Au plus près des réalités

[lireli]

J’y ai vécu, mes gamins sont dans le privé et j’habite désormais dans un endroit où je n’aurais jamais cru pouvoir un jour habiter …. Mon grand père ne savait pas écrire , mon fils en septembre rentre dans sa dernière année d’école d’ingénieur 

J’ai vécu la mixité , je la vis avec mes amis et surtout mon travail et mes enfants la vivent également mais est on obligé d’avoir vécu dans un quartier prioritaire pour avoir la légitimité de revendiquer des idées de gauche ? 

Modifié mercredi à 21:49 par lireli

[Acetabulum]

@lireli C'est une des interprétations possibles du sondage. Nous verrons bien.

Les idées de gauche ne nécessitent aucun pré-requis. C'est une idéologie, chacun est libre de la partager. Ce n'est pas une raison pour écarter l'importance de l'expérience. Car en votant, on ne vote pas que pour soi, on vote aussi pour ce que l'on pense être bien pour les autres. Et comment pourrait-on le savoir, si on ne sait rien ou peu de choses de leur vécu ?

 

Ayant connu la pauvreté, je peux vous assurer que quiconque de l'a pas connue ne peut la comprendre. Lorsque j'ai fait mes études avec des gens plus aisés, combien de fois n'ai-je pas dû supporter leurs complaintes matérielles... Comme disent les anglo-saxons : « A lesson lived, is a lesson learned. » Le reste c'est quand même de la foutaise.

A titre personnel, je reste gêné par ceux qui s'occupent d'affaires qu'ils ne connaissent pas. Pour connaître la pauvreté, la misère y compris intellectuelle, il faut la fréquenter. Mieux, il faut aimer la fréquenter et aimer les gens qui y sont.

C'est trop simple d'avoir en adoration les « petits » en ne les sentant que de loin. C'est du mépris déguisé en charité. Cette hypocrisie m'affecte, je ne peux le cacher.

 

Mais enfin, le sondage devrait permettre une compréhension plus froide que ce que ne permettent nos expériences personnelles.

Modifié mercredi à 21:52 par Acetabulum
ajout

[B i b]

On a ici typiquement des questions et commentaires orientés pour obtenir des réponses qui coïncident avec la pensée de son auteur, lequel a des positions tranchées et des idées bien arrêtées (en témoignent ses contributions sur les différents fils auxquels il participe), qui déteste ce que la gauche représente, qui a envie de taper sur les enseignants de gauche. Et il doit probablement penser qu'on ne le voit pas venir...

[Acetabulum]

il y a 2 minutes, B i b a dit :

On a ici typiquement des questions et commentaires orientés pour obtenir des réponses qui coïncident avec la pensée de son auteur, lequel a des positions tranchées et des idées bien arrêtées (en témoignent ses contributions sur les différents fils auxquels il participe), qui déteste ce que la gauche représente, qui a envie de taper sur les enseignants de gauche. Et il doit probablement penser qu'on ne le voit pas venir...

Vous êtes libre de contribuer avec vos propres sondages. Je me ferai un plaisir d'y répondre.

[Maitresse_lit]

Je n’ai pas répondu au sondage car je ne m’y retrouve pas. J’ai grandi dans la pauvreté mais en campagne, à 30 minutes de la grande ville. Clairement on aurait habité en ville, ça aurait été dans « les quartiers ». Est-ce que ça me rend moins légitime d’avoir des idées de gauche? Je ne pense pas.

[Acetabulum]

il y a 20 minutes, Maitresse_lit a dit :

Je n’ai pas répondu au sondage car je ne m’y retrouve pas. J’ai grandi dans la pauvreté mais en campagne, à 30 minutes de la grande ville. Clairement on aurait habité en ville, ça aurait été dans « les quartiers ». Est-ce que ça me rend moins légitime d’avoir des idées de gauche? Je ne pense pas.

Si vous ne me lisez pas, vous ne pourrez comprendre le sens de ce sondage.

Je vais rappeler une énième fois, que la politique française n'est pas constituée d'un bloc de gauche sociale et d'un bloc de droite libérale, mais d'un unique bloc cosmopolite, le souverainisme étant anecdotique.

Le cosmopolitisme s'oppose à l'idée de nation. Par nature il est contraire à la souveraineté nationale. Il est le grand favori des ploutocrates, qui peuvent grâce à lui commercer sans frontière et employer la main d'œuvre la moins chère possible à l'échelle planétaire.

 

La question est donc de savoir si les enseignants, dont le vote marque leur préférence affichée pour le cosmopolitisme le vivent, ou s'ils en profitent, loin des problèmes générés.

 

 

 

Rappel : Le RN fait croire qu'il est souverainiste et les médias abondent, mais c'est faux. Pro-UE, pro-OTAN, paneuropéen, il est un cosmopolitisme circonscrit à une préfèrence ethnique.

 

 

 

[Acetabulum]

il y a 10 minutes, reysan a dit :

Je ne réponds pas car jamais je n'habiterai en ville, cela n'empêche pas la pauvreté,  la violence,...

Hors-sujet.

La pauvreté à la campagne, tout le monde s'en tape en politique, à gauche y compris. Les enseignants savent bien que les écoles de campagne sont délaissées et que les REP+ bénéficient de moyens largement supérieurs, alors même qu'elles sont souvent dans des situations tout aussi difficiles.

Dans votre cas, si c'est la pauvreté rurale que vous fréquentez, il est invraisemblable de voter pour des partis de gauche qui ponctionneront davantage de moyens de vos territoires, pour en donner plus encore aux quartiers prioritaires des villes.

[Florida]

Il y a 10 heures, Acetabulum a dit :

Hors-sujet.

La pauvreté à la campagne, tout le monde s'en tape en politique, à gauche y compris. Les enseignants savent bien que les écoles de campagne sont délaissées et que les REP+ bénéficient de moyens largement supérieurs, alors même qu'elles sont souvent dans des situations tout aussi difficiles.

Dans votre cas, si c'est la pauvreté rurale que vous fréquentez, il est invraisemblable de voter pour des partis de gauche qui ponctionneront davantage de moyens de vos territoires, pour en donner plus encore aux quartiers prioritaires des villes.

C’est terrible mais malheureusement vrai. Lorsque j’étais enseignante dans le rural j’avais échangé avec des parents qui m’avaient expliqué qu’ils votaient RN pour ces raisons. Ils avaient l’impression d’être oubliés: pas d’infrastructures sportives et culturelles , des classes chargées avec niveaux multiples, de la grande difficulté mais pas d’aide, pas de classes dédoublées etc. 

Il’faudrait plus d’équité sur le territoire; cela éviterait ce genre de vote. 
 

Mais ils ont peu de poids électoral car trop peu nombreux. Cela n’intéresse pas les politiques . 
 

Par ailleurs malgré des situations de grande détresse sur ces territoires, on ne les entend pas. Donc rien ne bouge . 

Modifié jeudi à 15:54 par Florida

[nonau]

il y a 43 minutes, Florida a dit :

C’est terrible mais malheureusement vrai. Lorsque j’étais enseignante dans le rural j’avais échangé avec des parents qui m’avaient expliqué qu’ils votaient RN pour ces raisons. Ils avaient l’impression d’être oubliés: pas d’infrastructures sportives et culturelles , des classes chargées avec niveaux multiples, de la grande difficulté mais pas d’aide, pas de classes dédoublées etc. 

Il’faudrait plus d’équité sur le territoire; cela éviterait ce genre de vote. 
 

Mais ils ont peu de poids électoral car trop peu nombreux. Cela n’intéresse pas les politiques . 
 

Par ailleurs malgré des situations de grande détresse sur ces territoires, on ne les entend pas. Donc rien ne bouge . 

Le libéralisme a tué la ruralité. Qui veut aller vivre dans un endroit où il n'y a plus de médecin, d'école, de services publics en général, de boulot? 

Où dès qu'il y a un orage tout se casse la gueule ? 

J'ai vécu toute mon enfance et mon adolescence dans un village de montagne dans les années 80/90. Il y avait 2500 habitants. 30 ans plus tard, le village a perdu 1000 habitants. Il ne reste guère que l'école comme service public et une gendarmerie pour les secours en montagne. Ce village vivait toute l'année. Maintenant il ne vit plus que l'été et l'hiver. 

[Acetabulum]

D'accord avec vous. Il faut donc acter que la principale entreprise néolibérale est l'Union européenne. Elle n'est pas réformable et les traités lui ont octroyé toute souveraineté en la matière (interdiction des restrictions des mouvements de capitaux).

La conclusion est simple : il faut en sortir.

Rappel pour les incrédules, le déficit commercial, positif (+40 milliards) avant l'entrée dans la zone Euro, est à présent de 177 milliards d'euros. Cela veut donc dire que cela coûte aux Français 177 milliards pour la seule année en cours ! Directement imputable à cette monnaie impériale mal taillée.

Modifié jeudi à 17:36 par Acetabulum