donc bien un retrait progressif de l'État, dont la part dans la DIE a diminué au profit des collectivités territoriales et des ménages. Mais il est quand même faux d'affirmer qu'il y a eu 25 milliards de moins dans le budget de l'éducation nationale tous les ans depuis 1990. Le budget de l'Education Nationale est celui financé par l'État. Pas par les collectivités ou les parents. Donc il manque bien 25 milliards. C'est écrit noir sur blanc. Même si une petite partie est transférée sur les collectivités ou les parents, ce ne sont pas eux qui abondent l'enveloppe globale des rémunérations par exemple. Donc cet argent manque: pour nous revaloriser de manière décente notamment, pour l'inclusion, pour les effectifs ou attirer des candidats masse et qui tiennent la route...
Muscari Posté(e) 23 mai Posté(e) 23 mai Dans mon école, on était en fermeture en janvier puis on nous a retiré de la liste des fermetures car les effectifs étaient finalement plus élevés que ceux annoncés. Sauf que là, on a eu la surprise d'une perte non prévue de quelques futurs élèves ( une histoire à l'élémentaire qui semble avoir pris des proportions importantes et plusieurs parents mécontent retirent les ainés pour les inscrire dans le privé et dans le même coup n'inscrivent plus les petits frères et soeurs en maternelle chez nous mais dans le privé aussi. ça concerne plusieurs familles. On était à peine au nombre demandé, là, on repasse en dessous. Comme ça se passe dans ces cas là ? On n'était pas en fermeture conditionnelle, ma directrice dit qu'ils nous laisseront peut être cette année et diront qu'on ferme en juin suivant, surtout que des logements vont être livrés cette année... Moi, je pense qu'ils nous fermeront s'ils le veulent... peu importe qu'on soit ou non en fermeture conditionnelle... Et si c'est le cas, le mouvement étant passé, vu que c'est moi qui saute, comment ça se passe ? On me dira en septembre où j'atterris ou j'ai une chance de savoir fin juin ? J'avais eu mon poste avec une bonification handicap avec des restrictions émises par le médecin de prévention (en terme de distance, étages, stationnement...), si on ferme, est-ce qu'ils vont en tenir compte pour m'affecter ailleurs ou bien ils ne s'en préoccupent pas et je peux me retrouver dans une école qui alourdira mes difficultés ?
Yuuko Posté(e) 23 mai Posté(e) 23 mai Une année où j'étais directrice d'une école 3 classes, nous avons perdu 6 élèves entre février et mai. J'ai tiré la sonnette d'alarme auprès de l'inspection car je passais en classe unique sur mon site, ce n'était pas rien niveau organisation et appréhension des familles. L'IEN a fait un CE exceptionnel pour rassurer les familles, annonçant la fermeture même si elle n'était pas prononcée. Elle a été actée une semaine avant la rentrée suivante (pas besoin de comptage c'était la cata de toute façon). Une nouvelle collègue était nouvellement nommée sur la classe qui fermait, on lui a trouvé un poste provisoire avant la rentrée.
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