Torque Posté(e) hier à 11:18 Posté(e) hier à 11:18 Les poisons du quotidien : quand les supermarchés empoisonnent le peuple, détruisent l’agriculture française et bâtissent des fortunes sur la maladie Avec la complicité des partis politiques Il existe une violence plus silencieuse encore que celle des péages, des taxes ou des radars. C’est une violence intime, quotidienne, invisible, qui s’infiltre dans les corps avant même que le peuple n’en ait conscience : la nourriture vendue dans les supermarchés. Ce que l’on appelle aujourd’hui “aliments” n’a plus rien à voir avec la nourriture. C’est une chimie emballée, une marchandise calibrée, un produit industriel conçu non pas pour nourrir mais pour rapporter. Derrière chaque emballage coloré se cache une économie fondée sur l’empoisonnement lent, où la santé du peuple devient une simple variable d’ajustement dans la quête de profits colossaux. Lorsque les supermarchés ont envahi la France à partir des années 50 et 60, on les a célébrés comme un symbole de modernité et de progrès. En réalité, ils ont remplacé les marchés locaux, les producteurs, les circuits courts, la saisonnalité, les savoir-faire. Ils ont transformé le repas en marchandise, la terre en usine, le vivant en stock. Leur but n’a jamais été la qualité, la nutrition ou la souveraineté alimentaire : leur but a toujours été le volume, la vitesse, la rotation permanente, la marge maximale. Et pour maximiser ces marges, il fallait éliminer tout ce qui constituait la richesse alimentaire française : l’agriculture paysanne. Les supermarchés sont ainsi devenus les fossoyeurs de milliers de fermes. Ils ont imposé des prix intenables, étranglé les producteurs, poussé des familles entières au suicide, vidé les campagnes, détruit des générations de savoir-faire. Ils ont favorisé les importations massives parce qu’un fruit espagnol cueilli vert, traité chimiquement et transporté sur 1 500 kilomètres coûte moins cher à revendre qu’un fruit français cultivé naturellement. Ainsi, dans un pays qui pourrait produire tout ce qu’il consomme, le peuple mange ce que la finance lui impose : tomates du Maroc, haricots du Kenya, pommes de Pologne, avocats du Pérou, conserves industrielles venues de l’autre bout du monde. L’excellence agricole française, jadis enviée, est sacrifiée sur l’autel des marges de la grande distribution. Ces marges sont obscènes. Les supermarchés ne créent rien, ne produisent rien et ne risquent rien. Ils imposent, écrasent et revendent. Une tomate payée vingt centimes au producteur est vendue un euro. Un soda fabriqué pour huit centimes est vendu un euro cinquante. Un biscuit qui coûte douze centimes à produire se retrouve à plus de deux euros. Une viande de basse qualité peut générer trois cents à quatre cents pour cent de marge. Le système est si rentable qu’il privilégie la malbouffe à la nourriture réelle. Les produits ultra-transformés se conservent longtemps, se fabriquent à bas coût, addictent le consommateur et génèrent des profits gigantesques. La nourriture vivante n’est plus rentable, la nourriture trafiquée est devenue le carburant d’une économie qui prospère sur l’empoisonnement du peuple. Dans les rayons, la vérité saute aux yeux de celui qui veut la voir. Les céréales pour enfants sont du sucre maquillé. Les biscuits “riches en céréales” ne sont qu’une pâte compacte de sirop de glucose. Les plats préparés sont un mélange de sel, de gras, de conservateurs et d’exhausteurs de goût. Les viandes premier prix sont gonflées à l’eau et aux additifs. Les fruits importés sont saturés de pesticides. Les légumes n’ont plus aucun nutriment. Les sodas sont des dissolvants métaboliques présentés comme des boissons ludiques. Ce n’est pas une dérive, c’est la logique même de ce modèle : ce qui rapporte n’est pas ce qui nourrit mais ce qui détruit lentement. Ce poison quotidien a eu l’effet parfaitement prévisible. Depuis l’arrivée massive de l’alimentation industrielle, les maladies modernes ont explosé. Obésité, diabète, cancers, maladies cardiovasculaires, inflammations chroniques, allergies, troubles auto-immuns : toutes les courbes suivent exactement la montée en puissance des produits ultra-transformés. Avant la malbouffe, ces maladies étaient marginales. Depuis qu’elle domine l’assiette, elles sont devenues banales. Et c’est ici que la mécanique révèle son véritable visage : la maladie n’est pas un dommage collatéral, elle est un marché. Chaque malade est une source de profit. Chaque symptôme est une rente. Chaque affaiblissement est une opportunité commerciale. La malbouffe crée les pathologies dont Big Pharma vit. L’agro-industrie vend la cause, Big Pharma vend la conséquence et les supermarchés servent de chaîne de distribution à l’ensemble du processus. Le poison dans l’assiette prépare l’ordonnance de demain. Le soda prépare l’antidiabétique. Le pesticide prépare le traitement hormonal. Le plat préparé prépare le médicament contre l’hypertension. La logique est si parfaitement alignée qu’on pourrait croire que Big Pharma a façonné la malbouffe elle-même pour disposer d’un peuple malade à perpétuité. Cela n’a rien d’extravagant : l’essor des produits ultra-transformés et l’explosion des profits pharmaceutiques suivent exactement le même calendrier depuis soixante ans. Une population en bonne santé n’intéresse pas cette économie. Une population malade est une ressource inépuisable. Pendant ce temps, les députés assistent impuissants ou complices à la destruction lente de la santé publique. Ils votent des lois écrites par les lobbies, autorisent des additifs interdits ailleurs, protègent des pesticides que d’autres nations ont bannis, ferment les yeux sur les perturbateurs endocriniens, valident les traités qui inondent la France de produits toxiques à bas prix. Ils s’indignent du coût du panier moyen mais jamais de la présence de poisons dans la nourriture des enfants. Ils savent que ce pays, pourtant terre d’abondance, devient dépendant de denrées dévitalisées venues de l’étranger. Ils savent que le peuple se rend malade en mangeant ce qu’on lui impose. Ils savent que Big Pharma engrange des fortunes sur les maladies créées par la malbouffe. Ils savent. Et ils ne font rien. Car ce système n’est pas une dérive, c’est une architecture. Une stratégie à long terme pour affaiblir le peuple, enrichir les multinationales et maintenir une population docile, dépendante et malade. Une population affaiblie résiste moins. Une population malade coûte plus. Une population dépendante des supermarchés ne contrôle plus son alimentation, donc plus son corps, donc plus son destin. Les supermarchés ne sont pas des lieux de distribution : ce sont des centres de contrôle alimentaire. Ils déterminent ce que le peuple mange, ce qu’il absorbe, ce qu’il devient. Chaque produit toxique vendu est une pierre de plus dans la tombe sanitaire d’une nation affaiblie. L’alimentation industrielle n’est ni un progrès, ni un accident, ni une évolution naturelle. C’est une attaque lente, méthodique, systémique contre le corps humain. C’est un sabotage organisé de la souveraineté alimentaire. C’est un crime sanitaire, économique et politique. Et ceux qui l’ont laissé faire — députés, gouvernements, présidents — devront tôt ou tard en répondre. 1
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