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Posté(e)

Bonjour 

 

Je suis en CLM depuis décembre 2022 après un burn out. Je commence à envisager la reprise à mi-temps thérapeutique. Je ne me voile pas la face, j'ai peur de reprendre, peur de cette violence institutionnelle que nous vivons. Je ne suis plus en capacité d'avoir ma classe du début à la fin de l'année. Pendant ce retrait le travail d'enseignant pour lequel on m'a reconnu des compétences et qui m'a apporté aussi des moments satisfaisants ne m'a pas manqué. Je me suis lancé dans l'effeuillage burlesque, la couture ,dans un univers créatif qui me correspond mais que je n'arrivais pas à vivre avec la charge mentale que j'avais et qui me fatiguait. Je n'ai pas perdu contact avec l'activité professionnelle car je me suis engagé dans le bénévolat associatif deux jours par semaine. Je n'ai plus envie que l'enseignement soit au centre de ma vie, je ne veux plus mener de projet... Pour cela j'ai obtenu au mouvement un poste de TRS avec 3 tiers de décharge et 1 pour cent de zil. Ma question est la suivante, comment l'administration va organiser mon mi-temps thérapeutique ? Ils vont se débrouiller avec le poste que j'ai eu ou me mettre en délégation ? Dans l'idéal je souhaiterais avoir des compléments de quarts temps, sur de la maternelle et dans ma circonscription de rattachement. Dois-je parler de mon cas aux syndicats ? À la secrétaire de ma circonscription ? Peut-être faire une demande de rqth ? Merci de m'avoir lu dans l'attente de vos réponses et de votre vécu, peut-être, sur une situation similaire. Bonne journée 

  • Solidaire 1
Posté(e)
Il y a 5 heures, ptitcoincoin a dit :

Bonjour 

 

Je suis en CLM depuis décembre 2022 après un burn out. Je commence à envisager la reprise à mi-temps thérapeutique. Je ne me voile pas la face, j'ai peur de reprendre, peur de cette violence institutionnelle que nous vivons. Je ne suis plus en capacité d'avoir ma classe du début à la fin de l'année. Pendant ce retrait le travail d'enseignant pour lequel on m'a reconnu des compétences et qui m'a apporté aussi des moments satisfaisants ne m'a pas manqué. Je me suis lancé dans l'effeuillage burlesque, la couture ,dans un univers créatif qui me correspond mais que je n'arrivais pas à vivre avec la charge mentale que j'avais et qui me fatiguait. Je n'ai pas perdu contact avec l'activité professionnelle car je me suis engagé dans le bénévolat associatif deux jours par semaine. Je n'ai plus envie que l'enseignement soit au centre de ma vie, je ne veux plus mener de projet... Pour cela j'ai obtenu au mouvement un poste de TRS avec 3 tiers de décharge et 1 pour cent de zil. Ma question est la suivante, comment l'administration va organiser mon mi-temps thérapeutique ? Ils vont se débrouiller avec le poste que j'ai eu ou me mettre en délégation ? Dans l'idéal je souhaiterais avoir des compléments de quarts temps, sur de la maternelle et dans ma circonscription de rattachement. Dois-je parler de mon cas aux syndicats ? À la secrétaire de ma circonscription ? Peut-être faire une demande de rqth ? Merci de m'avoir lu dans l'attente de vos réponses et de votre vécu, peut-être, sur une situation similaire. Bonne journée 

Avez-vous contacté l'assistante sociale de votre inspection ? Elle peut être de bons conseils.

Posté(e)

J'imagine que le poste que tu as obtenu au mouvement ne prenait pas en considération de mi-temps thérapeutique. Sur les postes fractionnés, il y en a un qui est celui que tu as obtenu (généralement qui correspond à ton école de rattachement) vraisemblablement l'un des 33 %. Celui là ne changera pas puisque c'est celui dont tu es titulaire. Après il restera 17 % à trouver, soit une décharge d'école de 2 ou 3 classes + le reste en ZIL ( 12 % + 5 %) soit tout en ZIL.

Si tu veux 2 quarts temps en maternelle, je pense qu'il faut que tu participes au mouvement avec le poste principal dans une maternelle à 25 % pour les autres 25 % c'est un peu la roulette tous les ans puisque ça peut changer chaque année. Mais je pense que si tu informes ta circonscription de ta situation, ils peuvent ( peut-être ) en tenir compte au moment où ils travaillent sur les articulations.

J'ai la chance de ne pas m'être trouvée dans ta situation, mais j'avais besoin de souffler il y a 3 ans je trouve que c'est une bonne manière de prendre de la distance. A la fois tu es dans les équipes mais pas trop, et de l'expérience que j'ai ça se passe bien avec les collègues. Dans l'idée se mettre d'accord sur les domaines que chacun travaille, ça évite de marcher sur les platebandes du collègue et que ça se termine en conflit qui aurait pu être évité. Dire ce que l'on veut ou ne veut pas, sans se braquer et parfois faire des compromis sans se compromettre. Chaque enseignant doit être le plus confortable possible dans l'organisation, tu es "décharge" de direction pas paillasson.

 

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