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Posté(e)

Bonjour, 

Je suis directeur d'école depuis 10 ans. Au tout début comme j’avais encore la classe cela se passait très bien. Beaucoup  d'échanges, on mangeait ensemble.

Depuis 5 ans mon inspecteur m’a confié plusieurs missions et donc m’à augmenté ma décharge. Je me retrouve donc déchargé totalement.   Depuis peu les relations avec les collègues se sont dégradées sans entrer dans une guerre ouverte. C'est parti avec 2 collègues puis ils ont ramené les autres avec eux. J'ai essayé d'entamer une discussion avec eux pour savoir ce qui se passe. Rien à faire ils se braquent. Il est vrai que sur l'organigramme de l’inspection mon nom y apparaît. 

Les relations restent courtoises mais en réunion l’équipe refuse ouvertement suivre les directives qui viennent de l'inspection.  Parfois les propos sont assez virulents. Il y a des échanges de regards,  sourires voir même des rires lorsque  je prends la parole. 

L'équipe fait bloc pour me contredire. 

Refuse de m’intégrer dans les projets. Ils m’isolent au fur et à mesure malgré  le fait que je vais les voir régulièrement pour essayer  m’intégrer dans l'équipe. Rien à faire. Leur réaction et comportement  me font comprendre  que je ne suis pas le bienvenu  ( me tournent le dos quand je leur parle..., 

Je me suis fait agressé verbalement par 4 parents d'élèves personnes  n’est venu me soutenir.  J'étais seul au portail. Je ne sais plus quoi faire.  Cela provoque beaucoup de souffrance en moi. Il est difficile de communiquer  sereinement avec eux.

Avez vous une idée de ce que je pourrai faire pour sortir de cette situation 

Posté(e)

Bonjour :)

Ce genre de situation est pénible à vivre et à gérer… Si j’ai bien compris, l’inspection t’a confié des responsabilités ? Et ce serait la raison pour laquelle tes collègues seraient en froid avec toi ?

Si, effectivement, ils voient en toi un « relais » de l’inspection, cela expliquerait (mais ne justifierait pas) leur comportement. Cela dit, il y a peut-être une ou d’autres raisons : malentendu, manque de proximité, manque de communication et d’échanges, etc. Il faudrait que tu arrives à clarifier la situation.

Il y a 2 heures, Invité Anonyme a dit :

Beaucoup  d'échanges, on mangeait ensemble.

Je crois que passer du temps avec tes collègues, c’est très important. Cela permet de créer des liens, de souder l’équipe autour de soi, mais aussi de t’assurer que d’autres ne te calomnient pas, ou au moins que tu puisses apporter une réponse quand ils le font.

Vois-tu une possibilité de recréer du lien avec tes collègues, peut-être pas tous au début, dans une ambiance moins formelle que celle des concertations et réunions de travail ?

Il y a 2 heures, Invité Anonyme a dit :

C'est parti avec 2 collègues puis ils ont ramené les autres avec eux.

Classique… Un collègue peut raconter des méchancetés sur toi, sans que tu le saches, et au bout de quelques temps, c’est devenu une vérité pour toute l’équipe…

Il y a 2 heures, Invité Anonyme a dit :

Avez vous une idée de ce que je pourrai faire pour sortir de cette situation 

Étant donné la situation que tu m’as décrite, je pense que tu pourrais demander conseil et ensuite une médiation à l’IEN. Je ne sais pas comment réagiraient tes collègues dans le cas où tu demanderais une médiation. Eli faudra leur présenter la chose de façon « diplomatique ».

Une réunion de médiation serait, à mon sens, la première étape : elle permettrait d’aborder la situation, dans un cadre de parole sécurisé et structuré grâce à la médiation de l’IEN, et de reconstruire la communication entre vous.

Tu pourrais ensuite envisager de participer au mouvement… surtout s’il y a une autre école qui t’intéresse, où il y a des collègues plus sympas (parce que certains sont vraiment …), etc. Cela pourrait être la solution, pour que tu retrouves une forme de sérénité au travail.

En attendant, il faut que tu puisses évacuer tout ça et te protéger émotionnellement : tu pourrais en discuter avec une personne de confiance (un psychologue par exemple) et prendre un peu de recul. :)

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 3 heures, Invité Anonyme a dit :

Bonjour, 

Je suis directeur d'école depuis 10 ans. Au tout début comme j’avais encore la classe cela se passait très bien. Beaucoup  d'échanges, on mangeait ensemble.

Depuis 5 ans mon inspecteur m’a confié plusieurs missions et donc m’à augmenté ma décharge. Je me retrouve donc déchargé totalement.   Depuis peu les relations avec les collègues se sont dégradées sans entrer dans une guerre ouverte. C'est parti avec 2 collègues puis ils ont ramené les autres avec eux. J'ai essayé d'entamer une discussion avec eux pour savoir ce qui se passe. Rien à faire ils se braquent. Il est vrai que sur l'organigramme de l’inspection mon nom y apparaît. 

Les relations restent courtoises mais en réunion l’équipe refuse ouvertement suivre les directives qui viennent de l'inspection.  Parfois les propos sont assez virulents. Il y a des échanges de regards,  sourires voir même des rires lorsque  je prends la parole. 

L'équipe fait bloc pour me contredire. 

Refuse de m’intégrer dans les projets. Ils m’isolent au fur et à mesure malgré  le fait que je vais les voir régulièrement pour essayer  m’intégrer dans l'équipe. Rien à faire. Leur réaction et comportement  me font comprendre  que je ne suis pas le bienvenu  ( me tournent le dos quand je leur parle..., 

Je me suis fait agressé verbalement par 4 parents d'élèves personnes  n’est venu me soutenir.  J'étais seul au portail. Je ne sais plus quoi faire.  Cela provoque beaucoup de souffrance en moi. Il est difficile de communiquer  sereinement avec eux.

Avez vous une idée de ce que je pourrai faire pour sortir de cette situation 

Pour moi c est assez simple: il est temps de prendre le large. 🙃

Il faut une autre direction à l équipe. 
10 ans c est déjà énorme sur un poste.

  • J'adhère 3
Posté(e)

Il n'y en a pas 1 avec qui tu pourrais discuter de cette situation calmement et franchement ? Savoir ce qui t'est reproché ? Est-ce des "vraies" raisons ? Y a-t-il des choses à changer de ta part / de leur part ?

Il y a 2 heures, André Jorge a dit :

Une réunion de médiation serait, à mon sens, la première étape : elle permettrait d’aborder la situation, dans un cadre de parole sécurisé et structuré grâce à la médiation de l’IEN, et de reconstruire la communication entre vous.

Pour en avoir vu plusieurs, gérées par des personnes différentes, CPC, IEN, cellule du rectorat, etc... ça n'a jamais marché. La seule chose qui a réglé le problème, dans toutes les situations auxquelles je pense, c'est le départ de l'école de(s) un(s) ou des autres. J'en ai déduit, avec l'expérience, que quand ça atteint "la nécessité d'une intervention externe", c'est que ça a atteint un point de non retour. Mais peut-être que d'autres ont des expériences plus positives ?

  • J'adhère 3
Posté(e)
il y a 4 minutes, Lolita a dit :

Pour en avoir vu plusieurs, gérées par des personnes différentes, CPC, IEN, cellule du rectorat, etc... ça n'a jamais marché. La seule chose qui a réglé le problème, dans toutes les situations auxquelles je pense, c'est le départ de l'école de(s) un(s) ou des autres. J'en ai déduit, avec l'expérience, que quand ça atteint "la nécessité d'une intervention externe", c'est que ça a atteint un point de non retour. Mais peut-être que d'autres ont des expériences plus positives ?

Dans deux écoles où j'ai pu passer, j'ai assisté à des situations de grande mésentente mettant en jeu la direction et des collègues. Je confirme ce qui vient d'être dit : dans un cas, plusieurs collègues ont été "invitées" à participer au mouvement et, dans l'autre cas, quasi toute l'équipe avait reçu pour consigne de changer d'école. Il fallait vraiment un nouveau souffle dans cette école, l'ambiance était trop étouffante.

Cela dit... à chaque fois cette décision était motivée par la plainte de nombreux parents d'élèves. Est-ce aussi le cas dans ton école ?

Posté(e)
Il y a 5 heures, Invité Anonyme a dit :

Depuis 5 ans mon inspecteur m’a confié plusieurs missions

C'est indiscret de décrire quel genre de missions ?

Il y a 5 heures, Invité Anonyme a dit :

Il est vrai que sur l'organigramme de l’inspection mon nom y apparaît. 

Avec quelle fonction, quel titre ??

 

Ce qui est surprenant/paradoxal, c'est que ton nom figure parmi le personnel de l'inspection et que, dans le même temps, tu exerces une fonction de directeur d'école...

Je trouve cela contradictoire par rapport au statut même de directeur d'école, non ? 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Pimouss a dit :

10 ans c est déjà énorme sur un poste.

Je ne trouve pas. Dans ma circo, bon nombre de directeurs-trices sont sur l'école depuis que cette affectation les a rapprochés de chez eux/elles et s'y complaisent, sans que cela ne pose aucun problème à personne. Idem pour certains enseignants satisfaits de leur poste et qui s'y incrustent, par souci de confort.

Posté(e)

Je pense qu'ils te reprochent d'être l'oeil de Moscou. ;)

On accepte mieux l'autorité de quelqu'un d'extérieur que de quelqu'un qui a été notre égal. Ce n'est pas exactement le cas ici, mais c'est vécu comme tel.

Quand quelqu'un est promu, en principe il ne reste pas en poste au même endroit, sans quoi il se passe ce que tu es en train de vivre.

Je pense qu'en changeant d'école, ru pourras faire table rase de ces jalousies et de ces contestations.

Posté(e)

En fait j’ai la mission d’assistant de prévention et je suis aussi tuteur pour les néo directeurs. Depuis cinq ans quand j’ai vu que les relations commençaient à se dégrader j’ai voulu discuter en apparté avec les deux collègues à plusieurs reprises. Ils m’ont assuré qu'il n’y avait rien. Je leur ai assuré que cela ne changera pas les relations  qu'on avait et qu'on est toujours une équipe . Malheureusement ce fut le contraire.  Je venais toujours manger avec eux sauf qu'ils sortaient le midi sans me le dire. Je me retrouvais seul. Ou sinon ils organisaient des repas entre eux j’y étais plus invité.

On se taisait lorsque j’arrivais dans la salle durant la pause déjeuner.,Pour les sorties de temps en temps je les accompagnais quand il n'y avait pas de parents la on me dit non c'est pas la peine on trouvera une autre solution. On se tait quand je m’approche.

Tout cela j’ai réussi à le surmonter difficilement mais assurément.  Mais je fais face à des mesquineries, des pièges insidieusement placés afin de me destabiliser.  

Effectivement j’ai pensé que je dois represer l’oeil de Moscou à leurs yeux.

Bien entendu j’ai envisagé de changer d'école mais je n'ai pas eu de poste au mouvement et j'ai dû empiler encore cette année. 

Posté(e)
Il y a 5 heures, Lolita a dit :

Il n'y en a pas 1 avec qui tu pourrais discuter de cette situation calmement et franchement ? Savoir ce qui t'est reproché ? Est-ce des "vraies" raisons ? Y a-t-il des choses à changer de ta part / de leur part ?

Pour en avoir vu plusieurs, gérées par des personnes différentes, CPC, IEN, cellule du rectorat, etc... ça n'a jamais marché. La seule chose qui a réglé le problème, dans toutes les situations auxquelles je pense, c'est le départ de l'école de(s) un(s) ou des autres. J'en ai déduit, avec l'expérience, que quand ça atteint "la nécessité d'une intervention externe", c'est que ça a atteint un point de non retour. Mais peut-être que d'autres ont des expériences plus positives ?

J'ai essayé.  Ils se sont ralliés aux deux collègues ou du moins ils n’osent pas aller à  leur encontre de peur d’être à leur tour bani du "gang" ? Façon de parler.

Je ne veux pas de l'intervention externe effectivement.  J'en ai parlé à  l'oral à mon inspecteur.  Il  me l’avait demandé j'ai refusé.  J'attends avec impatience le mouvement.  Quand ça ne va pas mon médecin m’arrête. Et j'ai le suivi d'un psychologue extérieure de l'école J'ai aussi le psychologue de l'école qui m’aide beaucoup à surmonter tout cela. 

Posté(e)
Révélation

 

Il y a 3 heures, Lolita a dit :

Il n'y en a pas 1 avec qui tu pourrais discuter de cette situation calmement et franchement ? Savoir ce qui t'est reproché ? Est-ce des "vraies" raisons ? Y a-t-il des choses à changer de ta part / de leur part ?

Pour en avoir vu plusieurs, gérées par des personnes différentes, CPC, IEN, cellule du rectorat, etc... ça n'a jamais marché. La seule chose qui a réglé le problème, dans toutes les situations auxquelles je pense, c'est le départ de l'école de(s) un(s) ou des autres. J'en ai déduit, avec l'expérience, que quand ça atteint "la nécessité d'une intervention externe", c'est que ça a atteint un point de non retour. Mais peut-être que d'autres ont des expériences plus positives ?

J'ai essayé.  Ils se sont ralliés aux deux collègues ou du moins ils n’osent pas aller à  leur encontre de peur d’être à leur tour bani du "gang" ? Façon de parler.

Je ne veux pas de l'intervention externe effectivement.  J'en ai parlé à  l'oral à mon inspecteur.  Il  me l’avait demandé j'ai refusé.  J'attends avec impatience le mouvement.  Quand ça ne va pas mon médecin m’arrête. Et j'ai le suivi d'un psychologue extérieure de l'école J'ai aussi le psychologue de l'école qui m’aide beaucoup à surmonter tout cela. 

Posté(e)

Je vous remercie pour vos conseils.  Cela m’à beaucoup aidé.  Effectivement il est temps que je prenne le large. Rn espérant avoir un poste au mouvement l'année prochaine 

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