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Il y a 8 heures, Lolita a dit :

Pour en avoir vu plusieurs, gérées par des personnes différentes, CPC, IEN, cellule du rectorat, etc... ça n'a jamais marché. […] Mais peut-être que d'autres ont des expériences plus positives ?

Effectivement, je partage ton avis. Dans presque tous les cas, quand l’IEN arrive à recadrer les choses, ce n’est que pour un certain temps… Et les conflits se terminent toujours quand l’un des collègues s’en va.

Mais, lors de la médiation, s’il est soutenu par son IEN, cela pourrait sans doute lui permettre de terminer l’année dans un climat plus serein ?…

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Il y a 8 heures, Invité Anonyme a dit :

Quand ça ne va pas mon médecin m’arrête. Et j'ai le suivi d'un psychologue extérieure de l'école J'ai aussi le psychologue de l'école qui m’aide beaucoup à surmonter tout cela. 

Si tu en es arrivé à ce point de mal-être, il faut effectivement impérativement prendre le large. Je pense que je demanderais même des postes "autres". Comme ton IEN est au courant de ta situation, et que finalement il en est un peu responsable, il pourrait te proposer un poste à 100% dans ses services. 

Les arrêts de travail ne feront qu'empirer la situation. C'est facile à dire, mais tu devrais essayer de t'investir hors boulot, peu importe où, alpinisme, rallye auto, gilets jaunes, politique, protection animale, tours Eiffel en allumettes, pâtisserie, le choix est vaste. Fais le minimum syndical à la direction, et basta. Tu es en situation de harcèlement, montre-leur que tu t'en fiches. Tu peux appliquer les solutions d'Emmanuelle Piquet, je pense qu'elles fonctionnent.

J'ai été "chef" dans mon premier job, avant d'entrer dans l'EN. On ne peut pas être "copain" avec les gens qu'on dirige. Là, tu n'es pas leur chef, mais ils te perçoivent comme tel. 

Posté(e)
Il y a 1 heure, André Jorge a dit :

quand l’IEN arrive à recadrer les choses, ce n’est que pour un certain temps…

C'est comme lorsque les adultes recadrent les harceleurs, à l'école. Selon E. Piquet, ça les conforte dans leur position de harceleurs, et ça leur fait passer le message que le harcelé est trop faible pour se défendre par lui-même. 

Posté(e)

J'ai passé tout cela en revue. Je vous avoue qu'à un moment j'ai pensé que c'était mon imagination. J'ai entendu  parler de harcèlement  ascendant.  Mais je ne suis pas leur supérieur hiérarchique et ils ne sont pas mes subordonnés .

J’ai commencé à faire que le stricte minimum,  ne pas m'investir émotionnellement dans ce que je fais. Actuellement  je ne fais que de la gestion  administrative  de l'école.  Le pilotage  pédagogique devient une corvée car,presque tous se braquent.  Travailler sur le projet d'école a été laborieux . L'évaluation d'école pareil.  Je me retrouve à réfléchir et rediger pour eux car selon eux c'est trop de travail.  Ils ont la classe et moi non. En fait ils veulent que je rédige tout et qu'ils corrigent.  Ce n’est pas  ça un travail d'équipe.  

Ils refusent même de suivre les directives de l’IEN. Je ne vais pas aux confrontations. Je les laisse assumer les responsabilités que cela incombe. 

De mon côté j’ai demandé à  mon IEN un bureau ailleur que dans  l'école pour que je puisse travailler sur mes deux autres missions. Demande qui est de droit. Il me l’a accordé. 

Et je me suis inscrit à plusieurs formations ( formation de formateurs securite incendie,  geste qui sauve) pour la rentrée de janvier. 

J’ai décidé de m’impliquer un peu plus au sein de mon  syndicat.  J'ai plein de projet en tête. Je vais me lancer dans du  bénévolat  dès janvier ( cellule d'écoute). J'envisage aussi un congé de formation la,rentree scolaire 2025-2026  afin de préparer un autre concours au cas oùje n’auraibrien au mouvement. Cela  me permettra de tenir jusqu'à la fin de l'année scolaire. 

En tout cas toutes vos idées,  vos conseils m’ont beaucoup  éclairés.  J'envisage l’avenir différemment.  Merci encore pour vos recommandations 

Posté(e)
Il y a 10 heures, Invité Anonyme a dit :

Travailler sur le projet d'école a été laborieux . L'évaluation d'école pareil. […] selon eux c'est trop de travail.

La situation est pénible pour toi, mais est-ce que tu ne devrais pas prendre plus en considération le point de vue de tes collègues ?

Ils doivent jongler avec la classe à préparer et à gérer, leur vie de famille et personnelle, les APC, les réunions, les projets annuels (Noël, etc.). Tu ajoutes le projet d’école, cela représente déjà beaucoup de travail et de réflexion… Et si en plus il y a la même année l’évaluation d’école, donc encore du travail « en plus » (et qui ne mènera probablement à rien d’utile), cela fait effectivement trop pour les enseignants…

Les enseignants ne voient pas l’école avec le même regard qu’un directeur. Ils sont plus centrés, préoccupés par leur classe et les défis quotidiens, alors que le directeur a une vue d’ensemble de son école et des centres d’intérêts/d’inquiétude différents.

Il faudrait sans doute que tu tiennes compte de cette différence de perspective pour arriver à une meilleure communication et renforcer la collaboration avec les enseignants.

Il y a 10 heures, Invité Anonyme a dit :

Je me retrouve à réfléchir et rediger pour eux

Je ne pourrai pas parler de l’évaluation d’école, car je n’y connais rien.

Pour ce qui est de mon expérience de la rédaction du projet d’école, ça a été un travail d’équipe. Un fichier pré-rempli était projeté sur écran et on le complétait ensemble. Puis il y a eu une phase de travail par groupes, chacun complétant à la main une fiche correspondant à une action du projet.

Et c’est moi qui ai rédigé la synthèse de tout ça, dans un fichier fourni par l’inspection, avec l’aide de la conseillère pédagogique.

Il y a 10 heures, Invité Anonyme a dit :

Et je me suis inscrit à plusieurs formations ( formation de formateurs securite incendie,  geste qui sauve) pour la rentrée de janvier. 

J’ai décidé de m’impliquer un peu plus au sein de mon  syndicat.  J'ai plein de projet en tête. Je vais me lancer dans du  bénévolat  dès janvier ( cellule d'écoute).

Tu prévois de faire des choses intéressantes en relation avec le métier et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour moi, c’est quelque chose de positif. Cela dit, il y a aussi d’autres activités en dehors de l’Education nationale qui contribuent à une certaine forme d’épanouissement personnel indispensable. :)

Il y a 10 heures, Invité Anonyme a dit :

Je ne vais pas aux confrontations. Je les laisse assumer les responsabilités que cela incombe. 

Pense néanmoins à consigner les incidents et comportements problématiques. Cela pourrait être utile…

En dépit du fait que tu te trouves dans une situation particulièrement désagréable, je dirais qu’il faut essayer de relativiser : dans une carrière, il y a des hauts et des bas, et ce qui se passe là n’est pas représentatif de tes compétences et de ta carrière d’enseignant et de directeur (par ailleurs, tu n’es pas le seul directeur à rencontrer ce genre de difficultés).

L’essentiel reste, malgré le mal-être, de tirer les leçons de tout ça,  maintenant ou plus tard. :)

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